Ségolène Lefebvre fin prête

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La Nordiste (14 v) est sereine à l’heure d’honorer le rendez-vous le plus important de sa carrière. Arrivée à maturité après avoir franchi patiemment une à une les étapes, elle tentera de s’emparer de la ceinture vacante WBO des super-coqs, ce samedi, à Douai, face à la Mexicaine Paulette Valenzuela (13 v, 1 d).

« J’aborde cette échéance positivement. Je me sens bien. Bien sûr, il faudra le gagner, ce championnat, mais, au final, ce n’est que du bonheur. Malgré tout, on avance », se félicite la Française. Sous contrat avec la société de promotion MTK, elle s’est donc vu proposer cette opportunité mondiale qu’elle s’est empressée d’accepter. Son entraîneur, Robert Pantigny, et son club de Douai ont fait le reste en organisant cet événement de taille. Pour cela, il a fallu rameuter les partenaires publics, notamment la Mairie et le Département, mais également une myriade de sponsors privés qui ont apporté leur écot.

« J’ai mis les gants, en Belgique, avec Delfine Persoon »

La Tricolore mérite plus que jamais d’avoir cette chance planétaire, elle qui, jusque-là, a engrangé les ceintures en WBF, IBO et, dernièrement, celle WBC silver conquise le 28 mai, aux dépens de la Serbe Jasmina Nad. Cette fois, c’est donc dans une fédération majeure qu’elle aura le loisir de faire montre de l’étendue de son indéniable talent. Sa panoplie technique sera sans nul doute un atout précieux contre une adversaire plus petite, issue des poids coqs et qui, autant par caractère que par nécessité, s’efforcera d’avancer sans cesse, de mettre du rythme et d’imposer la bagarre pour casser la distance et dérégler la belle mécanique de la Douaisienne. Cette dernière sait à quoi s’en tenir : elle devra maintenir en respect sa rivale, la contrer dès que possible et désaxer pour ne pas se laisser engluer dans un mano a mano de près ponctué d’accrochages qui, inévitablement, la desserviraient.

« Je suis confiante car la préparation s’est bien passée. J’ai notamment mis les gants, en Belgique, avec Delfine Persoon. Lorsque l’on fait des séances de sparring avec une telle boxeuse et que l’on n’est pas larguée, c’est forcément rassurant. Cela m’a fait progresser. Néanmoins, je suis toujours méfiante car on ne sait jamais ce qu’il peut se passer sur un ring. En outre, non seulement la Mexicaine est vaillante mais elle n’est pas mauvaise techniquement », nuance Ségolène Lefebvre qui attend impatiemment son heure de gloire. « Disputer le titre en WBO fera taire les gens qui aiment bien parler », sourit-elle. A bon entendeur.

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