Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end d'Avril 2025.
En super-moyens, Moreno Fendero (10 v) a obtenu une 8e victoire avant la limite en contraignant l'arbitre à stopper au 2e round l'Ukrainien Mykola Vovk (15 v, 7 d). Le jeune Français a mis au tapis son adversaire avec un formidable bras arrière.
En poids moyens, Mathis Lourenco (13 v, 6 d, 3 n) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 4e round devant l'invaincu Canadien Alexandre Gaumont (13 v). Le provencal avait bien débuté son combat avant d'être durement touché par un uppercut et d'être stoppé par le 3e homme sur le ring.
En poids coqs, Ezatullah Bahadori (1) a débuté sa carrière professionnelle de la plus belle des manières en battant le Géorgien Giorgi Bitchiashvili (4 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids moyens, Corentin Avelange-Gérard (6 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (58-56) Gael Rigobert (10 v, 4 d).
En super-moyens, Jérémy Roulleau (6 v) s’est imposé aux points devant le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 52 d, 7 n).
Samuel Kistohurry (6 v) est devenu champion de France des poids plumes en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) Thibault Sergent (5 v, 6 d, 3 n).
En lourd-légers, Brandon Deslaurier (18 v, 5 d, 1 n) s’est imposé aux points devant le Serbe Stefan Mihailov (9 v, 30 d, 3 n).
En légers, Mariam Sidibe (1 v,1 n) a battaux aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Anglaise Sherriee Barnes (9 d).
En super-plumes, Jonathan Bamberg (2 v) s’est impose aux points (58-56) devant Salomon Kitoko Diamana (2 v, 2 d, 1 n).
En coqs, Narymane Benloucif Berche (4 v, 1 d) a battu aux points la Serbe Dunja Bocan (2 v, 13 d, 1 n).
En coqs, Mohamed El Garah (1) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Serbe Nikola Boljkovac (6 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En coqs, Loic Tajan (12 v, 3 d) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 1er round devant le Vénézuélien Eliu Canario (17 v, 6 d).
En super-légers, Sohan Chaibi (7 v, 1 d, 2 n) a battu aux points (60-53) l’Argentin Edisson Boudiwan (5 v, 9 d, 2 n).
En super-welters, Jessy Legrand (3 v) a battu aux points (40-36) Bakary Diarassouba (1 v, 6 d).
En plumes, Sacha Morice (2 v) s’est imposée aux points (40-35, 40-35, 40-35) devant la Géorgienne Nino Janelidze (2 d).
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end d'Avril 2025.
Flora Pili (11 v) a conservé sa ceinture WBO internationale des poids super-légers en battant la Vénézuélienne Ana Maria Lozano (25 v, 15 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 10e round.
En mi-lourds, Gorik Khanguieldyan (5 v) a battu aux points (60-54, 58-56, 59-54) le Géorgien Valeri Gojiashvili (8 v, 15 d, 2 n).
Anauel Ngamissengue (14 v, 1 d) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 5e round devant le champion du monde Zhanibek Alimkhanuly (17 v) qui a conservé ses titres WBO et IBF des poids moyens.
Ibrahim Boukedim (3 v) est devenu champion de France des poids coqs en battant Julien Roeder (7 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 98-92, 97-93).
En poids plumes, Selim Bouaita (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36, 40-36, 40-36) face au Bosniaque Luka Veljovic (2 v, 18 d, 1 n).
L’ex champion de France des poids lourds, David Spilmont (16 v, 9 d, 1 n) s’est incliné par arrêt de l’arbitre au 5e round devant le Cubain Angelo Morejon (8 v) pour le compte de la ceinture WBC Méditerranée.
En super-welters, Lucas Migotti (10 v, 2 d, 1 n) s’est imposé aux points (58-56) devant le Géorgien Luka Tchilauri (9 v, 26 d, 1 n).
En lourd-légers, Lenny Patrach (3 v) a battu Joliver Allan Moungang Ndangang (2 d) par KO au 2e round.
En super-moyens, Izac Durand (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36) le Géorgien Giorgi Nanava (1 v, 10 d).
En super-moyens, Louis Ameline (2 v) a battu aux points Nourredine El Goumi (4 v, 15 d, 1 n).
En mi-lourds, Raphaël Monny (5 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Ukrainien Anatolii Burdiian (5 v, 9 d, 1 n).
En lourd-légers, Patrick Mbida (3 v, 4 d, 2 n) s’est imposé aux points (58-56, 58-56, 58-56) face à Sofiane Qoit (7 v, 3 d, 2 n).
En moyens, Ali Wague (5 v) a battu aux points (39-37, 39-37, 39-37) Rémi Scholer (5 v, 15 d).
En super-légers, Maxime Devignaud 11 v, 2 d) a battu aux points Justin Dieme (1 v, 9 d, 2 n).
En mi-lourds, Stan Baulmont (4 v, 1 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 59-55) face au Géorgien Giorgi Abramishvili (14 v, 34 d, 2 n).
En super-coqs, Paul Japhet Mwanjwango (1 v, 2 d, 1 n) a causé la surprise en battant Hamza Laksiouar (4 v, 1 d) par arrêt de l’arbitre au 3e round.
En lourd-légers, Yann Mansogo Ada (2 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 1er round devant le Serbe Aleksa Petkov (2 d).
En mi-lourds, Kévin Thomas Cojean (32 v, 14 d, 3 n) a battu aux points Kevin Bertogal (10 v, 55 d, 5 n).
En super-moyens, Yurik Martirosyan (6 v, 1 d) a battu aux points (60-51, 60-51, 60-51) Kevin Deloffre (2 v, 9 d, 3 n).
En super-légers, Lilia Cherifi (4 v) s’est imposée aux points (60-54, 60-54, 60-54) face à l’Anglaise Sherriee Barnes (8 d).
En mi-lourds, Tony Amoaku (5 v, 1 d, 1 n) s’est incliné face au Hollandais Gradus Kraus (5 v) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
Ce samedi soir à Hénin-Beaumont, Ibrahim Boukedim (3 v) est devenu champion de France des poids coqs en battant Julien Roeder (7 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 98-92, 93-97).
Le jeune (23 ans) nordiste, qui a rejoint les rangs professionnels au mois de septembre dernier, a battu des records de précocité en s’adjugeant le titre national huit mois plus tard lors de son 3e combat pro. La performance mérite d’être signalée.
« Tout s’est passé comme nous l’avions prévu », indique le nouveau champion de France. « Le combat a été à mon avantage, c’était mon premier combat en dix rounds mais j’’avais effectué une excellente préparation et je me suis senti bien. Je pense avoir dominé techniquement, c’était un adversaire très vaillant, dur au mal, qui a constamment avancé, on avait mis en place une stratégie pour le mettre en échec et cela a fonctionné. J’ai boxé en contre-attaques et à d’autres moments, je me suis posé un peu plus sur les appuis pour être plus efficace. Je pense avoir réussi tout ce que j’ai entrepris et sincèrement, j’étais tellement bien physiquement que je n’ai pas eu à m’économiser. Je suis satisfait de ma prestation, j’ai gagné deux titres en juniors et un en seniors et maintenant me voilà champion de France professionnel, c’est une grande fierté d’avoir remporté cette ceinture », commente Ibrahim Boukedim. L’élève de Mohamed Nichane, qui exerce une activité de coaching à Dubaï, ne se projette pas encore sur la suite de sa carrière même s’il confie qu’il aimerait défendre sa ceinture une à deux fois avant de viser plus haut. « On verra avec mes entraineurs mais on ne veut pas de combats gagnés d’avance, on veut progresser et monter par étapes pour se forger un vrai palmarès », conclut le jeune champion.
