Pas de trêve Arsen Goulamirian

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Il y a six semaines, le Français (25 v) défendait victorieusement sa ceinture de super champion WBA des lourds-légers en dominant, par KO (4e), l’Australien Kane Watts dans une AccorHotels Arena qui avait fait le plein. Le voilà qui remet le couvert, ce samedi 28 avril, à Marseille, face au Moldave Constantin Bejenaru (14 v). Un rival dont il convient de se méfier.

Après son probant succès devant l’Aussie, il y a moins de deux mois, le natif d’Erevan s’était accordé une petite semaine de vacances avant de reprendre du collier et de refaire ses gammes dans les montagnes californiennes de Big Bear Lake. A voir sa ceinture abdominale sculptée lors de la pesée, qui contrastait avec celle, guère dessinée, de son opposant du soir, on se doutait que le tenant n’avait pas chômé sous la férule de son coach et mentor, Abel Sanchez. De toute façon, l’homme est plutôt un stakhanoviste de l’entraînement. « Mentalement et physiquement, il est prêt », a assuré, à propos de son protégé, le technicien américain.

Le Tricolore, qui aura avec lui la communauté arménienne de la cité phocéenne, a faim de duels, lui qui a avait dû patienter un an et des poussières, du 20 octobre 2018 au 15 novembre dernier, avant de remonter sur un ring, ses adversaires successifs renonçant au pied du mur. « J'ai l'envie, a-t-il martelé lors de la conférence de presse. Je suis resté inactif, bloqué durant six à sept mois. Et puis je ne voulais pas rester sur un combat qui n'avait duré que quatre rounds. Je voulais bien finir 2019 et bien préparer 2020. »

« Un passage obligé pour chercher un nouveau titre de champion du monde »

Pour cela, il devra, bien sûr, ne pas négliger son contradicteur, gaucher, dur au mal, technique et que certains verraient bien créer la surprise. « Pour moi, la boxe est comme un jeu d'échecs. La façon dont tu bouges tes pions détermine l'issue du combat », a expliqué le Moldave. « Les grands spécialistes regardent mais, sur le ring, ils n'ont jamais pris une droite », a répliqué Arsen Goulamirian. Qui n’ignore pas que la partie est loin d’être gagnée d’avance : « Constantin Bejenaru est un boxeur que je connais depuis longtemps, depuis les amateurs. Il est vaillant, rapide de bras et aime aller à la guerre. Je sais à quoi m'attendre. » « Les deux boxeurs vont vouloir marquer leur terrain. Bejenaru ne vient pas pour subir ou pour chercher à travailler en contre. Il va venir pour imposer son rythme et poser sa boxe. Il bouge énormément, il a un bon jeu de jambes et il est très rapide en frappe. Ce sont des paramètres très importants. Arsen en est conscient et le prend au sérieux. Le Moldave possède une expérience et une assurance de très haut niveau. C’est un passage obligé pour chercher un nouveau titre de champion du monde », a expliqué le promoteur Sébastien Acariès et organisateur de la soirée.

En cas de succès, le super champion WBA devra probablement donner sa chance à son challenger, le Russe Aleksei Egorov (10 v), avant de songer à unifier les ceintures.

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