BC Fontaines : Un baptême inoubliable

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Le boxeur franco-camerounais Hassan N’Dam N’Jikam, une pointure mondiale, est venu vendredi au BC Fontaines, qui inaugurait ses nouveaux équipements.

Ce sont toujours des moments de magie, quand la rencontre se fait. Pour le Boxing Club des Fontaines, c'est arrivé vendredi dernier, dans la salle chaleureuse mise à disposition du club et nichée au cœur du quartier. Des jeunes aux yeux émerveillés étaient réunis pour saluer et échanger avec l'une de leurs idoles, un champion comme on en trouve peu. Et Hassan « El Fenomeno » N'Dam N'Jikam a donné de son temps sans compter, il a distribué petits mots charmants, dédicaces, conseils et accolades.

Star généreuse… et star de l'ombre

Hassan a les pieds sur terre même si son jeu de jambes est des plus aériens sur les rings du monde entier, et que sa boxe tutoie les sommets du noble art. D'ailleurs, il est aujourd'hui le challenger officiel pour la ceinture mondiale IBF, chez les poids moyens. C'était la star de la soirée, mais pas une seconde il ne s'est comporté en tant que tel. Il était d'ailleurs venu seul, en toute simplicité. La star de l'ombre de sa venue, celui qui veille depuis des années à ce que les gamins comme les plus grands du BC Fontaines soient des plus respectueux et véhiculent, ou même transmettent, les valeurs de travail, de partage, d'ouverture d'esprit et de respect, c'est Nedjid El Baja.

Nedjid n'a pas tiré la couverture à lui, il ne le fait que très rarement. Il était heureux d'offrir ces moments inoubliables aux licenciés du club, de saluer l'arrivée de ce matériel flambant neuf qui va permettre de boxer dans de bonnes conditions. C'était un rayon de soleil au centre d'un jour sombre pour la France. Il y avait d'autres champions tourangeaux, Brice Guidon et Sébastien Billard, l'adjoint aux sports de la ville de Tours Xavier Dateu, aussi. Le message a dû passer que la boxe est un sport clé pour améliorer le lien social, et contribuer à la construction identitaire d'une jeunesse qui peut parfois s'égarer, faute de pouvoir se projeter.

Par Sylvain Taillandier

Source : La Nouvelle République

 

 

 

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