Braïk and co font le show

Partager cet article sur 
Retour aux actualités

 

L’ancien boxeur de Saint-Maur, Aghilas Braïk, a conclu un gala spectaculaire, au cours duquel personne n’a joué le rôle de simple sparring-partner.
 
 
Aghilas Braïk a encaissé quelques gauches puissantes, mais cela ne l'a pas empêché de l'emporter. Photo Mikaël Bataille
 
Le gala du Boxing-Club castelroussin a alterné les combats amateurs et professionnels, samedi soir. Et ce, dans une salle Pierre-Jablonsky pleine comme un œuf. Après le premier combat professionnel remporté par Possiti (Joué-lès-Tours) devant le Parisien Buval, le deuxième duel mettant aux prises deux boxeurs pro a opposé Romain Couture (Dreux) et Youssef Benyahya (Paris). Chacun a vacillé sans tomber. Le Parisien est donné vainqueur par deux juges sur trois (39-37, 38-38, 39-37). Retour aux amateurs avec le combat suivant : un derby entre le Castelroussin Vincent Alonso et l'Issoldunois Joris Parsat. Ce dernier fait preuve d'une belle agressivité et asphyxie le boxeur du BCC, malgré les consignes incessantes données par Sofien Bahi. Les juges déclarent logiquement vainqueur le combattant d'Issoudun. Le clou du spectacle, c'est le quart de finale du Tournoi de France, entre le Berruyer et Castelroussin Aghilas Braïk, et le Parisien Nicolas Ladias, ultime combat de la soirée. Malgré l'heure avancée, Jablonski n'a pas désempli, et les spectateurs ont bien fait de patienter. Les « Aghilas, Aghilas ! » de ses supporters accompagnent le début de combat de Braïk, formé à Saint-Maur et qui boxe pour la première fois dans cette salle.
 
Braïk un Castelroussin vainqueur à Châteauroux
 
La première reprise s'apparente à un round d'observation, plutôt logique puisque le boxeur aujourd'hui à Bourges combat pour la première fois en six reprises (contre quatre auparavant) et est donc dans la gestion. Braïk est plus offensif dans le deuxième round, même si Ladias fait parler sa garde. Il parvient tout de même à passer plusieurs droites qui ébranlent son adversaire. Les débats s'équilibrent dans la troisième. Les crochets du gauche de Ladias se font plus précis. L'attitude d'Aghilas est plus mordante mais la boxe du Parisien est chirurgicale. La dernière reprise est enlevée. Chacun des deux boxeurs essaie de faire (très) mal. Les chants de ses fans poussent Braïk mais Ladias n'est pas en reste. Le verdict est serré : l'un des juges donne Braïk (59-55), un autre Ladias (58-56), mais le jugement du dernier sacre Braïk (58-56). Le Berruyer s'impose de justesse et participera aux demi-finales du Tournoi de France. « C'était un bon boxeur, expérimenté, qui savait bien bouger, reconnaît Aghilas. Il avait douze combats, huit victoires dont trois K.-O., il a assumé son palmarès. Je n'avais jamais boxé ici, repartir avec une victoire en quart de finale à Châteauroux, c'est magnifique ! » Le bonheur se lisait autant sur le visage de Braïk que sur celui de son coach, Farid Boudelli : « On est satisfait, c'était la première fois en six rounds avec du public, le facteur du palpitant rentre en jeu. On ne peut pas dire qu'il est amoché, à part deux-trois bleus ! Il s'est assagi, il est moins fougueux qu'avant ». En demi-finale, le Berruyer retrouvera le Parisien Kalilou Dembélé, un boxeur face à qui il avait concédé le nul l'année dernière, le seul d'une carrière pro jusqu'ici jalonnée de succès.
 
Retrouvez le gala en vidéo sur le site Internet de La Nouvelle République : www.lanr.fr/videos36
 
Par : Sébastien Bourcier
 
Source : La Nouvelle République

 

 

 

Découvrez aussi
crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram