Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end d'Avril 2025.
Trois poids moyens, un plume et un poids lourd, licenciés à la FF Boxe, participaient au WBC Boxing Grand Prix dans la capitale Saoudienne. Cette compétition mise sur pieds par Mauricio Sulaiman and Turki Alalshikh est réservée aux boxeurs ayant au maximum 26 ans et ayant disputé moins de 15 combats professionnels. Ce Grand prix WBC concerne quatre catégories de poids : les plumes, les super-légers, les moyens et les poids lourds. Chaque division de poids regroupe 32 boxeurs et ce grand tournoi mondial se déroulera en cinq étapes, les prochains rendez-vous sont fixés en juin, août, octobre et la grande finale se tiendra au mois de décembre. Les combats sont conclus en six reprises de trois minutes.
Toujours en plumes, Djamal Hadjab (8 v, 1 d) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 6e round devant l'Ouzbek Ayubkhon Bakhtiyorov (7 v). Le Français est allé au tapis au 1er round.
En poids moyens, Ciril Johnson Suffo (10 v) a fait grosse impression en livrant un duel intense au Mexicain Brandon Velazquez Ortega (7 v, 2 d, 1 n). Il a envoyé son adversaire au tapis dés le 1er round avec un splendide gauche avant de répondre coup pour coup lors des rounds suivants. Le boxeur de Toulouse a de nouveau éprouvé le rude Mexicain avec un crochet droit. Malgré deux avertissements infligés par Ali Oubaali pour coups derrière la tête, Ciril Johnson Suffo s’est imposé aux points (56-55, 56-55, 57-54) après six rounds endiablés.
Ephrem Bariko (11 v) a également livré une superbe prestation pour venir à bout du coriace et dangereux Ouzbek Sukhrobjon Kayimov (4 v, 1 d). Il l’a ébranlé en fin de 1er round avec un crochet gauche. L’Ouzbek a tenté d’inverser la tendance mais le Français n’a rien lâché, montrant une détermination à toute épreuve, il a peu à peu laminé son adversaire avec de tranchants uppercuts. Ephrem Bariko s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55).
Lancelot Proton De La Chapelle (16 v, 1 d, 1 n) était opposé au Kazak Nurkanat Rayis (1 v, 1 d). L’ex champion de France des super-moyens a dû s’employer pour venir à bout d’un adversaire physique et porté sur l’offensive, il a écopé d’un sévère avertissement pour accrochage au 6e round qui ne l’a pas empêché de s’imposer par décision partagée (59-55, 57-56, 55-58).
Ce dimanche, c’était au tour du poids lourds Clément Gillet (7 v, 2 d, 1 n) d’entrer en lice. Il s’est incliné aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant l’Italien Davide Brito (7 v, 1 d).
En super-moyens, Frédéric Cousy (10 v, 4 d, 2 n) a battu aux points (59-55) Nourredine El Goumi (4 v, 16 d, 1 n).
En poids welters, Mamo Sloyan (5 v, 1 d, 1 n) s'est qualifié pour les 1/2 finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 60-54) Batoura Guirassy (8 v, 18 d, 2 n).
En coqs, Nicolas Virassamy (3 v) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55) devant Jean-François Savarino (5 v, 3 d)
En welters, Don Yves Mikael Taha (12 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (57-56) Younes Mehidi (9 v, 8 d, 1 n).
En légers, le Belge Alessandro Trabucco (12 v) a battu Joris Parsat (4 v, 3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre à la 5e reprise.
En légers, Laid Douadi (27 v, 1 n) s’est imposé par ko au 3e round devant le Vénézuélien Otto Gamez (23 v, 15 d).
En super-légers, Messaoud Oubaali (11 v) a battu Christ Mputu (3 v, 8 d, 1 n) par décision majoritaire (58-56, 55-5, 59-55).
En super-welters, Alan Gucciardi (1 v, 1 n) et Elyasse Azap (2 v, 1 n) n’ont pu être départagés, les deux hommes se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (57-57, 59-55, 57-57)..
