Brice Bassolé, ça promet !

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Pour sa deuxième apparition sous les couleurs du BC Castelroussin, le Burkinabé a balayé Michaël Paussan. D’une sérénité imparable.
 
 
La pression, il l'ignore. Le stress, il le chasse. Les mauvaises ondes, il les évacue. La concentration, ça, il s'en imprègne comme habité par l'idée que tout revers n'est pas envisageable. Même si Brice Bassolé reconnaît lui-même que « s'il doit y avoir défaite, c'est comme ça… », force est de constater que le néo-Castelroussin (1) est de la trempe de ceux dont les tripes et la prise de recul sont évidentes. Sa victoire sur  K.-O. technique, lors du gala du BC Castelroussin, vendredi soir, face au Parisien Michaël Paussan, a confirmé la bonne pioche du BCC. « J'étais motivé, et puis, je m'étais vraiment bien préparé pour effectuer six rounds », expliquait le boxeur aux éraflures quasi nulles, après trois reprises maîtrisées. Quand on sait que ses deux dernières mises de gants avec un certain Sirak Hakobyan oscillaient entre huit et dix reprises de trois minutes, on peut facilement imaginer le carburant engrangé par le technicien.
 
"Mets ta tête à l'envers et adapte-toi "
 
« Après, je m'adapte à ce qu'il se passe en face. Si l'adversaire me rentre dedans et qu'il voit que je m'accroche tactiquement, je sais qu'il n'y a plus de temps à perdre. Ce soir (vendredi), cela s'est bien passé et je suis heureux », appréciait Brice Bassolé, toujours prêt à plus d'efforts et de sacrifices pour parvenir à son but. « Prendre une licence française à la rentrée pour éventuellement participer au Tournoi de France et, pourquoi pas aux championnats de France et à des compétitions internationales si j'ai la nationalité, explique le Burkinabé, en odeur de sainteté avec l'Hexagone. Tout se passe bien ici. Je viens d'Afrique et ce n'est pas forcément facile de s'adapter tous les jours, mais comme on dit : " Quand tu marches dans un pays et que les gens marchent avec la tête en bas, mets ta tête à l'envers et adapte-toi " ». Un adage à méditer qui vient sans doute valider la sérénité du boxeur face à ses adversaires. « Je me focalise uniquement sur ma boxe. Chacun à la sienne. J'ai commencé à boxer à 9 ans et la boxe que j'ai en moi, je ne peux pas la changer ». Jusque-là, personne ne s'en plaindra.
 
(1) Rappelons que le boxeur rejoindra définitivement et officiellement le club à partir de la rentrée prochaine.
 
Par : Alan de Silvestri
 
Source : La Nouvelle République

 

 

 

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