Le grand Tournoi international World Boxing Cup: Feliks Stamm - Pologne 2025, se déroule du 12 au 16 mai à Varsovie en Pologne.

C’est la 38e édition de cet évènement qui a vu le jour en 1977 en hommage au légendaire entraineur Polonais Feliks Stamm, un an après son décès. Aujourd’hui, ce grand tournoi international mixte est inscrit au calendrier de World Boxing. Une équipe de France féminine composée de six boxeuses disputera cette compétition relevée avec l'objectif de confirmer les bons résultats engrangés par les tricolores lors de leurs dernières sorties internationales.

Entraîneurs :

Kinésithérapeute :

CatégorieBoxeurClubRégion
48 kgRomane MoulaiC PositifIle De France
51 kgWassila LkhadiriLe LaboIle De France
51 kgKaelya MopinBoxing Club de GargesIle De France
54 kg Melissa BounouaAction BoxeHauts de France
70 kgAndréa BadinNoble Art Boxing VulpillienAURA
75 kgSolana AyiviNSM Boxing ClubIle De France

Vendredi 16 mai

Finale

48 kg : Nurselen Yalgettekim (Turquie) bat Romane Moulai - 4/1

Jeudi 15 mai

1/2 finale

54 kg : Enkhjargal Mungunstegsteg (Mongolie) bat Melissa Bounoua - 3/2

48 kg : Romane Moulai bat Marta Lopez Del Arbol (Espagne) - 4/1

Mercredi 14 mai

1/4 de finale


54 kg : Melissa Bounoua bat Yesugen Oyunstegsteg (Mongolie) - 4/1
75 kg : Dunya Martinez Mas (Espagne) bat Solana Ayivi - 3/1

Mardi 13 mai

1/4 de finale

70 kg : Barbara Maria Dos Santos (Brésil) bat Andréa Badin - 5/0

51 kg : Kelsy Oakley (Angleterre) bat Kaelya Mopin - 5/0

Lundi 12 mai

1/8 de finales

51 kgs : Kelsy Oakley (Angleterre) bat Wassila Lkhadiri - 3/2

51 kg : Kaelya Mopin bat Sandra de Diego Rocio (Espagne) - 5/0

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end de mai 2025.

En combat d'encadrement du championnat WBC Silver de Souleymane Cissokho, le poids super-moyens Kevin Lele Sadjo (25 v) a signé une 22e victoire avant la limite en battant le Ghanéen Habib Ahmed (30 v, 4 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 3e round. Le Français a laminé son adversaire dés le début du combat, il l'a envoyé au tapis à la seconde reprise avec un uppercut puis a récidivé au 3e avec un splendide crochet gauche au corps. Le Ghanéen n'est pas parvenu à se relever avant le compte de 10.

En coqs, Théo Ticout (5 v, 1 d) a infligé une 1ere défaite à l'Allemand Gol Agha Haddi (6 v) en le battant par arrêt de l'arbitre au 4e round.

En super-welters, Makan Traoré (2 v) s'est qualifié pour les ½ finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 59-55, 60-54) Damien Lacoudray (3 v, 5 d, 4 n). En demi-finale, Makan Traoré sera opposé à Nehemie Kiadia.

En lourd-légers, Brandon Deslaurier (19 v, 5 d, 1 n) s'est imposé aux points (60-53, 60-54, 59-55) devant le Tunisien Sadok Sebki (8 v, 22 d, 2 n).

En super-welters, Arthur Aslanian (2 v) a battu aux points (40-35, 40-35, 39-36) Andrei Osievschii (1 v, 1 d).

En légers, Mariam Sidibé (4 v, 1 n) a battu aux points (60-54) l'Anglaise Francesca taylor (6 d).

En welters, Islem Merabet (7 v) a battu avant la limite le Géorgien Guram Kajilashvili (2 v, 2 d).

En moyens, Tiavina Olax (2 v) s'est imposé aux points (40-35, 40-35, 39-37) devant le Géorgien Rati Migriauli (6 v, 23 d, 3 n).