En super-plumes, Mathis Rei Rosa (1 v) s’est qualifié pour les ½ finales challenge Jean-Claude Bouttier, en battant Danilo Mano Teua (1 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids lourds, Mohamed Khnaba (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en mettant KO le Camerounais Andre Youmbi Oyen (2 v, 2 d).
Hier soir à Roquebrune sur Argens, Pierre Rosadini (7 v, 7 d, 3 n) est devenu champion de France des poids super-moyens en infigeant une 1ere défaite, sur décision majoritaire (97-93, 98-92, 95-95) à Mustapha Zaouche (16 v, 1 d).
Le Varois n’était pas favori de ce championnat qui constituait une revanche puisque les deux hommes s’étaient déjà rencontrés il y a un an, avec une courte victoire de l’Aulnaysien. « Le 1er combat en six rounds avait été serré, là, j’ai effectué une grosse préparation et j’étais prêt pour les dix reprises. Je pensais qu’il allait « lâcher les chevaux » d’entrée, le plan était donc de se protéger en début d’affrontement car il frappe, mais il n’est pas parti aussi vite que je l’avais prévu. La tactique était de le coller pour ne pas être dominé à distance avec son avantage d’allonge. Il a bien réussi au 2e et 3e round avant que je ne parvienne à le boxer de près », indique Pierre Rosadini. « Je savais que c’était du 50/50 même si une majorité de gens pensaient que Mustapha allait me laminer, dans ma tête, je suis parti confiant et déterminé à m’imposer. Lors de ma dernière sortie, j’ai perdu avant la limite mais je suis resté sept rounds devant un type très fort, technique, rapide et avec un gros punch. J’ai appris de cette expérience et cela m’a servi pour appréhender mon co-challenger ».
Le nouveau champion de France a connu un début de carrière compliqué, avec des défaites face à des boxeurs de valeur avant de trouver sa vitesse de croisière et aligner les bons résultats en refusant le confort et les adversaires choisis. « Je me moque de rester invaincu, je boxe pour prendre du plaisir, se la raconter sur les réseaux sociaux ne m’intéresse pas ». Le jeune homme avoue vivre un rêve avec ce titre national, « je savoure cette victoire, on a réussi à le faire à la maison, devant les amis, la famille et ma chérie et puis j’apprécie d’avoir fait taire certaines mauvaises langues qui me promettaient la défaite. Quand j’ai débuté en pros, je ne m’imaginais pas détenir le titre de mon pays même si c’est devenu un objectif, je suis fier d’être champion de France. Je défendrai chèrement cette ceinture ». Se dirige-t-on vers une trilogie avec Mustapha Zaouche ? « Si cela doit se faire pour le titre, bien sûr. On s’est boxé deux fois mais je l’apprécie ainsi que Nasser Lalaoui, ce sont des gens sympas », conclut le Varois.
Du côté du perdant, le discours est différent, le jeune Aulnaysien n’est pas du genre à se plaindre même s’il concède qu’il se voyait devant. « Ce fut un combat équilibré, je l’ai bien touché lors de quatre reprises et mes frappes étaient plus puissantes. Je ne vais pas rester bloquer sur cela, je vais travailler encore plus fort et je reviendrai encore meilleur. Je me sentais mieux que lors de notre précédente rencontre, j’étais plus précis que lui, il m’a manqué du débit de coups pour faire des différences au pointage. Je suis bien sûr déçu car je suis un compétiteur qui boxe pour gagner. Je tiens à devenir champion de France, c’est un titre important à mes yeux, j’ai vu les anciens de mon club avec la ceinture nationale, j’ai toujours rêvé de l’avoir moi aussi et je reviendrai pour la gagner, c’est certain », confie Mustapha Zaouche.
L’élève de Nasser Laloui et Halim Chalabi était également bien positionné à l’EBU pour le titre EBU Silver, « je vais reculer mais rien n’est perdu, ce n’est qu’une question de temps », indique-t-il. A l’instar des jeunes boxeurs de sa génération, Mustapha Zaouche tenait à son invincibilité mais le garçon est intelligent et il a déjà trouvé une parade positive à ce premier revers, « je n’aurai plus la pression ni la peur de perdre maintenant. Je dois accepter la défaite et m'entraîner davantage pour devenir meilleur ».
Hier soir à Roubaix, Seydi Coupe (12 v) est devenu champion EBU Silver des poids lourd-légers en battant Thomas Faure (24 v, 7 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 3e round.
Cette confrontation franco-française entre un ex champion de France, ex champion de l’Union Européenne, double challenger EBU dans la catégorie inférieure des mi-lourds et l’ex champion de France, valeur montante des lourd-légers, promettait un affrontement équilibré. Après un 1er round à l’avantage de Thomas Faure, Seydi Coupé est parvenu à toucher son adversaire avec une droite à la 3e reprise, il a enchaîné avec plusieurs frappes qui ont éprouvé le Castelroussin, incitant M. Vincent Dupas à stopper le combat.
« Nous avions remarqué qu’il y avait des failles du côté de son bras avant et nous avions travaillé sur cela. La « botte secrète » était de faire un décalage quand il donnait son bras avant et de placer un cross du droit, c’est ce qui s’est passé au 3e round », confie Seydi Coupe. Les choses vont vite pour le Roubaisien, seulement trois ans chez les professionnels et déjà un titre national et un EBU Silver au palmarès. « C’est vrai que c’est rapide mais nous prenons les opportunités comme elles se présentent et nous continuerons à prendre ce qu’il a à prendre. Si cela doit déboucher sur une place de challenger en championnat d’Europe face à Leonardo Mosquea, on ira bien évidemment.
L’autre satisfaction est d’avoir fait salle comble samedi soir, je pense qu’un championnat d’Europe contre Leonardo Mosquea serait une grosse affiche qui attirerait énormément de monde. Je m’entraîne toute l’année, c’était mon premier douze rounds mais j’étais prêt pour les faire, cela ne fait pas peur », assure le nouveau champion EBU Silver.
Bilhal Hamdoud, entraîneur et cheville ouvrière du BC Roubaisien abonde dans le sens de son champion et fait part de sa satisfaction, « on organisait et il y avait une pression supplémentaire, le public a été au rendez-vous, c’est formidable d’avoir gagné la ceinture, cela récompense un gros travail. Cela nous motive pour organiser notre No Mercy 5 et pour la suite avec Seydi.Il est connu à l’étranger, d’ailleurs nous partons ce dimanche matin en Angleterre pour aider Badou Jack à se préparer pour la reconquête de son titre WBC qui aura lieu le 3 mai à Riyadh ».
Ce samedi 12 avril à Pessac, Samuel Kistohurry (6 v) est devenu champion de France des poids plumes en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) Thibault Sergent (5 v, 6 d, 3 n).
Samuel Kistohurry était le grandissime favori de ce championnat de France, un statut qu’il a assuré en dominant le combat. « Je n’avais jamais boxé sur la distance des dix reprises », indique le nouveau champion de France qui avait travaillé avec Samir Ziani pour peaufiner son cardio. « J’appréhendais un peu, je suis parti vite avant de ralentir pour ne pas me griller puis j’ai de nouveau accéléré à partir du 6e round, finalement j’ai tenu le rythme sans aucun souci particulier. Thibault était présent, il avançait tout le temps et lançait des coups larges, c’est un guerrier, je pense que j’avais une marge grâce à ma technique qui m’a permis de le maitriser et placer mes frappes. Je suis satisfait et heureux de gagner ce titre national, il fallait que je fasse mes preuves dans les rangs professionnels, cela s’est bien passé. Je pense malgré tout que j’aurais pu faire mieux, il me reste des choses à travailler ».
A trente ans, le sociétaire du SPUC qui avait mis entre parenthèses sa carrière professionnelle pendant six ans pour se consacrer à l’aventure olympique, confie vouloir aller vite. « J’ai beaucoup de respect pour cette ceinture mais j’aspire à aller rapidement vers l’EBU Silver puis l’Europe. La plupart des boxeurs Français s’évitent, je trouve cela absurde, on perd du temps à attendre qu’un challenger remplisse son rôle au lieu de viser le palmarès avec zéro défaite, ce n’est pas comme cela que l’on devient un champion ». Samuel Kistohurry n’est pas épargné par cette frilosité ambiante, « les gars sont parfois impressionnés par le nom et mon CV amateur en oubliant que la boxe amateur et professionnelle sont deux mondes différents ».
Thibault Sergent rentre bredouille mais avec la satisfaction du devoir accompli, il estime avoir donné le meilleur de lui-même face à un adversaire qu’il juge être le meilleur qu’il ait croisé entre seize cordes. « Samuel, c’est le haut niveau, quand on m’a proposé ce championnat de France, j’ai immédiatement accepté. C’était une opportunité de me tester face à un champion de cette qualité et c’est du lourd », confesse le Nordiste. « Il a démarré fort, il voulait probablement gagner avant la limite, j’ai serré les dents et remisé. Il a été plus précis avec des longues séries, il n’y a rien à redire, il a logiquement gagné le combat. Je me suis bien senti physiquement pour mon premier dix rounds. On a livré une belle bataille, des gens m’ont félicité après le combat. Je suis fier de l’avoir boxé, il est super et il est meilleur que moi, je ne vais pas chercher d’excuses ». S’il fait preuve d’une lucidité et d’une sportivité qu’il l’honore, le boxeur de Mohammed Nichane ne se montre pas pour autant défaitiste. « Samuel est largement au-dessus des autres poids plumes Français mais je vais persévérer pour avoir une seconde chance face au prochain champion. Ce combat m’a clairement indiqué que je ne suis pas fait pour disputer des six ou huit rounds, je suis un diésel et mon physique est adapté pour donner sa pleine mesure sur la distance supérieure », conclut le sympathique boxeur de Hénin-Beaumont qui avait effectué le déplacement en Gironde en compagnie de sa petite famille.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end d'Avril 2025.
En super-moyens, Moreno Fendero (10 v) a obtenu une 8e victoire avant la limite en contraignant l'arbitre à stopper au 2e round l'Ukrainien Mykola Vovk (15 v, 7 d). Le jeune Français a mis au tapis son adversaire avec un formidable bras arrière.
En poids moyens, Mathis Lourenco (13 v, 6 d, 3 n) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 4e round devant l'invaincu Canadien Alexandre Gaumont (13 v). Le provencal avait bien débuté son combat avant d'être durement touché par un uppercut et d'être stoppé par le 3e homme sur le ring.
En poids coqs, Ezatullah Bahadori (1) a débuté sa carrière professionnelle de la plus belle des manières en battant le Géorgien Giorgi Bitchiashvili (4 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids moyens, Corentin Avelange-Gérard (6 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (58-56) Gael Rigobert (10 v, 4 d).
En super-moyens, Jérémy Roulleau (6 v) s’est imposé aux points devant le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 52 d, 7 n).
Samuel Kistohurry (6 v) est devenu champion de France des poids plumes en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) Thibault Sergent (5 v, 6 d, 3 n).
En lourd-légers, Brandon Deslaurier (18 v, 5 d, 1 n) s’est imposé aux points devant le Serbe Stefan Mihailov (9 v, 30 d, 3 n).
En légers, Mariam Sidibe (1 v,1 n) a battaux aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Anglaise Sherriee Barnes (9 d).
En super-plumes, Jonathan Bamberg (2 v) s’est impose aux points (58-56) devant Salomon Kitoko Diamana (2 v, 2 d, 1 n).
En coqs, Narymane Benloucif Berche (4 v, 1 d) a battu aux points la Serbe Dunja Bocan (2 v, 13 d, 1 n).
En coqs, Mohamed El Garah (1) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Serbe Nikola Boljkovac (6 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En coqs, Loic Tajan (12 v, 3 d) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 1er round devant le Vénézuélien Eliu Canario (17 v, 6 d).
En super-légers, Sohan Chaibi (7 v, 1 d, 2 n) a battu aux points (60-53) l’Argentin Edisson Boudiwan (5 v, 9 d, 2 n).
En super-welters, Jessy Legrand (3 v) a battu aux points (40-36) Bakary Diarassouba (1 v, 6 d).
En plumes, Sacha Morice (2 v) s’est imposée aux points (40-35, 40-35, 40-35) devant la Géorgienne Nino Janelidze (2 d).
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end d'Avril 2025.
Flora Pili (11 v) a conservé sa ceinture WBO internationale des poids super-légers en battant la Vénézuélienne Ana Maria Lozano (25 v, 15 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 10e round.
En mi-lourds, Gorik Khanguieldyan (5 v) a battu aux points (60-54, 58-56, 59-54) le Géorgien Valeri Gojiashvili (8 v, 15 d, 2 n).
Anauel Ngamissengue (14 v, 1 d) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 5e round devant le champion du monde Zhanibek Alimkhanuly (17 v) qui a conservé ses titres WBO et IBF des poids moyens.
Ibrahim Boukedim (3 v) est devenu champion de France des poids coqs en battant Julien Roeder (7 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 98-92, 97-93).
En poids plumes, Selim Bouaita (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36, 40-36, 40-36) face au Bosniaque Luka Veljovic (2 v, 18 d, 1 n).
L’ex champion de France des poids lourds, David Spilmont (16 v, 9 d, 1 n) s’est incliné par arrêt de l’arbitre au 5e round devant le Cubain Angelo Morejon (8 v) pour le compte de la ceinture WBC Méditerranée.
En super-welters, Lucas Migotti (10 v, 2 d, 1 n) s’est imposé aux points (58-56) devant le Géorgien Luka Tchilauri (9 v, 26 d, 1 n).
En lourd-légers, Lenny Patrach (3 v) a battu Joliver Allan Moungang Ndangang (2 d) par KO au 2e round.
En super-moyens, Izac Durand (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36) le Géorgien Giorgi Nanava (1 v, 10 d).
En super-moyens, Louis Ameline (2 v) a battu aux points Nourredine El Goumi (4 v, 15 d, 1 n).
En mi-lourds, Raphaël Monny (5 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Ukrainien Anatolii Burdiian (5 v, 9 d, 1 n).
En lourd-légers, Patrick Mbida (3 v, 4 d, 2 n) s’est imposé aux points (58-56, 58-56, 58-56) face à Sofiane Qoit (7 v, 3 d, 2 n).
En moyens, Ali Wague (5 v) a battu aux points (39-37, 39-37, 39-37) Rémi Scholer (5 v, 15 d).
En super-légers, Maxime Devignaud 11 v, 2 d) a battu aux points Justin Dieme (1 v, 9 d, 2 n).
En mi-lourds, Stan Baulmont (4 v, 1 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 59-55) face au Géorgien Giorgi Abramishvili (14 v, 34 d, 2 n).
En super-coqs, Paul Japhet Mwanjwango (1 v, 2 d, 1 n) a causé la surprise en battant Hamza Laksiouar (4 v, 1 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
En lourd-légers, Yann Mansogo Ada (2 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 1er round devant le Serbe Aleksa Petkov (2 d).
En mi-lourds, Kévin Thomas Cojean (32 v, 14 d, 3 n) a battu aux points Kevin Bertogal (10 v, 55 d, 5 n).
En super-moyens, Yurik Martirosyan (6 v, 1 d) a battu aux points (60-51, 60-51, 60-51) Kevin Deloffre (2 v, 9 d, 3 n).
En super-légers, Lilia Cherifi (4 v) s’est imposée aux points (60-54, 60-54, 60-54) face à l’Anglaise Sherriee Barnes (8 d).
En mi-lourds, Tony Amoaku (5 v, 1 d, 1 n) s’est incliné face au Hollandais Gradus Kraus (5 v) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
Ce samedi soir à Hénin-Beaumont, Ibrahim Boukedim (3 v) est devenu champion de France des poids coqs en battant Julien Roeder (7 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 98-92, 93-97).
Le jeune (23 ans) nordiste, qui a rejoint les rangs professionnels au mois de septembre dernier, a battu des records de précocité en s’adjugeant le titre national huit mois plus tard lors de son 3e combat pro. La performance mérite d’être signalée.
