Pour le titre vacant de champion de France des mi-lourds, Hakim Chioui (28 ans ; 30 victoires, dont 19 avant la limite, 1 nul, 4 revers) affrontera Kévin Thomas-Cojean (26 ans ; 1,78 m ; 16 succès, dont 5 expéditifs, 1 nul, 7 défaites), samedi 7 novembre à Saint-Malo (Ille-et-Vilaine).

Au fond de lui, Chioui a toujours su qu'il reviendrait sur un ring et a mis tous les atouts de son côté pour poursuivre l'aventure

Quelque soit l'issue de ce combat, Kevin Thomas-Cojean continuera à boxer car comme il le dit : "Je suis jeune"

Kamel Djaatit (à gauche) est sur le pont depuis cet été et espère bien voir son nouvel élève l'emporter samedi en Bretagne

Pratiquement huit mois après (à une semaine près) son échec par K.-O. dans le neuvième round contre le fausse-garde russe Igor Mikhalkin, champion d'Europe de la division, l'Ardennais veut gagner une troisième ceinture hexagonale pour revenir sur l'échiquier européen, tandis que le natif de Pleurtuit veut conquérir une première couronne nationale. Il y aura forcément un déçu ce samedi.

Au cours de sa préparation, Chioui a également bénéficié de l'apport de Patrick Regnault (au second plan), ex-gardien de but de haut niveau (335 matchs joués en Ligue 1 et 2 entre 1994 et 2009), sur le plan de l'approche et du mental à adopter en vue d'une échéance importante

Le Breton Thomas-Cojean a déjà croisé les gants avec Anouche, Madani, Aït Chaouche, Zoulikha, Lecrosnier et dernièrement le Canadien Hyppolyte Schiller lors de la soirée N'Dam vs. Lemieux.  Face à Chioui, il donnera tout. Le décor est planté !

Tout a été fait pour que Chioui n'éprouve aucuns regrets après ce championnat de France

Par Franck Marquis (correspondant sports à La Semaine des Ardennes) et Olivier Monserrat-Robert