Le Saint-Quentinois Tony Averlant a conservé sa ceinture WBF des mi-lourds, vendredi à domicile. Mais à 31 ans, il pourrait rester sur ce succès.
Lors d’un combat âpre, Tony Averlant a sû faire la différence face à l’Américain Shawn Miller. Il conserve ainsi son titre de champion du Monde
Le combat a été très intense et la victoire n’en est que plus belle. Au bout de douze reprises engagées, Tony Averlant, monstre de courage et d’abnégation, a conservé son titre de champion du monde mi-lourds WBF dans un palais des sports archi-comble. À 31 ans, ce dernier a démontré qu’il était un boxeur d’exception. En gentleman du ring qu’il est, Tony Averlant a d’ailleurs dédié « sa victoire au petit ami de sa cousine qui s’est suicidé il y a quelques jours. Je pense fort à elle », a-t-il ajouté. Puis il est revenu très rapidement sur son combat victorieux avant d’évoquer son avenir.
Un ultime combat ?
Tous, sans exception, souhaiteraient voir le boxeur saint-quentinois défendre une nouvelle fois son titre WBF. Tous, sauf peut-être les personnes à qui Tony Averlant, comme il le dit « a fait des promesses ». Mais quelles promesses a-t-il tenu et surtout à qui ? À cette question l’Axonais n’a pas souhaité y répondre. Il a rapidement embrayé. « Je commence à prendre de l’âge. Je ne peux pas tout faire, j’ai un métier qui me prend du temps. Mon plus grand souhait était de remplir le palais des sports Pierre-Ratte et je l’ai réalisé. J’ai marqué un peu l’histoire à Saint-Quentin et j’en suis terriblement fier », lâche ainsi le mi-lourd. Un discours qui laisse entendre que son avenir dans la boxe s’écrit en pointillés. Pas si sûr pourtant, l’euphorie de la victoire passée et avec le recul nécessaire, le Saint-Quentinois prendra une décision mûrement réfléchie. « On verra dans les semaines à venir. Beaucoup de choses entrent en ligne de compte. Je donnerai dans quelque temps ma réponse officielle », confie Tony Averlant. Pour le moment, ce dernier va s’accorder du repos. Un repos mérité. « Je vais profiter de mes amis. Passer du temps avec la famille et savourer cette belle victoire », conclut-il. Savourer avant de se remettre au travail pour un ultime combat ? Telle est la question…
Par Romain Denizart
Source : L'Aisne Nouvelle