« Tout s’est passé comme nous l’avions prévu », indique le nouveau champion de France. « Le combat a été à mon avantage, c’était mon premier combat en dix rounds mais j’’avais effectué une excellente préparation et je me suis senti bien. Je pense avoir dominé techniquement, c’était un adversaire très vaillant, dur au mal, qui a constamment avancé, on avait mis en place une stratégie pour le mettre en échec et cela a fonctionné. J’ai boxé en contre-attaques et à d’autres moments, je me suis posé un peu plus sur les appuis pour être plus efficace. Je pense avoir réussi tout ce que j’ai entrepris et sincèrement, j’étais tellement bien physiquement que je n’ai pas eu à m’économiser. Je suis satisfait de ma prestation, j’ai gagné deux titres en juniors et un en seniors et maintenant me voilà champion de France professionnel, c’est une grande fierté d’avoir remporté cette ceinture », commente Ibrahim Boukedim. L’élève de Mohamed Nichane, qui exerce une activité de coaching à Dubaï, ne se projette pas encore sur la suite de sa carrière même s’il confie qu’il aimerait défendre sa ceinture une à deux fois avant de viser plus haut. « On verra avec mes entraineurs mais on ne veut pas de combats gagnés d’avance, on veut progresser et monter par étapes pour se forger un vrai palmarès », conclut le jeune champion.
Du côté du perdant, le fair play est de mise même si Julien Roeder confesse être un peu déçu par le résultat suite à ce qu’il qualifie de « bonne prestation » de sa part.
« J’ai répondu présent, au vu de son expérience du haut niveau amateur, je pensais que ce serait plus compliqué, pourtant je l’ai fait reculer pratiquement pendant dix rounds. Je savais qu’il était technique et on avait prévu d’avancer pour le gêner. Je ne suis pas satisfait par le résultat mais je retiens le positif. Je me suis bien senti, je remontais bien les mains et je n’ai jamais été en danger. J’ai constaté que je pouvais rivaliser avec un boxeur de la valeur d’Ibrahim Boukedim, j’ai encore appris avec ce combat. Beaucoup de gens sont venus me féliciter après le combat, cela fait plaisir. Même si je n’ai pas décroché la ceinture, je suis fier de moi », commente Julien Roeder. L’ex champion de France des poids mouche avait mis sa carrière entre parenthèses pendant près de quatre ans. Il rencontrait quelques difficultés à concilier les déplacements que son métier de couvreur lui imposait avec les exigences que requièrent l’activité de boxeur professionnel. Au prix d’un gros travail, il est revenu à son meilleur niveau, au point d’être regonflé à bloc pour réussir une seconde partie de carrière florissante.
Daniel Blenda Dos Santos (22 v, 1 d) n’a pas été en mesure de monter sur le ring hier soir à Londres pour défendre son titre de champion d’Europe des mi-lourds contre l’Anglais Bradley Rea (20 v, 1 d).
Le Français qui avait satisfait sans problèmes à l’exercice de la pesée jeudi après-midi, a été malade la nuit suivante. En proie à des soucis gastriques, il a été jugé inapte à boxer par l’équipe médicale Anglaise qui l’a ausculté. Dans ses conditions, son entraineur Giovanni Boggia a pris la sage décision de suivre les conseils des médecins. C’est la mort dans l’âme que le champion d’Europe s’est résolu à déclarer forfait à quelques heures d’un combat qu’il attendait avec impatience.
Initialement, le boxeur de Pont Ste Maxence devait rencontrer l’Anglais Shakan Pitters mais ce dernier a été hospitalisé en début de semaine et remplacé par son compatriote Bradley Rea.
Il reste maintenant à savoir quelle sera la décision de l’EBU par rapport à la situation de notre champion d’Europe.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de mars 2025.
L’ex champion de France des poids mouches, Rakyb Mohamed Radji (10 v) s’est emparé de la ceinture WBC Francophone de la catégorie en battant l’Espagnol Juan Hinostroza (12 v, 12 d, 2 n) par décision partagée (98-92, 98-92, 93-97).