En mi-lourds, Celso Neves (11 v, 5 d, 2 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Tchèque Petr Strnad (3 v, 2 d).

En super-moyens, Sinohai Winterstein (13 v, 1 d) a battu l’expérimenté Tchèque Pavel Albrecht (20 v, 29 d) par arrêt de l'arbitre au 2e round.

En moyens, Walid Lecuyer (3 v) s'est qualifié pour la finale la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 59-55) Félix Monier (1 v, 1 d).

En lourd-légers, Dylan Laporte (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en dominant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Tchèque Bernard Plavec (1 v, 1 d).

En super-légers, Margaux Revois (1 v) a débuté sa carrière professionnelle de la plus des manières en mettant KO au 1er round l’Anglaise Gemma Petzing (3 d).

En poids lourds, Karim Berredjem (12 v, 10 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) le Belge Erik Nazaryan (31 v, 37 d, 5 n).

En mi-lourds, Christopher Brugiroux (6 v, 2 d, 1 n) s'est imposé aux points (59-55, 59-55, 60-54) devant l’inoxydable Kevin Bertogal (10 v, 56 d, 5 n).

En plumes, Narymane Benloucif Berche (5 v, 1 d) a battu la Serbe Dragana Golic (22 d) par arrêt de l'arbitre au 3e round.

En mouches, Francis Don Navarro (4 v) s'est imposé aux points (38-37, 38-37, 39-36) devant Nicolas Virassamy (3 v, 1 d).

En super-moyens, Gaston Dué (11 v, 6 d, 2 n) a battu aux points (97-93, 98-92, 96-94) l'Argentin Cristian Rodrigo Zarate (10 v, 5 d).

En super-légers, Samy Khellas (7 v, 6 d, 4 n) s'est imposé par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) devant Don Yves Mikael Taha (12 v, 3 d, 1 n) .

Ce samedi soir à Malabo en Guinée Equatoriale, malgré deux voyages au tapis, Souleymane Cissokho (18 V) a conservé sa ceinture WBC Silver et s'est ouvert les portes d'un championnat du monde WBC des poids welters en battant aux points (114-112, 115-111, 116-110) le Lituanien Egidijus Kavaliauskas (24 v, 3 d, 1 n).

Cet affrontement s’annonçait comme celui de tous les dangers pour le talentueux « Souley », enfin on allait savoir si le médaillé de bronze olympique, souvent qualifié de boxeur technique et élégant avait la gniaque du combattant professionnel capable d’encaisser, serrer les dents et se surpasser pour sortir vainqueur. Le Français a réussi l’examen avec mention en montrant une exceptionnelle capacité de résilience après deux séquences défavorables.

Le combat a commencé avec le traditionnel round d’observation, trois minutes où il ne se passa pas grand-chose si ce n’est quelques bras avant du Français. Le Lituanien est un guerrier dur au mal, pas de fioritures dans sa boxe mais des coups décochés pour faire mal, Souleymane Cissokho l’a expérimenté à ses dépens au cours d’un second round qui aurait pu être le dernier de cette officielle éliminatoire mondiale. Egidijus Kavaliauskas a d’abord touché avec une droite avant de placer un crochet gauche à la face qui a envoyé le Français au tapis. Remarquablement préparé, Souleymane Cissokho a réussi à terminer le round avant d’utiliser ses jambes et se refaire une santé dans un troisième round tendu. Il s’est déplacé latéralement mais à chaque fois qu’il est parti sur sa droite, il est resté sous la menace du terrible crochet gauche adverse. En utilisant son jab avec précision, il est parvenu à refaire surface et même à emporter cette reprise puis à s’octroyer la suivante, toujours en s’appuyant sur son formidable bras avant.

Avant d’attaquer le cinquième round, Souleymane Cissokho était revenu d’un knock down et les deux hommes devaient être au coude à coude sur les cartes des juges. Le répit fut de courte durée car le Français a encaissé un dur uppercut du gauche au menton et sur une esquive basse, il est passé entre les cordes, se rattrapant in extrémis à la dernière pour ne pas être éjecté du ring.

Nouveau compte de l’arbitre et les espoirs de victoire qui semblent s’envoler avec ce terrible coup du puncheur Lituanien. Celui-ci a ensuite tenté de capitaliser et d’en finir, sans y parvenir. Souleymane Cissokho ne s’est pas désuni et loin de sombrer, il a boxé à la touche, en prenant soin de ne plus rester dans l’axe pour ne plus commettre aucune erreur. Egidijus Kavaliauskas a continué de mettre la pression mais sans toucher un Français mobile et clairvoyant qui a marqué de nombreuses touches et repris peu à peu la direction du combat pour s’approprier les rounds. Appliqué et concentré, Souleymane Cissokho a fini par fatiguer son adversaire qui est devenu moins dangereux au fil des reprises. Le Lituanien a tout donné dans la dernière reprise mais s’est heurté aux esquives du Français. Grâce à cette victoire acquise dans la douleur, Souleymane Cissokho devrait maintenant devenir challenger officiel de l’Américain Mario Barios, champion du monde WBC de la catégorie. Il se pourrait malheureusement que le Français doive encore patienter puisqu’ un combat entre l’Américain et la légende Manny Pacquiao est annoncé pour le 19 juillet à Las Vegas.   

M. Jean-Claude Filloux s’est éteint samedi 3 mai après s’être battu contre la maladie, il avait 80 ans.

M. Filloux était le papa de Géraldine, membre du bureau directeur de la Fédération Française de boxe et Présidente du BC La Plaine. Instructeur militaire, il était passionné par le Noble Art qu’il suivait avec intérêt, il devint ami avec Maurice Holtzer, champion d’Europe des plumes et de Jean (Yanek) Walczak, champion de France des moyens, après leur carrière. Homme rigoureux et apprécié par ceux qui le côtoyait, M.Jean-Claude Filloux vivait dans l’Yonne, près d’Auxerre. « Je suis venue à la boxe pour qu’il soit fier de moi, nous avions une relation fusionnelle », confie Géraldine Filloux, effondrée par la disparition de celui dont elle dit qu’il était ; « sa référence absolue » …

Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à Géraldine et Yannick, ses enfants, ainsi qu’à la famille et aux amis de M. Jean-Claude Filloux..

La cérémonie civile se déroulera le vendredi 9 mai à Joigny (89300), suivie de la crémation à 11h.

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de mai 2025.

Ali Wague (6 v) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant Hosny Joubij (2 v, 1 d) par arrêt de l’arbitre au second round. Le protégé de Vincent Felice sera opposé à Freddy Nguetsop au prochain tour.

Trois combats pros à l’affiche de la magnifique réunion organisée par Franck Nicotra/Palatina qui a vu le jeune Hugo Morel devenir champion de France des poids welters, dont deux ¼ de finales du challenge Jean-Claude Bouttier.

En super-légers, Noan Lecureur (1 v), qui disputait son 1er combat professionnel, s’est brillamment qualifié pour le tour suivant en battant aux points (59-55, 59-55, 60-54) Christ Mputu (3 v, 9 d, 1 n), finaliste de la saison dernière. En ½ finale, il sera opposé à Ayoub Bengou.

Photo ©Michel Beuville

Dans l’autre ¼ de finale disputé en super-welters, Freddy Nguetsop (1 v, 1 d) a battu Mohamed Geddi (1 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1e round. L’élève de Laurent Amani a expédié son adversaire deux fois au tapis, incitant M. Jean-Claude Pilon à stopper le combat. En demi-finale, Freddy Nguetsop sera opposé à Ali Wague dans un combat qui s’annonce explosif.

En légers, Erika Amans (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en battant Hasna Tebsi (2 v, 1 d) par décision majoritaire (60-54, 58-56, 57-57).

Bakari Diallo (11 v, 1 d) a conquis la ceinture IBF des poids welters en battant le Vénézuélien             Algerbis Gonzalez (11 v, 3 d) par KO à la 4e reprise.

En légers, Rassoul Doukaev (9 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 3e round face au Vénézuélien Helber Rojas (25 v, 12 d, 2 n).

En poids super-mouches, Clothilde Del Ben (9 v, 4 d) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) la Nigériane Ayisat Oriyomi (10 v, 2 d).

En poids coqs, Jeyssa Marcel (14 v) s’est imposée aux points (58-56, 58-56, 60-54) devant la Vénézuélienne Debora Rengifo (19 v, 16 d, 1 n).

En lourd-légers, Faycal Karkour (8 v, 3 d) a mis KO au 1er round le Nigérian Farouk Abubakar (15 v, 2 d, 1 n).

En moyens, Enzo Marguerite (5 v) a battu le Bosniaque Zarko Micic (1 v, 3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.

En super-légers, Mariam Sidibe (2 v, 1 n) a battu aux points (58-56, 59-55, 59-55) Ingrid Brodu (1 v, 1 d).

En mi-lourds, Raphael Monny (6 v) s’est imposé devant le Hongrois Andras Komjathi (5 v, 3 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.

En welters, Wilfrid Silva (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en mettant KO au 1er round l’Anglais Gary Ellison (3 d).

En poids coqs, Delphine Mancini (6 v, 2 d) s’est inclinée par arrêt de l’arbitre à la 6e reprise devant la Canadienne Tania Walters (7 v, 3 d).

Le poids moyens Lexovien Louis Ameline (3 v) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) Antoine Mangin (1 v, 1 d, 1 n). Au prochain tour, il rencontrera Anthony Huet.

En welters, Samir Slah (10 v, 6 d, 1 n) a battu Batoura Guirassy (8 v, 19 d, 2 n) par décision majoritaire (58-55, 57-57, 58-56).

En moyens, Corentin Avelange-Gérard (7 v, 1 d, 1 n) a battu le Géorgien Luka Gogoberishvili (9 v, 17 d) par arrêt de l’arbitre au 5e round.

En poids moyens, Florian Bruneval (9 v, 6 d, 1 n) a été battu aux points (91-99, 91-99, 94-96) par l’Ukrainien Mykyta Alistratov (10 v, 1 d, 2 n).

En super-moyens, Mbemba Miesi (14 v, 8 d, 5 n) s’est imposé aux points (60-54) devant Mark Jamiu (2 v, 6 d, 1 n).

En super-moyens, Abdelnour Bouadi (5 v) a battu aux points (60-54) le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 53 d, 7 n).

En welters, Selai Tatlot (7 v, 1 d, 1 n) et Elyasse Azap (2 v, 2 n) se sont quittés sur un match nul (57-57).

En coqs, Valentin Guth (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par une victoire aux points (39-37) devant Enzo Rey (1 d) qui disputait également son premier combat professionnel.

En mi-lourds, Stan Baulmont (5 v, 1 n) s’est imposé par KO au 2e round devant le Hongrois Pal Olah (11 v, 69 d, 4 n).

En super-moyens, Stéphane Le Gourrierec (6 v, 4 d, 1 n) et Dany Schneider (2 v, 1 d, 1 n) se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (56-58, 57-57, 57-57).

En moyens, Peio Boulin (3 v, 5 d) a battu aux points (59-54, 60-52, 60-53) Anthony Huet (2 v, 1 d).

En super-moyens, Anatole Lemaire (3 v) a battu le Géorgien Dachi Urmashvili (1 v, 5 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.

En moyens, Lyad Tormos (7 v) s’est imposé par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) devant le Colombien Arley Carabali (11 v, 13 d, 2 n).

En super-welters, Chadi Baraia (1 v) a gagné son premier combat pro en battant le Géorgien Mamuka Mtiulishvili (1 v, 4 d) par KO au 1er round.

En welters, Christopher Missengue (1 v) a également gagné son premier combat en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Davit Robakidze (1 v, 2 d).

En super-moyens, Martin Janbon (1 v) a entamé victorieusement sa carrière professionnelle en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Giorgi Nanava (1 v, 12 d).

En légers, Camille Pegol (1) a gagné son premier combat pro en s’imposant aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant la Géorgienne Nino Revia (1 v, 1 d, 1 n).

Ce samedi 3 mai, à Riyadh en Arabie Saoudite, le jeune Marseillais a subi sa 1ere défaite dans les rangs professionnels en s'inclinant aux points (111-117, 111-117, 112-116) devant le Mexicain Jaime Munguia (45 v, 2 d).

Le Mexicain voulait absolument effacer la défaite concédée face au Français et s’il a en partie réussi, il est apparu encore impacté par le ko subi au mois de décembre 2024. Le Jaime Muguia qui marchait sur ses adversaires en donnant des coups sans se soucier de sa défense, a laissé la place à un boxeur prudent, hésitant à s’engager et finalement assez imprécis même s’il est resté dangereux tout au long des douze rounds de ce combat revanche. L’ex champion du monde avait rejoint le célèbre Eddy Reynoso, mentor et coach de Saul « Canelo » Alvarez pour préparer ces retrouvailles, c’est dire s’il prenait le Français au sérieux.

Dès les premiers rounds, Jaime Muguia adoptait une stratégie attentiste, avançant la garde haute mais sans déclencher de coups alors que Bruno Surace était serein et allongeait son bras avant. C’est d’ailleurs lui qui prenait les initiatives en délivrant un jab enchainé par un uppercut droit. La tension était palpable, les deux hommes se livraient une véritable partie d’échecs en attendant une hypothétique faute adverse. Le Mexicain tentait un large crochet gauche, histoire de reproduire l’action qui lui avait permis d’envoyer le Français au tapis mais il apparaissait emprunté et maladroit. Bruno Surace ne commettait pas d’erreur, il donnait son direct du bras avant et osait la droite en veillant à ne pas rester dans l’axe. Peu d’échanges entre les deux hommes, même si le natif de Tijuana se montrait plus offensif au sixième round en allant chercher la faille au corps. Bruno Surace tenait bon et se faisait respecter avec la précision de ses remises.

A l’entame de la septième reprise, tout restait à faire, le Mexicain, qui reprend énormément de poids après la pesée bénéficiait de cet avantage physique. Il encaissait sans broncher un uppercut et répliquait par une série de coups que bloquait le Français. Il poursuivait son pressing, obligeant Bruno Surace à privilégier sa défense et si le Français n’était pas mis en danger, il prenait incontestablement du retard au pointage. Jaime Munguia cherchait les flancs mais ne parvenait pas à faire baisser la garde de son adversaire. Le Marseillais plaçait une droite plongeante au dixième round, Jaime Munguia cherchait à nouveau les flancs lors de l’avant dernière reprise, contraignant Bruno Surace à rompre face à l’artillerie lourde du Mexicain. Celui-ci ne manifestait pas outre mesure sa joie à l’annonce de la décision lui attribuant une logique victoire aux points. Bruno Surace qui disputait son second combat en poids super-moyens, a prouvé que son succès de l’année dernière n’était pas dû à la chance. Cette première défaite en carrière a paradoxalement démontré qu’il avait pris une autre dimension, à 26 ans seulement, tous les espoirs lui semblent permis en poids moyens, sa catégorie de prédilection.    

Ce soir au gymnase Jean Jaurés de Cherbourg, l'invaincu Manchois (12 v) est devenu champion de France des poids welters en battant Cédrick Peynaud (11 v, 10 d, 4 n) par jet de l'éponge au 2e round.

Hugo Morel n’a pas failli à sa réputation grandissante de puncheur en mettant hors de combat un boxeur qui n’avait jamais était battu avant la limite malgré des rencontres face à des calibres internationaux tels que l’Anglais Conor Benn. Lors de la Marseillaise entonnée à tue-tête par une salle copieusement garnie et totalement acquise à sa cause, le jeune Manchois semblait survolté, comme galvanisé par l'enjeu et le bruyant enthousiasme des spectateurs. Le contraste était saisissant avec l’expérimenté Cédrick Peynaud qui ne laissait rien transparaître et restait concentré et serein.

Les deux boxeurs débutaient le combat en échangeant quelques banderilles au cours d’une 1ere minute d’observation mais Hugo Morel déclenchait une frappe sèche du bras arrière à la face du Parisien qui était envoyé au tapis. Le solide Cédrick Peynaud repartait au combat en délivrant des crochets des deux mains, le Cherbourgeois bloquait puis plaçait une accélération ponctuée par un gros direct du gauche à la face. Cédrick Peynaud souffrait mais tenait bon avant d’encaisser un crochet gauche qui le projetait le long des cordes. Le boxeur entrainé par Kassa Barradji ne s’avouait pas vaincu avant d’être à nouveau durement touché dés le début du 2e round par un large crochet gauche à la tête et un autre du droit au corps pour se retrouver au tapis une seconde fois. Hugo Morel ne lâchait plus son adversaire qui malgré un dernier baroud d’honneur retournait au sol une 3e fois.

Suffisant pour que le coin Parisien jette l’éponge alors que M. Frantz Zidane allait arrêter le combat. « C’était une grosse échéance, c’était un championnat de France dont on me parle depuis le début de ma carrière pro. Il y avait l’inconnue des dix rounds mais j’étais prêt pour les disputer, je m’étais préparé pour briller ce soir et je suis heureux d’avoir la ceinture autour de la taille, elle est magnifique, je suis fier de moi. J’ai eu de la chance de disputer ce titre devant mon public, je ne suis rien sans eux. J’ai travaillé très dur, il y a eu des moments de doute, de tension mais le travail paye » indique Hugo Morel, avant d’avoir une pensée pour son adversaire en guise de conclusion ; « je pense à Cédrick, c’est un grand champion ».

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end d'Avril 2025.

En légers, Adélaïde Mary (3 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) la Serbe Dragana Golic (21 d).

Dylan Pare-Lemonnier (9 v) est devenu champion de France des poids super-plumes en battant Anthony Deloffre (9 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 94-96, 96-94).

En plumes, Sacha Morice (3 v) a battu Anna Micard (3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.

En welters, Emilie Sonvico (5 v) s'est imposée une seconde fois devant Elsa Hemat (5 v, 12 d, 2 n) qu'elle a battu aux points (59-55, 58-56, 58-56).

En welters, Mnatsakan Movsesyan (3 v) s'est imposé aux points (40-34, 40-34, 40-35) devant le Serbe Djordje Stojkovic (1 v, 2 d).

En welters, Romain Bartra (6 v, 1 d, 1 n) s'est qualifié pour les 1/2 finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (58-56, 58-56, 58-56) Avend Yassin (2 v, 5 d, 1 n).

En lourd-légers, Robin Reguillot (4 v, 2 d) s'est qualifié pour les 1/2 finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en s'imposant par décision partagée (59-55, 59-55, 56-58) devant Thierry Groguhet (2 d) .

En super-légers, Dassa Namana (4 v, 5 d, 2 n) s'est incliné aux points (94-96, 93-97, 93-97) devant l’Italien Alessandro Fersula (12 v, 7 d).

En super-coqs, Lydie Bialic (3 v, 3 d, 1 n) a battu la Serbe Gordana Milovanov (5 d) par arrêt de l'arbitre au 1er round.

En super-coqs, Jessica Barry (8 v, 1 d) a battu Laela El Ksiri (2 v, 5 d, 1 n) par décision majoritaire (60-54, 59-55, 57-57).

En super-plumes, Jaouad Belmehdi (23 v, 1 d, 3 n) s'est imposé devant le Vénézuélien Ernesto Martinez (16 v, 9 d, 2 n) par abandon à l'appel du 4e round.

En mi-lourds, Lenny Patrach (4 v) a largement dominé aux points (60-53) le Moldave Andrei Sanjura (2 v, 15 d).

En super-moyens, Izac Durand (2 v) a battu le Moldave Vasile Malic (3 d) par arrêt de l'arbitre au 1er round.

En super-welters, Lucas Migotti (11 v, 2 d, 1 n) a battu avant la limite (RTD4) le Géorgien Nukri Gamgebeli (15 v, 22 d).

Pour la seconde fois, Lauryne Brankaer (6 v, 2 n) et la Vénézuélienne Yohandri Rondon (10 v, 2 n) n'ont pu être départagées. Les deux jeunes femmes qui s'affrontaient pour la ceinture WBC Youth des poids super-mouches se sont quittées sur une décision de match nul partagé (77-75, 75-77, 76-76).

En super-légers, le combat entre Islam Mouklouchev (9 v, 5 d, 3 n)  et  Kodjo Yetongnon (14 v, 8 d, 4 n) s'est soldé par une décision de match nul majoritaire (57-57, 57-57, 57-58).

En welters, Bruno Fernandes de Barros (2 v) s'est qualifié pour les 1/2 finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (58-56, 58-56, 59-55) Luidgy Winterstein (1 v, 1 d).

En super-welters, Melvin Moreau (15 v, 8 d, 2 n) a battu par décision majoritaire (58-56, 57-56, 57-57) Joackim El Kaim (6 v, 14 d, 5 n).

En moyens, Nourredine El Goumi (5 v, 16 d, 1 n) s'est imposé aux points (59-55, 59-55, 58-56) devant Rémi Scholer (5 v, 15 d) .

En super-moyens, Armen Yepremyan (16 v, 4 d, 3 n) a battu aux points (58-56, 58-56, 58-56) le Bulgare Angel Petkov Emilov (11 v, 58 d, 5 n).

En super-welters, le Marocain Feraoune Outhmane (9 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (77-75, 77-75, 78-74) Olcay Kaya (5 v, 2 d, 1 n).

Ce vendredi 25 avril à l'espace Mayenne de Laval, Dylan Pare-Lemonnier (9 v) est devenu champion de France des poids super-plumes en battant Anthony Deloffre (9 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 94-96, 96-94).

Après Jean-Claude Bouttier et Stanislas Salmon, un troisième Lavallois est devenu champion de France professionnel. Un statut qui rend fier Dylan Pare-Lemonnier, « figurer aux côtés de tels champions Lavallois est une fierté », confie le Mayennais qui rêve de suivre le même chemin que ses glorieux ainés. « Devenir champion de mon pays était un objectif, j’ai de l’ambition mais cela devait absolument passer par le titre national, c’est chose faite et j’en suis heureux. Ce fut un gros combat, avec de l’intensité pendant les dix rounds. Je me suis senti bien, c’était serré mais j’ai fait la différence lors des dernières reprises. J’ai enclenché la marche avant pour mettre la pression, mon travail au corps a bien fonctionné, le plan était d’utiliser le direct du bras avant pour casser la distance puis frapper au corps pour remonter ensuite ».

Sa victoire acquise par décision partagée, deux juges à un, indique un probable affrontement équilibré, le jeune boxeur confie avoir été serein tout au long de ces dix rounds en étant convaincu qu’il menait les débats avec sa boxe généreuse et offensive. « Mon pressing s’est avéré payant, je pense avoir attaqué intelligemment et mérité le titre, Anthony est un bon boxeur, il faut être deux pour faire un beau combat ». Dylan Pare-Lemonnier se dit prêt à défendre sa ceinture, avec moins de dix combats pros au compteur, il a conscience qu’il lui faut acquérir davantage de métier avant de chercher à viser plus haut. « J’ai débuté la boxe à 18 ans, je totalise 13 combats amateurs, j’ai donc une marge de progression importante. Je suis encore jeune (25 ans), je vais travailler toujours plus pour m’améliorer et accumuler de l’expérience mais pour l’instant, je savoure ce titre de champion de France », conclut le Mayennais.

