En seizième de finale de l’Euro U22, Chadi Baraia s’est montré très convaincant face au Moldave Marin Macarie tandis qu’en huitième de finale, Enzo Borrel a échoué devant le Russe Evgeni Zhorov.
« Chadi Baraia ne s’est pas laissé envahir par la pression »
Le Francilien (-75 kg) n’a laissé aucune chance au Moldave Marin Macarie, vaincu 5-0. Le fruit d’une prestation très aboutie du Francilien qui a ravi l’entraîneur national, Kamel Hasni : « Ce qui m’a plu, c’est l’envie que Chadi a mise. On l’a senti concerné dès l’échauffement. Outre la détermination dont il a fait montre dès le départ, il a vraiment été à l’écoute des consignes qu’il a respectées à la lettre. Il fallait qu’il arrête le Moldave, lequel était brouillon et aspirait à travailler à mi-distance. Dans la mesure où Chadi est plus grand que lui, c’était à lui de le boxer à sa distance et, ensuite, de se déplacer latéralement en sortie d’action. Il l’a si bien fait que son adversaire a été compté deux fois et a, en outre, écopé de deux avertissements à force de se jeter tête en avant et de s’énerver parce qu’il ne trouvait pas la solution. Pour son premier grand championnat, Chadi ne s’est pas laissé envahir par la pression. Il a été lucide et clairvoyant, ce qui est vraiment satisfaisant. »
« Enzo Borrel s’est progressivement éteint physiquement »
L’Occitan (-51 kg), lui, a été moins à son avantage devant le Russe Evgeni Zhorov, certes un cador puisque déjà doublement titré au niveau continental dans les catégories jeunes. Néanmoins, le Sudiste, défait 5-0, n’a pas rendu une copie parfaite. « On avait demandé à Enzo d’être à la hauteur de l’événement, précise l’entraîneur national, Mamadou Bakary Diabira. Même si l’on savait que la marche était haute, on s’attendait à plus de sa part. Il a bien commencé puis il s’est progressivement éteint physiquement au fil des minutes. Il a un peu manqué d’entrain, ce qui explique qu’il n’ait pas toujours été à la hauteur techniquement. Il avait souvent un temps de retard et s’est laissé dominer par son adversaire sans pouvoir répliquer derrière. Et ce, alors qu’il aurait dû travailler en deux temps tout en étant mobile latéralement. Cet Euro est la première grande échéance internationale qu’il dispute et il évolue, de surcroît, dans une nouvelle catégorie. Tout cela génère forcément une certaine pression. »