Le Charentais (14 v, 1 n, 4 d) défiera ce vendredi, outre-Rhin, l’Allemand d’origine arménienne, Leon Harth (20 v, 5 d). En jeu, le tire WBA continental vacant des lourds-légers et la possibilité de voir plus haut en cas de succès.

Le champion de France, lequel n’a pas abandonné sa couronne nationale qu’il doit, au demeurant, remettre en jeu, en décembre, face au challenger officiel, David Radeff, aborde ce rendez-vous dans des conditions optimales. « Je me sens bien tant physiquement que mentalement, assure-t-il. Je vais en Allemagne pour ramener la ceinture. » A cette fin, le Bombardier gitan s’est préparé chez lui, à Royan, avec Eddy Lacrosse qui présente quelque peu le même profil morphologique et pugilistique que Leon Harth. A savoir, une machine dotée d’un gabarit râblé, puissante, dure au mal et qui avance tout en prenant soin de multiplier les esquives rotatives. Une configuration qui plaît au Français. « Pour une fois, j’aurai un adversaire qui sera à peu près à ma taille car je suis petit pour la catégorie », sourit-il.

« J’ai la faculté de m’adapter à toutes les situations »

Pour faire la différence, le Tricolore, qui a pu s’entraîner à sa guise dans la mesure où il est à son compte, entend miser sur sa vitesse de bras et sa technique qu’il estime supérieures à celles de son opposant. Pour le reste, il s’agira « d’imposer un bras de fer même si je suis aussi capable de boxer en reculant pour mieux contrer, suggère-t-il. En fait, j’ai la faculté de m’adapter à toutes les situations sur le ring. Je n’ai pas d’appréhension particulière d’autant que je pense que c’est un rival à ma portée. Je prends ce combat comme les autres. On va faire le boulot. Et puis c’est une belle opportunité de monter dans les classements mondiaux. »