Du côté du perdant, le fair play est de mise même si Julien Roeder confesse être un peu déçu par le résultat suite à ce qu’il qualifie de « bonne prestation » de sa part.
« J’ai répondu présent, au vu de son expérience du haut niveau amateur, je pensais que ce serait plus compliqué, pourtant je l’ai fait reculer pratiquement pendant dix rounds. Je savais qu’il était technique et on avait prévu d’avancer pour le gêner. Je ne suis pas satisfait par le résultat mais je retiens le positif. Je me suis bien senti, je remontais bien les mains et je n’ai jamais été en danger. J’ai constaté que je pouvais rivaliser avec un boxeur de la valeur d’Ibrahim Boukedim, j’ai encore appris avec ce combat. Beaucoup de gens sont venus me féliciter après le combat, cela fait plaisir. Même si je n’ai pas décroché la ceinture, je suis fier de moi », commente Julien Roeder. L’ex champion de France des poids mouche avait mis sa carrière entre parenthèses pendant près de quatre ans. Il rencontrait quelques difficultés à concilier les déplacements que son métier de couvreur lui imposait avec les exigences que requièrent l’activité de boxeur professionnel. Au prix d’un gros travail, il est revenu à son meilleur niveau, au point d’être regonflé à bloc pour réussir une seconde partie de carrière florissante.
Daniel Blenda Dos Santos (22 v, 1 d) n’a pas été en mesure de monter sur le ring hier soir à Londres pour défendre son titre de champion d’Europe des mi-lourds contre l’Anglais Bradley Rea (20 v, 1 d).
Le Français qui avait satisfait sans problèmes à l’exercice de la pesée jeudi après-midi, a été malade la nuit suivante. En proie à des soucis gastriques, il a été jugé inapte à boxer par l’équipe médicale Anglaise qui l’a ausculté. Dans ses conditions, son entraineur Giovanni Boggia a pris la sage décision de suivre les conseils des médecins. C’est la mort dans l’âme que le champion d’Europe s’est résolu à déclarer forfait à quelques heures d’un combat qu’il attendait avec impatience.
Initialement, le boxeur de Pont Ste Maxence devait rencontrer l’Anglais Shakan Pitters mais ce dernier a été hospitalisé en début de semaine et remplacé par son compatriote Bradley Rea.
Il reste maintenant à savoir quelle sera la décision de l’EBU par rapport à la situation de notre champion d’Europe.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de mars 2025.
L’ex champion de France des poids mouches, Rakyb Mohamed Radji (10 v) s’est emparé de la ceinture WBC Francophone de la catégorie en battant l’Espagnol Juan Hinostroza (12 v, 12 d, 2 n) par décision partagée (98-92, 98-92, 93-97).
En super-moyens, Clément Lubrano (11 v, 3 d, 1 n) s’est imposé par décision partagée (58-56, 58-56, 56-58) devant Mark Jamiu (2 v, 5 d, 1 n).
En légers, Jordan Patrick Tomasoni (6 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 58-56) le Géorgien Luka Megreli (2 v, 5 d).
En super-welters, Hosny Joubij (2 v) s’est impose par décision majoritaire (40-36, 39-37, 38-38) face au Géorgien Mamuka Mtiulishvili (1 v, 3 d).
En poids moyens, Loris Barberio (12 v, 7 d, 1 n) s’est imposé par KO au 3e round devant le Thaïlandais Prachak Porkha (11 v, 12 d).
L’ex champion d’Europe Jordy Weiss (34 v, 1 d, 1 n) s’est emparé de la ceinture IBO Continental des welters en battant aux points (98-92, 98-92, 97-93) le Tanzanien Mohamed Aliseni (22 v, 9 d, 3 n).
En super-légers, le Saint-Lois Jan Noori (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par un succès aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant Yoann Rhodier (5 d, 1 n).
En super-légers, Yannis Lacombe (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Géorgien Giorgi Kapanadze (2 d) par arrêt de l’arbitre à la 3e reprise.
En poids moyens, Mathis Dalle (2 v) s’est imposé aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant le baroudeur Anglais William Smith (11 d, 1 n).
En super-welters, Bruno Fernandes de Barros (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36) sur Avend Yassin (2 v, 4 d, 1 n).
En poids plumes, Swan Barteau (5 v, 4 d, 3 n) et Nicat Mammadov ( 9 v, 2 d, 3 n) se sont quittés sur une décision de match nul partagé (77-75, 75-77, 77-77).
Ce vendredi soir à Valmontone ( Italie ) , Khalil El Hadri (20 v, 3 d) a perdu son titre WBC Silver des super-plumes en s'inclinant aux points (113-115, 113-115, 113-116) face à l'Italien Michael Magnesi (25 v, 2 d).
Le Français avait débuté le combat en adoptant un style basé sur la mobilité et le coup d’œil. Il utilisait à merveille ses jambes au 1er round pour se tenir à distance de son adversaire qui tentait de lui marcher dessus. L’italien marquait les premières touches avec deux crochets qu’accompagnait le Muriautin.
Khalil El Hadri prenait rapidement la mesure de son challenger, il anticipait les attaques en déclenchant avant lui. Il plaçait un crochet gauche à la face à la seconde reprise. Un coup précis qu’accusait le transalpin. Michael Magnesi poursuivait ses offensives mais le champion ne se laissait pas enfermer pour remiser avec précision. Il maitrisait son rival pendant les cinq premières reprises. Le speaker annonçait les pointages comme il est coutume de le faire lors des championnats WBC et l’Italien était en avance pour deux juges alors que le 3e optait pour le Français.
Dés lors, Khalil El Hadri bougeait moins pour accepter le défi physique et la boxe de prés imposée par Michael Magnesi.Le francilien se montrait à la hauteur de l’enjeu mais c’est lui qui rompait le premier, le combat était disputé et l’Italien faisait de courtes différences avec sa lourde droite. Michael Magnesi donnait le tempo en attaquant toujours plus, Khalil El Hadri ne lâchait rien, il tentait de répondre du tac au tac, posé sur ses appuis et à la recherche de l’efficacité maximale. L’Italien touchait durement au 8e round, le Français acceptait toujours l’épreuve de force mais Michael Magnesi se montrait supérieur dans ce domaine. Une impression confirmée par le pointage annoncé après le 8e round qui plaçait le transalpin nettement en avance. Khalil El Hadri ne renonçait pas, il continuait de répliquer avec détermination lors des quatre derniers rounds. Il touchait nettement son adversaire à la 10e reprise avant de terminer en trombe ou dernier round.
Avec cette courte défaite, le Français qui occupait la 6e place au classement WBC, voit s’éloigner ses rêves de championnat du monde face à l’Américain O’Shaquie Foster.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de mars 2025.
En lourd-légers, Brice Clavier (12 v, 6 d, 1 n) a mis KO au 1er round le Vénézuélien Pedro Perales (7 v, 4 d, 2 n).
En super-moyens, Driss Gharroumi (3 v, 1 d) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 1er round devant le Bosniaque Senad Karic (8 v, 20 d, 3 n).
En welters, Romain Bartra (5 v, 1 d, 1 n) a battu le Bosniaque Elvir Nukic (3 d, 2 n) par KO au 2e round.
En welters, Tautuatemaeva Dauphin (4 v) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) le Chinois Seiran Engel (5 v, 28 d, 4 n).
4200 spectateurs avaient fait le déplacement pour assister à cette grande soirée mise sur pieds par Nicolas Perret au palais des sports. Quatre combats d’encadrement figuraient au programme de ce gala qui comprenait également deux championnats EBU Silver et un championnat de France.
En légers, Lounes Hamraoui (1 v) a fait une entrée fracassante dans les rangs professionnels en mettant KO au 3e round le Mexicain Bryan Perez Montoya (4 v, 2 d). Envoyé au tapis à la 1ere reprise, le Mexicain a été mis hors combat à la 3e suite à un terrible crochet droit à la pointe du menton.
