Cédric Vitu pense à la suite

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

 

Depuis son titre de champion d’Europe, le Creillois Cédric Vitu est beaucoup sollicité. Autant pour être félicité que pour, déjà, défendre sa ceinture.

Plus de dix jours après avoir décroché la ceinture de champion d’Europe des super-welters, Cédric Vitu est toujours sous le feu des projecteurs. Une situation qui étonne d’ailleurs le Creillois. « Je parviens à réaliser ce que j’ai fait sportivement, lâche le boxeur aux 42 victoires pour 2 défaites. Par contre, je suis agréablement surpris de l’engouement qu’il y a autour de moi. Dès que je sors, on me sollicite pour me féliciter. C’est forcément le cas à Creil, mais aussi aux alentours comme à Senlis ou Chantilly. Je ne pensais pas que cette victoire ferait autant parler de moi ». Depuis celle-ci, obtenue le 13 juin à Brescia par arrêt de l’arbitre au 11e round face à l’Italien Orlando Fiordigiglio, Vitu a été invité sur le plateau de l’émission L’Expresso, diffusée chaque matin sur Bein Sport. Il a également été sondé pour participer au Moscato Show sur la radio RMC. De son côté, Jean-Christophe Vitu, père et entraîneur de Cédric, croule sous les demandes sportives. « Beaucoup de boxeurs nous sollicitent pour qu’on les affronte par dérogation » explique-t-il. Tel le Francilien Zackaria Attou (33 ans, 20 victoires, 1 nul, 6 défaites) ou le champion de France Franck Haroche-Horta (35 ans, 39 victoires, 5 nuls, 14 défaites).

« Boxer dans le bassin creillois »

Logiquement, aucune décision ne devrait être prise avant la rentrée, sachant que le Picard a six mois pour défendre son titre. De plus après avoir coupé durant une semaine, il reprend seulement les footings et ne souhaite pas remettre tout de suite les gants. Cependant, le clan Vitu souhaiterait effectivement dans un premier temps défendre le titre par dérogation et surtout, que ce combat ait lieu en France. «  Si je pouvais boxer dans le bassin creillois, la salle serait à coup sûr remplie », glisse Vitu. Cependant, l’organisation d’un gala avec titre européen en jeu a un coût. «  Il faut compter 80 000 euros pour le gala, dont environ 50 000 uniquement pour le championnat d’Europe », renseigne Vitu père.

Une somme difficile à rassembler sans gros sponsors ou le soutien d’une municipalité. À ce niveau Vitu, qui est licencié au Boxing Club de l’Agglomération Creilloise, une entité basée autant à Montataire qu’à Creil, n’enregistre apparemment que peu de soutien. Ainsi, Cédric n’aurait eu aucun contact avec la municipalité creilloise depuis son titre. Pourtant, deux membres de celle-ci, l’adjoint chargé de la vie associative et sportive Hassan Bouaddi et le conseiller municipal Eric Montès, étaient présents à Brescia. Quand le sujet est évoqué, Vitu se contente de ne pas commenter. Toutefois, il a reçu une sollicitation venant de Nogent-sur-Oise. Le Maire Jean-François Dardenne va ainsi rapidement recevoir le boxeur et profiter de sa présence pour certainement lancer un club dans sa commune. Peut-être le début d’une collaboration…

Par Walter Ignasiak

Source : Courrier Picard

 

 

 

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram