L’invaincu Marseillais (26 v, 2 n) sera à l’affiche le 3 mai à la Kingdom Arena de Riyad (Arabie saoudite) pour un combat revanche face au Mexicain Jaime Munguia (44 v, 2 d).

La carrière du jeune Français connait un sérieux coup d’accélérateur depuis l’énorme surprise qu’il a créé au Mexique en novembre dernier. Sa performance a eu un tel impact dans le monde de la boxe mondiale que son nom a été évoqué avec celui de William Scull pour rencontrer la superstar Saul Canelo Alvarez, même si ce sera finalement le Cubain qui aura le redoutable honneur de défier le champion Mexicain pour une unification des quatre ceintures mondiales (WBC/WBA/IBF/WBO) des poids super-moyens.  

Le promoteur Saoudien Turki Alalshikh, qui a organisé quelques-uns des plus grands évènements boxe de ces trois dernières années, n’a pas eu de mal à convaincre Jaime Munguia de se déplacer pour cette revanche avec Bruno Surace. Une délocalisation qui n’est pas pour déplaire au Français qui rêvait de boxer un jour dans une soirée d’un tel standing. " On a signé il y a seulement quelques jours, je suis très content et impatient de faire cette revanche" indique Bruno Surace. Jaime Munguia aura à cœur de montrer que son revers était un accident alors que Bruno Surace voudra confirmer que son premier succès était dû à son seul talent. Il apparait probable que le Mexicain sera prudent et se méfiera mais sa boxe est basée sur l’offensive et son style rouleau compresseur, peu soucieux de ses moyens de protection, devrait reprendre le dessus au fil des rounds. Dans les deux cas de figure, « Superbrunello » dispose des atouts nécessaires pour contrer son adversaire.

Le jeune Français qui a repris l’entrainement, va maintenant entamer une grosse préparation pour ses retrouvailles avec le Mexicain. " Une partie de ma préparation va se dérouler en France et une autre en Angleterre avec Connor Benn ".  

    

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end de février 2025.

En super-welters, Ahmed El Mousaoui (36 v, 6 d, 1 n) a battu Benoit Demik (10 v, 4 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.

En super-moyens, Soren Defauconpret (4 v) a battu le Monténégrin Djordje Smolovic (2 v, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 3e round.

En poids moyens, Damien Lacoudray (3 v, 4 d, 4 n) s’est incliné par KO au 2e round devant le Kossovar Liridon Koxha (6 v, 1 n).

En super-légers, Bilel Moutassim (3 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 4e round face au Serbe Miroslav Ivanovic (10 d).

Le super-légers Mohamed Mimoune (24 v, 7 d) a a subi sa 1ere défaite avant la limite en s’inclinant par arrêt de l’arbitre au 2e round devant le Canadien Movladdin Biyarslanov (18 v). Mohamed Mimoune a posé brièvement les gants au sol suite à un large crochet de Movladdin Biyarslanov qui lui a valu d’être compté à la seconde reprise. Le Canadien a accéléré et décoché des crochets des deux mains, le Français a laissé passer l’orage en se protégeant mais en omettant de répliquer provoquant ainsi l’arrêt de l’arbitre.

En super-moyens, l’invaincu Moreno Fendero (9 v) a une nouvelle fois montré son talent en étant le premier boxeur à battre avant la limite, le solide Albanais Edison Demaj (13 v, 4 d, 1 n). Il a envoyé son adversaire au tapis avec un crochet gauche sur le haut du crane au 1er round avant de récidiver avec un direct du gauche dés l’entame du 3e round. Le jeune Français a accéléré et placé un terrible crochet gauche, l’Albanais s’est relevé au compte de 9 mais l’arbitre a stoppé le combat.

En poids légers, Keshan Jacoby Koaly (6 v, 2d, 1 n) s’est incliné aux points (78-73, 78-73, 77-74) devant le Canadien Avery Martin Duval (13 v, 1 n).

Initialement, quatre boxeurs Français devaient figurer au programme de cette réunion Canadienne. Malheureusement pour le poids lourd David Spilmont, son adversaire, l’Ouzbek Bakhodir Jalolov n’a pas été autorisé à boxer pour raison médicale.

En super-légers, Emilie Sonvico (3 v) s’est imposé par décision majoritaire (58-56, 59-55, 57-57) devant Elsa Hemat (5 v, 11 d, 2 n).

En super-moyens, (5 v, 13 d) s’est imposé devant le Tchèque Patrik Baros (2 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.

Photo ©Facebook Rémi Scholer

Le poids lourd-légers Jean_Jacques Olivier (15 v, 4 d, 2 n) s'est incliné par KO à la 1ere reprise devant l'invaincu Belge Michiel Partoens (8 v).

En mi-lourds, Mickael Diallo (21 v, 1 d, 2 n) qui a remplacé au pied levé l’Ecossais Willy Hutchinson s’est incliné aux points (98-92, 98-93, 97-94) devant le puncheur Anglais Zach Parker (25 v, 1 d) dans un combat en dix rounds. Le Français n’a jamais réussi à mettre sa boxe en place face à un adversaire qui a utilisé tous les stratagèmes pour le neutraliser, accrochages en série et tête en avant. Les deux hommes ont été coupé suite aux coups de tête répétés du Britannique. Le Français doit maintenant rencontrer le Serbe naturalisé Américain, Radivoje Kalajdzic (29 v, 3 d) le 8 mars à Long Beach (USA).

Le champion de France des poids moyens, Sofiane Khati (18 v, 5 d) a battu l’Anglais Nathan Heaney (18 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 7e round.

Ce samedi soir à Manchester, le champion de France des poids moyens (18 v, 5 d) s'est emparé de la ceinture WBA continental des poids moyens en battant l'Anglais Nathan Heaney (18 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 7e round.

Sofiane Khati a frappé un grand coup sous les yeux ébahis du légendaire Franck Warren, organisateur de la soirée et promoteur du champion Britannique. Le Français a réalisé une grande prestation en montrant d’étonnantes facultés d’adaptation et une boxe efficace pour venir à bout d’un adversaire côté Outre-Manche.

Pas de round d’observation dans ce combat, les deux hommes échangeaient quelques directs du bras avant et la tension montait immédiatement. Poussé par son public, l’Anglais avançait et plaçait une droite, Sofiane Khati ne restait pas dans l’axe et se déplaçait latéralement. Le combat était commencé depuis trois minutes et le Nivernais montrait déjà une sérénité à toute épreuve, il se permettait d’esquiver les charges adverses par un pas de retrait, la droite de Nathan Heaney échouant souvent à quelques centimètres de sa cible. Le champion de France utilisait le contre à merveille, quand l’Anglais déclenchait, il lançait son crochet gauche et faisait mouche. Nathan Heaney continuait d’attaquer mais il ne surprenait pas son adversaire qui répliquait du tac au tac. La variété des frappes et la vitesse d’exécution du Français prenaient le dessus sur l’activité du Britannique. A la quatrième reprise, une droite de Sofiane Khati provoquait un début d’hémorragie nasale, le Français durcissait et il ébranlait son adversaire avec un crochet gauche au menton.

Dès lors, le champion Anglais apparaissait moins fringant alors que Sofiane Khati mettait son emprise sur le combat, il accompagnait les coups et contre attaquait durement, son direct du bras avant claquait à la face de son rival du soir qui commençait à être éprouvé. La sixième reprise confirmait la domination de Sofiane Khati, il se montrait patient et ne commettait pas d’erreurs, son crochet gauche jaillissait toujours aussi vite, Nathan Heaney avait encore quelques réactions mais le Français maitrisait son sujet. Au septième round, le protégé de Tarek Kaidouri plaçait une accélération, sa droite faisait voler le protège-dents de son adversaire, il enchaînait et l’Anglais allait au tapis. Compté, puis ramené dans son coin pour remettre son protège-dents, gagnant au passage quelques précieuses secondes, Nathan Heaney ne résistait pas à la seconde accélération du Français qui le touchait sous tous les angles, contraignant ainsi l’arbitre à stopper le combat.

Cette magnifique victoire vient récompenser un talentueux boxeur qui n’hésite jamais à relever les défis pour aller de l’avant, à 32 ans, la côte de Sofiane Khati n’a jamais été aussi élevée, ce qui devrait le faire progresser dans les classements Européens et mondiaux.     

Ce jeudi 6 février au Casino de Montréal, quatre boxeurs Français seront au programme d’une grande réunion Canadienne qui sera diffusée aux USA via le réseau ESPN.

Le gros morceau, au sens large du terme, sera pour David Spilmont (16 v, 8 d, 1 n). Le sociétaire du CP Fourmisien cher à Jim Bastient sera opposé à l’Ouzbek Bakhodir Jalolov (14 v), double champion du monde amateur et Olympique. Le gaucher Ouzbek est sur une série de 74 victoires consécutives depuis 2018, date de son dernier revers. Il a remporté ses quatorze combats professionnels avant la limite et beaucoup de spécialistes mondiaux prédisent que Bakhodir Jalolov sera le futur champion du monde professionnel. L’ex champion de France de la catégorie reine est conscient que la tache s’annonce ardue, il s’est préparé avec le sérieux qui le caractérise pour bien figurer et déjouer les pronostics qui le désignent comme étant une simple formalité pour l’épouvantail Ouzbek.  

Mohamed Mimoune (24 v, 6 d), licencié au Boxoum, sera opposé en 10 rounds à l’invaincu Movladdin Biyarslanov (17 v). Bien que favori pour conserver sa ceinture Nord-Américaine (NABAF) des poids super-légers, le Russo Canadien n’a encore jamais été confronté à un boxeur du calibre du Toulousain. « The Problem » est un remarquable technicien difficile à manœuvrer, précis et doté d’un excellent coup d’œil, il prend très peu de coups, ce qui explique en partie sa longévité. Dans ce combat entre gauchers, le Français devra se méfier du puissant bras arrière de Movladdin Biyarslanov qui semble malgré tout friable en défense. Une victoire de Mohamed Mimoune ne constituerait pas une surprise tant l’ex champion d’Europe a prouvé par le passé qu’il savait s’adapter à tous types d’adversaires.

En super-moyens, Moreno Fendero (8 v) poursuit son apprentissage dans les rangs professionnels. Auteur d’un sans faute lors de ses huit premières sorties, il aura face à lui l’Albanais Edison Demaj (13 v, 3 d, 1 n), un solide adversaire de 32 ans. Jamais défait avant la limite, Edison Demaj constituera une montée en adversité pour le jeune et talentueux Français basé au Canada.

Le dernier tricolore en lice sera le boxeur du Niss Noble Art Team Guillerme, Keshan Jacoby Koaly (6 v, 1 d, 1 n) qui sera opposé à l’invaincu Canadien Avery Martin Duval (12 v, 1 n) dans un combat conclu en huit reprises.  

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de février 2025.

La performance de cette soirée est à mettre au crédit du jeune poids plume du BC Roubaisien, Djamal Hadjab (8 v) qui a mis KO au 5e round l’ex champion de Belgique des légers Leonardo Strynckx (10 v, 2 d).

En welters, Younes Mehidi (8 v, 7 d, 1 n) s’est incliné par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) devant l’ex challenger Européen Meriton Karaxha (32 v, 9 dn, 4 n).

En super-plumes, Anthony Deloffre (8 v, 2 d, 1 n) et le Belge Angelo Turco (9 v, 36 d, 4 n) se sont quittés sur une décision de match nul partagé (58-56, 56-58, 57-57).

En super-légers, Oshin Derieuw (20 v) est demeurée invaincue en battant aux points (80-72, 80-72, 79-73) la Marocaine Mahjouba Oubtil (5 v, 5 d, 2 n).

Diego Natchoo (30 v, 3 d, 5 n) est devenu champion EBU Silver en battant le Roumain Florin Cardos (23 v, 7 d) par abandon à l’appel du 3e round. Compte rendu ICI

Le poids welter, Bastien Grillon (1 d) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire aux points (39-37) face à Yoann Rhodier (4 d).

En welters, Enzo Tchina (4 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Davit Robakidze (1 v, 1 d).

En super-moyens, Samuel Cavret (7 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 58-56, 58-56) le Géorgien Sandro Jajanidze (12 v, 35 d, 2 n).

Hier soir au palais des sports d'Agde, l'Agathois (30 v, 3 d, 5 n) s'est emparé du titre EBU Silver des poids moyens en battant le Roumain Florin Cardos (23 v, 8 d) par abandon au 3e round.

L’ex champion de France s’est montré expéditif en forçant son adversaire à l’abandon après six minutes passées sur le ring face à lui. « Diego a démarré prudemment, confie Frédéric Patrac son entraineur, il a observé et mis une droite à la fin du premier round. A la seconde reprise, il a encore placé sa droite et le Roumain a été acculé le long des cordes, Diego a accéléré et suite à une droite et un enchainement, Florin Cardos a posé un genou au tapis Le Roumain s’est plaint d’une douleur à l’épaule et il a abandonné à la minute de repos ».

Avec cette victoire express, le Français a rempli son contrat et surtout, il a conquis cette ceinture EBU Silver synonyme de classement parmi les quatre premiers poids moyens Européens. Le parcours pour en arriver à ce résultat n’a pas été simple pour le Boxing Olympique Agathois qui a relevé le défi et réussi le pari de mettre en place ce championnat Silver du Vieux Continent en un mois après l’annulation de la défense du titre entre Bruno Surace et Diego Natchoo qui devait se dérouler à Aix-en-Provence. Un exploit dont Frédéric Patrac se dit fier, « nous devions rencontrer l’Italien Dario Morello, il s’est désisté et nous sommes rabattus sur Florin Cardos. C’est une grande satisfaction d’être parvenus à organiser cela dans un délai aussi court, nous n’avons pas de promoteur et pourtant ça marche. Le public a répondu présent et tout s’est bien passé ». Après Florian Montels sacré en super-coqs l’année dernière, Frédéric Patrac devient le premier Français ex champion d’Europe, à amener deux de ses élèves au titre EBU Silver en tant qu’entraineur.  

Le titre à peine arrivé dans l’escarcelle que déjà la question de l’avenir est posée. L’entraineur Agathois et ses frères, ne se sont pas encore prononcés mais Frédéric Patrac aime rappeler que Diego Natchoo ne s’est jamais dérobé face à ses obligations et encore moins devant un potentiel adversaire. En tout état de cause, Dario Robello devrait être son premier challenger, à moins qu’une opportunité à l’étage au-dessus (EBU) ne se présente. A bientôt 33 ans, le nouveau champion EBU Silver est au sommet de son art, il ne compte pas s’arrêter en si bon chemin.    

Ce samedi 25 janvier à Notthigham, Walid Ouizza (19 v, 3 d) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 1er round devant l'invaincu Anglais Dalton Smith (17 v) pour les titres Européen (EBU) et WBC Silver des poids super-légers.

L'Audonien et son staff savaient que la tâche serait compliquée face au n°2 WBC mais ils n'avaient probablement pas imaginé un tel scénario catastrophe. Walid Ouizza est un solide boxeur qui n'avait jamais été envoyé au tapis et sa valeur et son sérieux ne sont plus à démontrer. Il n'y a pas eu d'affrontement car le Français n'a pas eu le temps d'entrer dans le combat, cueilli à froid dés le 1er round, il a été arrêté par l'arbitre. Dès les premiers échanges, Walid Ouizza semblait tendu, il allongeait son bras avant et restait bien protégé derrière sa garde haute. Dalton Smith passait de courtes frappes sèches, le Français démarrait prudemment et observait, le frappeur Anglais plaçait une brusque accélération avec un coup à la poitine puis une série des deux mains ponctuée par une droite qui envoyaient Walid Ouizza au tapis.

Surpris et sonné, le Français se relevait mais Dalton Smith ne le lâchait pas et il décochait un terrible crochet gauche à la mâchoire, Walid Ouizza se retrouvait au sol une seconde fois et l'arbitre stoppait le combat.

Les finales des championnats de France amateur élites hommes et femmes se déroulent ce samedi à Boulazac Isle Manoire. Retrouvez ci-dessous les résultats en direct.

