Cissokho d'attaque

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Le 4 décembre, au Zénith de Paris, on a retrouvé l’ancien capitaine de la Team Solide dans un rôle inédit : dans le coin de son frère Alpha qui en décousait en amateurs. L’occasion de prendre de ses nouvelles après trois mois de convalescence.
 
 
La rentrée n’a pas été idéale pour le médaillé de bronze olympique. Une vilaine rupture quasi-totale du tendon du biceps l’avait contraint à passer sur le billard, certes en ambulatoire, le 28 septembre dernier, pour se faire opérer de l’épaule. Une péripétie désormais à classer au rang des mauvais souvenirs. Trois semaines d’une efficace rééducation à Capbreton et une réathlétisation probante effectuée à l’Insep devaient lui permettre de remettre les gants dans la première quinzaine de décembre.
 
 
 
« Je vais beaucoup mieux et je n’ai plus mal, se réjouit Souleymane Cissokho. J’ai fait le choix de l’intervention chirurgicale car, outre l’aspect esthétique, je tenais à conserver la puissance maximale de mon bras gauche. Il y a un tout petit peu d’appréhension mais je sais qu’aujourd’hui, mon épaule est solide. Mon bras est fluide et part tout seul. Je suis reboosté. Le moral est bon et je suis à fond. Cela fait presque quatorze ans que je fais de la boxe. C’est ma première grosse blessure. Ce n’est pas dramatique. »
 
« On a faim et j’ai envie de rester sur ma progression »
 
D’autant que des échéances alléchantes sont programmées. D’abord, normalement, le 2 février prochain, à la Porte de Versailles, puis en avril et en juillet, à l’occasion du retour aux affaires de son pote Tony Yoka. Pour être d’attaque dès le début de l’année, le Francilien s’entraînera au Top Rank de Bagnolet mais aussi outre-Atlantique où il effectuera ses séances de sparring. Il faudra au moins ça car un titre devrait être en jeu au Palais des Sports : « On a faim et j’ai envie de rester sur ma progression », sourit le Tricolore.
 
 
 
Une chose est sûre, si ceinture il y a au programme, elle sera internationale et non pas nationale dans la mesure où Souleymane Cissokho est descendu dans le classement français suite à sa blessure alors qu’il était cochallenger pour le sceptre vacant des super-welters. « A terme, j’aimerais bien disputer le championnat de France de même qu’un championnat d’Europe, explique-t-il. Nous avons d’ailleurs contacté, le tenant, l’Espagnol Sergio Garcia, pour lui proposer une défense par dérogation mais il a refusé. » Et si ce n’était que partie remise ?
 
Par Alexandre Terrini
 
Mis en ligne par Olivier Monserrat-Robert
 
Crédit images - Karim de la Plaine

 

 

 

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