En super-moyens, Clément Lubrano (11 v, 3 d, 1 n) s’est imposé par décision partagée (58-56, 58-56, 56-58) devant Mark Jamiu (2 v, 5 d, 1 n).
En légers, Jordan Patrick Tomasoni (6 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) le Géorgien Luka Megreli (2 v, 5 d).
En super-welters, Hosny Joubij (2 v) s’est impose par décision majoritaire (40-36, 39-37, 38-38) face au Géorgien Mamuka Mtiulishvili (1 v, 3 d).
En poids moyens, Loris Barberio (12 v, 7 d, 1 n) s’est imposé par KO au 3e round devant le Thaïlandais Prachak Porkha (11 v, 12 d).
L’ex champion d’Europe Jordy Weiss (34 v, 1 d, 1 n) s’est emparé de la ceinture IBO Continental des welters en battant aux points (98-92, 98-92, 97-93) le Tanzanien Mohamed Aliseni (22 v, 9 d, 3 n).
En super-légers, le Saint-Lois Jan Noori (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par un succès aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant Yoann Rhodier (5 d, 1 n).
En super-légers, Yannis Lacombe (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Géorgien Giorgi Kapanadze (2 d) par arrêt de l’arbitre à la 3e reprise.
En poids moyens, Mathis Dalle (2 v) s’est imposé aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant le baroudeur Anglais William Smith (11 d, 1 n).
En super-welters, Bruno Fernandes de Barros (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36) sur Avend Yassin (2 v, 4 d, 1 n).
En poids plumes, Swan Barteau (5 v, 4 d, 3 n) et Nicat Mammadov ( 9 v, 2 d, 3 n) se sont quittés sur une décision de match nul partagé (77-75, 75-77, 77-77).
Ce vendredi soir à Valmontone ( Italie ) , Khalil El Hadri (20 v, 3 d) a perdu son titre WBC Silver des super-plumes en s'inclinant aux points (113-115, 113-115, 113-116) face à l'Italien Michael Magnesi (25 v, 2 d).
Le Français avait débuté le combat en adoptant un style basé sur la mobilité et le coup d’œil. Il utilisait à merveille ses jambes au 1er round pour se tenir à distance de son adversaire qui tentait de lui marcher dessus. L’italien marquait les premières touches avec deux crochets qu’accompagnait le Muriautin.
Khalil El Hadri prenait rapidement la mesure de son challenger, il anticipait les attaques en déclenchant avant lui. Il plaçait un crochet gauche à la face à la seconde reprise. Un coup précis qu’accusait le transalpin. Michael Magnesi poursuivait ses offensives mais le champion ne se laissait pas enfermer pour remiser avec précision. Il maitrisait son rival pendant les cinq premières reprises. Le speaker annonçait les pointages comme il est coutume de le faire lors des championnats WBC et l’Italien était en avance pour deux juges alors que le 3e optait pour le Français.
Dés lors, Khalil El Hadri bougeait moins pour accepter le défi physique et la boxe de prés imposée par Michael Magnesi.Le francilien se montrait à la hauteur de l’enjeu mais c’est lui qui rompait le premier, le combat était disputé et l’Italien faisait de courtes différences avec sa lourde droite. Michael Magnesi donnait le tempo en attaquant toujours plus, Khalil El Hadri ne lâchait rien, il tentait de répondre du tac au tac, posé sur ses appuis et à la recherche de l’efficacité maximale. L’Italien touchait durement au 8e round, le Français acceptait toujours l’épreuve de force mais Michael Magnesi se montrait supérieur dans ce domaine. Une impression confirmée par le pointage annoncé après le 8e round qui plaçait le transalpin nettement en avance. Khalil El Hadri ne renonçait pas, il continuait de répliquer avec détermination lors des quatre derniers rounds. Il touchait nettement son adversaire à la 10e reprise avant de terminer en trombe ou dernier round.
Avec cette courte défaite, le Français qui occupait la 6e place au classement WBC, voit s’éloigner ses rêves de championnat du monde face à l’Américain O’Shaquie Foster.