-54 kg : Melissa Bounoua (Action Boxe) bat Cyndelle Bachelet (Noble Art de Rouen) - 4/1

-57 kg : Sthélyne Grosy (Boxing Lyon United) bat Marianne D'Antuono (Boxing Athletic Paris 9) - 5/0

-63 kg : Lisa Nouiceur (Club ATH Mun de Bordeaux) bat Imen Boucetta (El Baja Boxing Académie de Tours) - 5/0

-75 kg : Solana Ayivi (NSM Boxing Club) bat Tallya Brillaux (Red Star Champigny) - 4/1

-66 kg : Sisley Tatoguem Wabo (Ring Paris 14e) bat Leana Khalili (US Fontenaysienne) - 5/0

-70 kg : Shannon Touré (Le Labo) bat Andréa Badin (Noble Art Boxing Vulpillien) - 5/0

-60 kg : Ashley Rabereau (Blagnac Boxing Club) bat Faesia Idan (Ring Paris 14e) - 3/2

-52 kg : Rim Bennama (Blagnac Boxing Club) bat Kaelya Mopin (Boxing Club Garges) - 5/0

-50 kg : Mayssoun Bourega (Bron Boxing Academy) bat Maloway Canlers (Royan Océan Club Boxe) - 5/0

-48 kg : Gloria D'Almeida (Boxing Club Garges) bat Florence Foudrain (Ring Paris 14e) - 5/0

-92 kg : Kévin Kuadjovi (USSAP) bat Sami Diguerher (Tregor Boxing) - 4/1

-86 kg : Abdoulaye Traoré (Bobigny B93) bat Kandoro Soukouna (Entente Sportive de Vitry sur Seine) - 3/2

-60 kg : Sandro Spica (Boxing Club La Stella) bat Yacine Ettouir (Association Sportive Clermont) - 5/0

-80 kg : Yojerlin Cesar (Boxing Lyon United) bat Salim Benhebba (Dule Choc Power) - 5/0

-63,5 kg : Djamel Djemmal (ABC Roubaisien) bat Mohamed Ounai (Boxing Club Ebam) - 5/0

-57 kg : Selim Bouaita (Boxing Sports Louvroil) bat Ryan Bieou (Boxing Club Villeneuve-Ablon) - 4/1

-54 kg : Bilal Benali (US Bergeracoise) bat Roulio Gaucher (RO Saint-Sébastien sur Loire) - 5/0

+ 92 kg : Georcy Taty Bouanga (Fight Industrie) bat Moustapha Diop (USSAP Boxe) - 4/1

-75 kg : Hassana El Qadmi (Boxing Club Behren) bat Bambo Guirassy (Lille Ring United) - 3/2

-71 kg : Ramzy Mekhalef (Boxing Club Oullinois) bat Saad Anki (Le Vaisseau Fameck) - 4/1

-67 kg : Ismaël Lamghari El Kossori (Bobigny Boxing 93) bat Kévin Aveline (Boxoum) - 4/1

-51 kg : Idir Boubakar Wauters (Boxing Sports Louvroil) bat Benjamin De Neiva (Boxing Académie Brive) - 5/0

Marcel Cerdan Junior s’est éteint ce vendredi matin à l'EHPAD d'Issy-les-Moulineaux, il avait 81 ans.

Le fils ainé de la légende des poids moyens n’était pas destiné à devenir boxeur car son champion de père ne souhaitait pas que ses enfants pratiquent la boxe. Originaire de Casablanca où il vivait avec sa mère et ses fréres, il vint à Paris en 1958 pour suivre ses études. Hébergé chez Edith Piaf, Marcel junior débuta sa carrière amateur en 1960 à la salle Wagram de Paris. Après un honnête parcours amateur, il passa dans les rangs professionnels quatre ans plus tard où il disputa 63 combats (56 victoires dont 18 avant la limite pour 4 défaites et 3 matchs nuls). Excellent technicien et grande vedette de la boxe sauf pour certains admirateurs nostalgique du père qui ne pouvait s’empêcher de le comparer à son célèbre géniteur.

Photo ©Bernard Papon - Presse Sports

Marcel Cerdan Jr se produisit au mythique Madison Square Garden en 1970 et s’il s’inclina aux points face au Canadien Donato Paduano, il constata avec une fierté et émotion que le nom de celui qu’il adulait tant était encore très présent dans la mémoire des fans New-Yorkais. En 1970, il échoua lors de sa seule tentative à devenir champion de France des poids welters devant Robert Gallois, un très bon boxeur à qui il avait infligé sa première défaite cinq ans auparavant. Il se retira des rings avant d’effectuer un retour pour un seul combat trois ans plus tard.

Marcel Cerdan Jr consacra énormément d’énergie à faire vivre le souvenir d’un père qu’il vénérait. Quand Patrick Dewaere mit fin à ses jours en 1982, Claude Lelouch fit appel à lui pour tenir le rôle de son père dans le film Edith et Marcel qui retraçait l’histoire d’amour entre les deux stars.

Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Marcel Cerdan Junior.

Ce vendredi soir en Italie, Mohamed Kani (23 v, 5 d) a perdu son titre EBU Silver des poids super-légers en s'inclinant par décision partagée (113-115, 113-115, 116-115) devant l'Italien Charlemagne Metonyekpon (16 v, 1 d).

Le challenger se portait à l’offensive d’entrée, s’inspirant probablement de son compatriote Pietro Rossetti qui avait détrôné Mohamed Kani de son titre EU des poids welters il y a deux ans dans la capitale de l’Hérault. Le Montpelliérain ne tombait pas dans le piège et il esquivait les frappes avant de répliquer avec son bras arrière.

L’Italien persistait au 2e round, il martelait les flancs du Français avec ses crochets des deux mains, le champion ne desserrait pas sa garde haute sauf pour remiser avec son direct du gauche à la face avant de doubler son crochet droit. Mohamed Kani dominait les débats, sa technique supérieure lui permettait de maitriser un adversaire offensif mais brouillon. Le Français contrait avec une certaine aisance les velléités de son adversaire quand il ne le mettait pas dans le vent par une de ses flamboyantes esquives. Le premier tiers du combat était à l’avantage du tenant du titre, Charlemagne Metonyekpon ne trouvait pas la solution, il était même dominé à mi-distance qui constitue habituellement son terrain de prédilection. Malheureusement pour Mohamed Kani, il était ouvert au front à la fin du 4e round, juste au-dessus de l’arcade gauche, suite à un choc de têtes.

Le Français redoublait d’efforts à la reprise suivante en acceptant la confrontation de près, sa blessure saignait et l’arbitre demandait l’avis du médecin. Dès lors, Mohamed Kani semblait moins serein, il prenait des risques et encaissait une droite, la première en six rounds disputés. Les deux boxeurs échangeaient tête contre tête, le Français plaçait un uppercut puis une droite. Le challenger ne faiblissait pas mais ses attaques demeuraient décousues et surtout il était dangereux en se jetant tête en avant, une attitude qui provoquait un certain agacement côté tricolore. Le champion en titre répliquait, ses coups nets, bien que manquant de puissance, semblaient pouvoir le mettre à l’abri d’une déconvenue. Pourtant rien n’était acquis et l’incertitude régnait quant à l’interprétation des juges, le bras avant du boxeur coaché par Mehdi Oumiha n’empêchait pas son adversaire d’avancer et de délivrer ses larges coups des deux mains. Des frappes brouillonnes qui ne mettaient pas en difficulté Mohamed Kani mais qui auront certainement fait pencher la balance au moment du décompte final. A partir du 6é round, le combat s’était équilibré, avec d’un côté la précision et la technique de Mohamed Kani et de l’autre, la fougue désordonnée mais spectaculaire du challenger. Au 11e round, la coupure du Français saignait de plus belle et le médecin était à nouveau sollicité.

Mohamed Kani contenait les dernières attaques adverses et remisait, le verdict était long à tomber. Le Français s’inclinait par la plus petite des marges, la blessure survenue à la fin du 4e round, alors qu’il maitrisait et dominait le combat, constituant probablement un tournant dans ce championnat EBU Silver.

crossmenu
linkedin facebook pinterest youtube rss twitter instagram facebook-blank rss-blank linkedin-blank pinterest youtube twitter instagram