Retrouvez ci dessous, les résultats des pugilistes professionnels Français qui se sont produits sur les rings au cours de cette troisième semaine de juillet.

A Pointe-A-Pitre

Deux semaines après avoir conquis une ceinture IBO à Garges-Lès-Gonesse, la super-coq Jessya Marcel (7 v) a battu aux points (60-54) la serbe Tijana Draskovic (1 v, 3 d).

En poids légers, Keshan Jacoby Koaly (1 v) a effectué des débuts victorieux dans les rangs professionnels en s'imposant aux points (40-34) face au serbe Djordje Vujakovic (2 v, 2 d, 1 n). Le boxeur serbe est allé au tapis au 2eme et 4eme rounds.

A Düsseldorf

L’invaincu Jaouad Belmehdi (16 v, 3 n) a réalisé une belle performance le 15 juillet en allant battre chez lui aux points le roumain basé en Allemagne James Chereji (17 v, 2 d). L'élève de Rudy Ruiz disputait son 1er combat avec Legacy Management, son promoteur allemand, un affrontement conclu en huit rounds dans la catégorie des poids légers.

Ce combat va me permettre d’acquérir de l’expérience, indique Jaouad Belmehdi. C’était un dur adversaire, avec beaucoup de métier, je l’ai envoyé au tapis au 6eme round, je pensais pour abréger mais il a su résister pour terminer le combat. Je me suis un peu précipité et j’ai manqué un peu de précision, on va travailler sur ce point pour s’améliorer. Je suis content car j’ai acquis une large victoire. Je pense que mon promoteur va me diriger vers le titre européen (EBU) ».

A Fréjus

Le 13 juillet dans les arènes de Fréjus, Gustave Tamba (18 v, 1 d) aurait dû défendre sa ceinture de l’union européenne des poids super-moyens devant  Nick Hannig mais l’allemand a déclaré forfait moins de 48 heures avant le combat.

Les organisateurs se sont démenés pour trouver un adversaire de substitution, sans titre en jeu, pour maintenir une réunion préparée depuis des mois. L’expérimenté tchèque Ondrej Budera  (18 v, 27 d, 1 n) a accepté de relever le défi au pied levé mais il n’a pas été de taille à rivaliser avec l’élève de Yannick Paget qui a su rester motivé malgré sa déception, pour offrir une belle prestation à son public.

Gustave Tamba a rapidement pris la mesure de son adversaire en imposant son puissant bras avant qu’il a doublé avant d’enchainer avec sa droite. Le brave tchèque a bien tenté d’imposer le combat à mi-distance mais sans succès. « Marvelous Gus » l’a touché avec des enchainements crochets gauche corps/face avant de placer  un dur uppercut qui a refroidi les ardeurs d’Ondrej Budera. Au 3eme round, le français a foudroyé son rival avec un crochet gauche au foie, le tchèque s’est relevé avant le compte fatidique de 10 mais il a de nouveau été piqué au même endroit, un coup qui l’a irrémédiablement mis KO.

Le poids lourd, Mekki Sahli (5 v) a une nouvelle fois montré qu’il possédait une puissance de frappe au-dessus de la moyenne en mettant hors combat au 1er round le boxeur tchèque Vaclav Trojacek (3 v, 1 d, 1 n).

Un premier crochet gauche a ébranlé le visiteur avant qu’une droite sur le haut du crâne ne l’envoie au tapis. Relevé et tétanisé par cette entrée en la matière, Vaclav Trojacek a encaissé une seconde droite à la tête qui l’a mis KO.

L’ex champion de France des poids moyens, Moughit El Moutaouakil (18 v, 2 d, 2 n)  était opposé à l’allemand Dustin Ammann (7 v, 6 d, 2 n). « Guito » s’est montré sérieux et efficace face à un adversaire doté d’une bonne frappe et ayant une morphologie identique à la sienne. Le français a connu une seule alerte quand il s’est fait surprendre par un crochet gauche au 2eme round. Nullement sonné mais probablement vexé, Moughit El Moutaouakil a répliqué avec un crochet droit avant d’accélérer à la 3eme reprise. Il a coincé le germanique dans un coin du ring et l’a touché sous tous les angles. Le tchèque a réussi à se dégager mais le français l’a à nouveau fixé le long des cordes pour lui administrer une pluie de coups, incitant Mr Nicolo à sagement arrêter le combat.

Sofiane Khati (11 v, 3 d) s'est incliné (abandon à l'appel du 6eme round) en Italie ce dimanche 10 juillet face à l'invaincu Etinosa Oliha (16 v) pour le compte de la ceinture IBO Méditerranée des poids moyens.

Au cours du premier round, le français a fait jeu égal avec son adversaire. Quand l'italien mettait son bras avant Sofiane Khati répliquait avec le sien puis enchainait avec une droite. Ces trois premières minutes furent marquées par une bataille de directs du gauche des deux côtés. Etinosa Oliha avait essayé de surprendre le neversois en se jetant mais ce dernier avait esquivé par un rapide pas de retrait avant de toucher avec sa droite.

Le combat avait bien débuté pour Sofiane Khati. La garde haute et prudent, il contenait les assauts du transalpin même si une droite transperçait sa garde. Cette seconde reprise était équilibrée et le français tenait la dragée haute à son rival. Au 3eme round, le champion d'Italie durcissait les échanges, Sofiane Khati répondait mais la pression de son adversaire devenait intense et ses lourdes frappes le forçait à reculer.

L'italien poursuivait son travail de sape en alternant les coups en bas et en haut. Sa puissance faisait peu à peu la différence, Sofiane Khati subissait encore un peu plus le pressing adverse. Un premier coup en bas suivi d'autres en haut et le boxeur français perdait son protège-dents. L'italien accélérait la cadence, Sofiane Khati semblait éprouvé et il perdait une seconde fois son protège-dents.

Le 5eme round confirmait la main mise du champion local sur les débats, il attaquait en larges crochets des deux mains, le français perdait une 3eme fois son protège-dents, cette mésaventure lui vaudra un avertissement pour une 4eme perte de protège-dents. Sofiane Khati encaissait les charges adverses sans parvenir à les endiguer, remarquablement préparé, l'italien l'éprouvait avec des coups puissants, le français n'était pas encore en danger mais son coin choisissait sagement de le préserver et d'arrêter le combat à l'appel du 6eme round.

Retrouvez ci dessous, les résultats des pugilistes professionnels Français qui se sont produits sur les rings de l’hexagone lors de ce second week-end de juillet.

A Villeneuve-Lès-Béziers

Vendredi soir, Diego Natchoo (23 v, 3 d, 5 n) s’est imposé aux points (60-53) face au serbe Nikola Vlajkov (11 v, 13 d, 1 n).

En mi-lourds, Samuel Cavret (3 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (60-53) le serbe Milos Jankovic (2 v, 20 d, 2 n).

En poids légers, Clement Casanova (2 v, 1 n) a disposé aux points (40-36) de Yann Solis (1 d) qui effectuait son premier combat dans les rangs professionnels.

 A Nice

En poids plume, Elie Konki (13 v, 1 d)  a largement battu aux points (60-54)  le nicaraguayen Jerson Larios (7 v, 8 d).  « Elie a eu une très bonne maitrise du combat grâce à son travail du bras avant, indique Abadila Hallab, l’entraineur Muriautin. Il a créé de la frustration chez son adversaire, ce qui lui a permis de réaliser de très bons contres. Elie n’a ressenti aucune appréhension suite à sa dernière sortie, il voulait boxer rapidement pour éloigner cette défaite de sa tête. Elie a connu des échecs en boxe olympique et il a toujours su rebondir, il l’a prouvé encore hier. La victoire est là, notre place de n°1 EBU ne bouge pas, beaucoup de positif pour nous ce week end ». L’ex champion de France et de l’union européenne des poids coqs semble bien relancé pour reprendre sa marche en avant vers les sommets.  

Après deux ans d’absence, le poids léger Yazid Amghar (25 v) a effectué une rentrée victorieuse en disposant aux points (79-73) du colombien Victor Julio (16 v, 6 d).

En poids moyen, Adji Sangare (9 v, 1 d) s’est imposé aux points (59-55) devant le nicaraguayen Danny Mendoza (6 v, 8 d).

A Pierre-Bénite

Le poids super-welter, Yanis Mehah (11 v) a battu Maamar Mahrache (7 v, 2 d) par arrêt de l’arbitre au 5eme round.

En poids welter, Malik Arbi (5 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le mongolien Bazargur Jugder (5 v, 9 d, 1 n).

Le combat entre les poids welter, Nassim Mahouechi (3 v, 1 d, 2 n) et Jordan Gonzalez (1 v, 2 d, 1 n) s’est soldé par un match nul (39-37, 38-39, 38-38).

A Guebwiller

Le super-welter Tamaz Avdiev (12 v, 16 d) a battu aux points (58-56)  le serbe Milan Delic (13 v, 33 d).

Le 9 juillet, devant son public de Royan, le Charentais (14 v, 1 n, 4 d) a conquis le titre de champion de France des lourds-légers en dominant de manière expéditive (KO 1er) Guillaume Hauet (12 v, 4 d). Une ceinture qui lui donne le droit de se projeter plus loin et de nourrir des ambitions.

Un crochet droit pour déstabiliser d’entrée son rival, ensuite dans l’incapacité de vraiment s’en remettre, puis un enchaînement des deux mains histoire de porter l’estocade : le Bombardier gitan a rondement et rudement mené son affaire. « Le schéma tactique consistait à avancer en désaxant d’autant que mon adversaire est beaucoup plus grand que moi et un puncheur. Le tout en veillant à ne pas me faire cueillir. En somme, il fallait que je fasse un peu la boxe de Tyson », sourit Brandon Deslauriers qui, en décembre 2018, s’était incliné, pour ce même titre national, sur décision partagée contre Jean-Jacques Olivier qu’il avait pourtant préalablement dominé en finale du Tournoi de France. Une défaite que l’intéressé a eu du mal à digérer. « Moi, je ne me voyais pas perdre. Je l’avais envoyé au tapis au cinquième. Si bien que là, j’ai veillé à ne pas commettre la même erreur : j’ai abrégé les débats dès que j’en ai eu l’opportunité. Lorsque j’ai touché Guillaume Hauet correctement, comme il le fallait, je n’ai pas laissé passer ma chance. »

A la clef, une consécration qui s’est quelque peu fait désirer car après l’échec devant Jean-Jacques Olivier, il y a eu, pêle-mêle, quelques libertés de prises avec l’assiduité requise par l’entraînement pugilistique puis la Covid-19 et enfin, un combat de rentrée pas évident devant Aboulaye Diane qui en est sorti vainqueur. « Ce titre, c’est ce dont je rêvais depuis que j’ai commencé la boxe. Quand j’étais amateur, je voulais passer professionnel et devenir champion de France pro », commente Brandon Deslauriers.

Une belle devant Jean-Jacques Olivier pour l’Union européenne ?

Qui a concédé un no contest dans la polémique face Yves Ngabu, le 7 juin dernier, à Paris. Une confrontation au cours de laquelle il a frappé le Belge après un break de l’arbitre. Avec, toutefois, à l’entendre, de sérieuses circonstances atténuantes : « Il était dans la provocation. Dans la quatrième reprise, il était dans le rouge et s’accrochait. Il ne voulait pas me lâcher alors que j’étais dos aux cordes. Auparavant, il n’avait eu de cesse d’être suffisant et méprisant. Je n’ai jamais été aussi énervé avant de monter sur un ring. C’est la première fois que j’étais dans un tel état d’esprit, moi qui suis d’un naturel calme et souriant. »

Le passé étant le passé, le Français se projette désormais vers l’avenir. Le but est de défendre sa ceinture puis, si tout se passe bien, de se projeter vers le titre de l’Union européenne détenu par, devinez qui, Jean-Jacques Olivier. Autant dire que le nouveau roi de France rêve d’une belle… Faute de quoi, s’il ne recevait pas de proposition attrayante, il serait prêt à descendre en mi-lourds. Mais qu’importe la limite sur la balance, l’intéressé, qui a la possibilité de s’entraîner comme il le souhaite dans la mesure où il est son propre patron, est convaincu d’avoir le niveau continental : « On me dit souvent que je l’ai. En 2018, j’affronté Mairis Briedis, à Moscou, et je n’ai perdu qu’aux points. Or, depuis, je pense avoir progressé mentalement et physiquement. Et là, je suis bien dans ma tête. » On s’en doutait.

Faycal Rezkallah (7 v, 3 d, 1 n) s’est incliné samedi 9 juillet aux points par décision partagée (93-96, 94-95 et 95-94) devant l’espagnol Ricardo Fernandez (12 v, 7 d) pour le compte de la ceinture IBO Méditerranée des poids super-légers.

Le boxeur s’était dépensé sans compter pour que cet évènement soit à la hauteur de ses espérances. A la salle d’abord, ensuite avec l’apport d’un préparateur physique diététicien pour optimaliser sa condition mais aussi en donnant de sa personne pour assurer la promotion de son combat qui se déroulait à la salle de La Canopée à La Pierre Bénite, une petite ville de la métropole lyonnaise où réside Faycal Rezkallah. Ce championnat IBO Méditerranée était le premier titre, d’une carrière entamée en 2016  à 26 ans, disputé devant les siens, la fête aurait dû être totale, il n’aura manqué que la victoire.

Faycal Rezkallah ne cherche pas d’excuses, « la défaite est logique, je suis très déçu. J’ai perdu devant un bon adversaire, très vaillant, il n’était pas venu faire de la figuration mais pour gagner. J’étais prêt physiquement, même très bien, j’ai fait un bon combat jusqu’au 5eme round où j’ai été touché par un crochet droit, je ne suis pas allé au tapis, j'ai été retenu par les cordes. L’arbitre m’a compté, j’étais un peu sonné, ensuite le combat a changé de physionomie. Nous savions qu’il était dur au mal, je suis un styliste qui boxe en ligne, je me suis laissé emporter par l’envie de bien faire devant mon public et on s’est livré une rude bataille. Il n’a pas démérité, félicitations à lui ».

La déception est énorme pour ce boxeur qui est par ailleurs commerçant et qui indique avoir fait beaucoup de sacrifices pour réaliser une grosse saison 2021/2022 où il aura combattu six fois, avec trois sorties à l’étranger, aux USA, au Pays de Galles et en Suisse où il a bien figuré face à de bons boxeurs. «Je ne boxe pas pour l’argent, confie Faycal Rezkallah, jamais je n’irais à droite ou à gauche pour quelques centaines d’euros, ce n’est pas dans ma philosophie de vie, ni dans ma conception de la boxe ».  

"Trouver des partenaires financiers"

Le Pierre-Bénitain a ouvert son bar dés ce matin à huit heures comme tous les jours de l'année, encore un peu groggy par l’échec de la veille, il a annoncé via ses réseaux sociaux, réfléchir quant à la suite à donner à sa carrière sans toutefois fermer la porte à la poursuite de son aventure sur les rings. «Je vais partir en vacances, me reposer et réfléchir. Si je continue, mon premier combat sera de trouver des partenaires financiers pour m’accompagner et me soutenir. Je sais que je ne suis pas usé, je pense avoir une marge de progression, j’aimerais savoir jusqu’où je peux aller, pour y parvenir, il faut se professionnaliser davantage, faire de belles préparations et pour cela, il me faut des moyens. Je suis tenté par le championnat de France, sans prétention, je pense que c’est un objectif réalisable », conclut un Faycal Rezkallah qui semble déjà ragaillardi. 

Retrouvez ci dessous, les résultats des pugilistes professionnels Français qui se sont produits sur les rings de l’hexagone lors de ce premier week-end de juillet.

A Erding

Hier soir en Allemagne,  poids welter Batoura Guirassy (7 v, 10 d, 2 n) boxait en combat d’encadrement du championnat d’Europe de Delphine Mancini. Il s’est incliné aux points face à l’invaincu Nathanael Lukoki (5 v).

A Manosque

L’ex champion d’Europe des poids plumes Karim Guerfi (31 v, 6 d) a effectué une rentrée victorieuse en battant aux points (98-92) le solide mexicain Ricardo Mercado Vazquez (15 v, 5 d).