En coqs, Elie Konki (15 v, 2 d) a livré une prestation sérieuse et technique pour battre aux points (59-55, 59-55, 58-56) le Mexicain Oscar Daniel Gomez Lopez (6 v, 5 d, 2 n).
En welters, le jeune Lucas Migotti (9 v, 2 d, 1 n) et Mamo Sloyan (4 v, 1 d, 1 n) se sont quittés sur un match nul partagé (58-56, 55-59, 57-57).
En moyens, Jeremy Roulleau (5 v) a battu aux points (59-55, 59-55, 60-54) le Mexicain Bryam Galvez (5 v, 4 d, 2 n).
En super-welters, Yamin Bartolo (8 v) a battu Benoit Demik (10 v, 5 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En welters, Jimmy Lalin (3 v, 1 d) a battu aux points (58-56, 58-56, 60-54) le Moldave Ghenadie Gitlan (4 v, 20 d).
En super-moyens, Stephane Le Gourrierec (6 v, 4 d) a battu l’Albanais Xhuliano Zaranjaku (4 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En super-moyens, Stan Baulmont (3 v, 1 n) s’est imposé face au Moldave Cristian Buzdugan (1 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
Ce samedi 15 mars à Caen, Sabrina Flamand (4 v, 7 d, 1 n) n'est pas parvenue à s'approprier le titre EBU Silver des poids super-coqs, elle s'est inclinée aux points (91-100, 91-100, 94-96) devant l'Italienne Bianca Voglino (6 v).
Le combat tardait à démarrer, les deux femmes hésitaient à s’engager totalement. Il fallait attendre le 3e round pour voir la Française prendre l’initiative et placer sa droite au visage de la Transalpine. Celle-ci répliquait par une série, Sabrina Flamand touchait à nouveau en fin de round. Elle poursuivait son offensive au round suivant en provoquant l’affrontement de prés. Elle délivrait des coups lourds des deux mains mais elle négligeait sa défense et encaissait les frappes à la face. Dès lors, la protégée de Aude De Lanoé-Minos se mettait en recherche d’efficacité, posée sur ses appuis, attendant l’ouverture pour placer sa droite ou son crochet gauche.
Bianca Voglino demeurait active et surtout, elle remisait avec précision derrière les quelques attaques de l’ex championne de France. L’Italienne prenait le contrôle du combat et imprimait un faux rythme qui lui permettait de procéder par de courtes accélérations pour s’adjuger les rounds. Sabrina Flamand restait dans l’attitude de la frappeuse qui attend son heure mais les reprises défilaient et Bianca Voglino se détachait en donnant son bras avant puis son gauche. La gauchère Italienne ne faiblissait pas et c’est fort logiquement qu’elle s’imposait aux points. Sabrina Flamand restait fair play au moment de la décision mais elle n’en demeurait pas moins déçue par sa prestation.
Hier soir à Caen, Victor Yoka (7 v) est devenu champion de France des poids super-welters en battant aux points Romain Lehot (11 v, 2 d, 1 n).
Victor Yoka était favori de ce championnat de France et la logique a été respectée même si du côté Manchois, on a voulu y croire jusqu’au bout. La puissance du Francilien aura été le facteur déterminant de cet affrontement entre deux boxeurs aux styles opposés.
Pas de round d’observation, les deux hommes démarraient rapidement les hostilités avec des coups de part et d’autre et on notait déjà la différence d’impact. Victor Yoka était actif, Romain Lehot était vigilant, la garde haute et bloquait les coups de son adversaire. Au 3e round, le Normand était ébranlé par une large droite qui lui faisait poser ses gants au sol, M. Christophe Potier ne le comptait pas en estimant que le coup était arrivé derrière la tête. Une mésaventure constituant un premier avertissement pour Romain Lehot qui finissait le round en délivrant un enchainement gauche droite.
Le Carentanais semblait avoir rapidement récupéré, il faisait bonne figure lors de la reprise suivante. Victor Yoka était appliqué, les poings prêts à gicler à la moindre ouverture. Il plaçait une grosse droite à la face et Romain Lehot faisait l’ascenseur, heureusement pour le Normand, le gong retentissait et le délivrait d’un mauvais pas.
Romain Lehot tentait de prendre en défaut le Francilien lors des rounds suivants mais il restait sous la menace des coups lourds et variés de Victor Yoka. Fort de sa supposée avance au pointage, le sociétaire du B'O Boxing gérait la boxe de son co challenger, il répliquait par de tranchantes contre-attaques pour succéder avec un certain brio à Reda Kham qui avait laissé la ceinture pour se consacrer à l’international.
Hier soir au palais des sports de Caen, Christ Esabe (18 v) s'est emparé du titre EBU Silver des poids plumes en battant par décision majoritaire l'Espagnol José Sanchez Antonio Romero (17 v, 2 d, 1 n). Le Français a réussi le tour de force de s'imposer avec un seul bras...
C’est une performance peu banale qu’a accompli Christ Esabe dans un palais des sport totalement conquis par la bravoure et la classe du jeune Francilien. Acclamé et soutenu par les 4200 spectateurs, il aura montré une détermination hors du commun pour venir à bout de son adversaire alors qu’il ne pouvait plus utiliser son bras droit depuis la seconde reprise.
Après le traditionnel round d’observation, Christ Esabe plaçait son crochet gauche et appuyait sa droite. Il donnait un cross et poussait un grand cri de douleur en se tenant le bras droit, le médecin de la réunion était appelé et l’on craignait une blessure, il s’avérera que le jeune Muriautin s’était déboité l’épaule. Là où une majorité de boxeurs auraient abandonné, Christ Esabe a serré les dents pour livrer une prestation dantesque, digne des plus grands éloges.
En s’appuyant sur sa science du déplacement et son coup d’œil, le bras droit pendant le long du corps et quasiment sans garde, il mystifiait un José Antonio Sanchez Romero qui n’était jamais été en mesure de profiter de son handicap pour le mettre en difficulté. L’Espagnol était systématiquement contré par le poing gauche de Christ Esabe, directs, crochets, tout y passait. Au 4e round, le protégé d’Abadila Hallab montrait l’étendue de son talent en réalisant des esquives millimétrées, déclenchant une ovation du public qui scandait son prénom comme un seul homme. Les Christ ! Christ ! qui descendaient des tribunes galvanisaient le jeune champion, renforçant sa détermination à ne pas baisser les bras devant ce coup du sort. José Antonio Sanchez Romero continuait d’attaquer, sans trouver une cible constamment en mouvement. Lors des minutes de repos, le Français semblait serein, son coin également, le boxeur tenait la dragée haute à son co challenger mais allait-il être en mesure de le maitriser et contre attaquer pendant le reste du combat.
C’était incontestablement lui qui mettait les coups les plus nets mais comment les juges allaient-ils apprécier cette boxe en reculant, aussi brillante soit-elle ? Christ Esabe était un peu moins mobile lors des 8e et 9e rounds, il encaissait sans dommages quelques coups fort bien accompagnés avant de placer un pur crochet gauche à la face à la 10e reprise. Il livrait un superbe 11e round pour le plus grand plaisir d’un public totalement conquis par la maestria de l’artiste. L’Espagnol jetait ses dernières forces dans la bataille au cours des trois dernières minutes, sans parvenir à inquiéter le feu follet Francilien. Deux juges optaient pour sa victoire tandis que le troisième arrivait à un match nul. Christ Esabe décrochait la ceinture EBU Silver des poids plumes au terme d’une brillante et héroïque prestation dont on se souviendra longtemps dans la capitale Bas-Normande.