Photo ©Stade Lavallois Boxe

Anthony Deloffre ne partage pas l’analyse du combat faite par son co-challenger, le Nordiste, d’habitude si réservé, se déclare déçu par l’issue de ce championnat. « Avancer n’est pas synonyme de domination, j’ai fait valoir mon coup d’œil pour contrer et remiser proprement. Mes coups étaient nets et tranchants,mon entraineur, Mohamed Nichane, habituellement avare de compliments, m’a assuré que j’avais réalisé mon meilleur combat ». Après un premier échec pour ce même titre national en 2024 face à Jordan Rodriguez, Anthony Deloffre avoue avoir mal vécu ce revers en terre Mayennaise, « Jordan était un autre calibre, je voulais ce titre pour ma maman, j’y ai mis tout mon cœur et mon énergie, on est venu en famille, comme à chaque fois et je suis très déçu. J’ai 33 ans, je suis électricien avec une femme et des enfants, je travaille très dur pour réussir dans mon sport, une victoire m’aurait ouvert des portes. J’aimerais une revanche mais je vais revenir car je veux décrocher ce titre Français, je sais que j’ai le niveau pour le conquérir et je pense que je le méritais ce soir », confie Anthony Deloffre.  

Après les bons résultats de nos représentant(e)s au Brésil et en Finlande, une équipe de France composée d'un collectif hommes, (5 boxeurs) et un collectif femmes (4 boxeuses), participe à la 1ere édition du tournoi de Bruxelles qui se tient du 24 au 28 avril.

12 pays regroupant 49 boxeurs et 33 boxeuses sont en lice dans ce grand tournoi placé sous l'égide de World Boxing.

Entraîneurs :

Kinésithérapeute :

CatégorieBoxeurClubRégion
51 kgMayssoun BouregaBron Boxing Academy AURA
54 kgKaelya MopinClub Garge les GonessesIle de France
60 kgInes GranteBoxing Beats AubervilliersIle de France
60 kgSandro SpicaBoxing Club 2 La StellaPACA
65 kgMaëlys RicholNABAIle de France
65 kgLounes HamraouiNoble art de RouenNormandie
70 kgMakan TraoréRoyan Océan Club BoxeNouvelle Aquitaine
+90 kgGeorcy Taty BouangaFight IndustrieIle de France

+90 kg : Amine Baalla (Belgique) bat Georcy Taty Bouanga - forfait (blessure)

65 kg : Julia Anna Jenni (Suisse) bat Maëlys Richol - 3/2

70 kg : Makan Traoré bat Farshid Bos (Hollande) - 5/0

+90 kg : Georcy Taty Bouanga bat Ayhan Oz (Turquie) - RSC3

60 kg : Dikshant Dahiya (Inde) bat Sandro Spica - 3/2

70 kg : Makan Traoré bat Ayitevi Hornel (Belgique) - 5/0

65 kg : Rasul Tisayev (Belgique) bat Lounes Hamraoui - 3/2

65 kg : Maëlys Richol bat Taylah Gentzen (Australie) - Préférentiel

60 kg : Rebecca Nicoli (Italie) bat Ines Grante - 5/0

54 kg : Ana Khunjua (Belgique) bat Kaelya Mopin - PP

60 kg : Sandro Spica bat Geronimo Hartmans (Hollande) - 3/2

70 kg : Makan Traoré bat Vijay Singh (Inde) - 5/0

65 kg : Lounes Hamraoui bat Diego Renteria (Hollande) - 5/0

51 kg : Kalaivani Srinivasan (Inde) bat Mayssoun Bourega - 5/0

60 kg : Ines Grante bat Wiktoria Hass (Pologne) - 5/0

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