En poids moyens, Reda Kham (11 v, 1 d)  s’est imposé aux points (78-72)  face à Brayan Guedes (3 v, 4 d, 1 n).

En poids moyens, Gaston Due (7 v, 4 d, 1 n) a battu Pierre Rosadini (1 v, 5 d) décision technique au 4eme round.  Gaston Due est désigné vainqueur (39-37). 

A Nice

 En super-coqs, Joe Callea (5 v) a largement battu aux points (77-74)  le géorgien Edgari Sarkisiani (9, 17 d, 2 n).

En poids plumes,  Sofiane Takoucht (36 v 5 d, 1 n) a battu aux points (60-54) le géorgien Khvicha Gigolashvili (19 v, 54 d).

Le poids welter Nayan Deslion (8 v, 2 d) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 2eme round devant le géorgien Giorgi Gelashvili (2 v, 5 d).

En lourd-légers, Patrick M Bida (2 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (39-37)  Soufian Rachid (1 v, 4 d).

A Charleville-Mézières

En super-coqs, Ismael Droua (1  n, 1 d) a fait match nul avec le géorgien Giorgi Sirbiladze (1 n, 1 d).

A Marseille

En poids légers, Emma Gongora (4 v, 2 d) s’est imposée aux points (58-55, 58-55, 59-54) face à la rude  Donya Darouiche (2 v, 4 d). Emma Gongora s’est imposée en bougeant beaucoup et en utilisant son bras avant puis en se mettant à distance de son adversaire. Donya Darouiche a attaqué mais elle n’a que trop rarement touché avec ses coups qui partaient de loin. Au 6eme et dernier round, Donya Darouiche a été comptée par Mr Stéphane Nicolo après être allée au sol suite à deux crochets au corps de l’ex championne de France.   

En super-welters, José Gomez (21 v, 2 d)  a dominé aux points (60-54, 60-54, 60-54) le letton Ivans Levickis (35 v, 39 d).

En super-moyens, Geysim Zidane Derouiche (5 v) a battu avant la limite (TKO4)  Rochdi Ben Arbia (5 v, 4 d, 1 n).

En poids moyens, Rayane Yahia Berrouiguet (2 v) a battu aux points (39-37, 39-37, 40-36) Quentin Fontaine (1 v, 1 d, 1 n).

A Saint Pierre-En-Auge

Le poids légers Nathan Augustine (5 v, 4 d, 1 n)  qui restait sur un dur revers subi en Angleterre, a renoué avec la victoire en disposant aux points (59-54, 59-54, 59-54) du géorgien Mikheil Gabinashvili (8 v, 29 d, 3 n).

En poids lourd-légers, Nicolas Perret (2 v, 8 d, 1 n), absent des rings depuis 2015, est venu à bout aux points par décision partagée (58-57, 59-55, 57-57) du géorgien Mevludi Kapanadze (1 v, 4 d).

En super-welters, Joseph Meyobene (4 v, 1 d, 1 n) a dominé aux points (59-55, 59-55, 60-54) le géorgien Nika Bigvava (3 v, 2 d, 1 n).

A Dreux

Christophe Mbori Endanga (3 v, 1 d) s’est qualifié pour les demi-finales des poids super-welters en battant aux points (40-36) Kevin Jamois (4 d).

Le super-welter Adel Aghroud (5 v, 1 d)  a triomphé aux points (58-55, 58-55, 58-55) de Jonathan Bouillot (3 v, 4 d).

En super-légers, Romain Couture (11 v, 5 d, 2 n)  a battu aux points (59-55, 58-56, 58-56) Remy NGuema (6 v, 12 d).

A Algrange

Après avoir donné naissance à son enfant, Wassila Lkhadiri (2 v) a effectué une rentrée victorieuse  en poids coqs en battant largement aux points (40-35) la serbe Marijana Dasovic (15 d, 1 n).

En super-moyens, Loris Barberio (8 v, 2 d) et Jonathan Kinner (2 v, 10 d, 2 n) se sont quittés sur un match nul (57-57).

A Garges-Lès-Gonesse

 Le super-moyens Mustapha Zaouche (6 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le géorgien Giorgi Kankava (3 v, 6 d, 1 n). Le jeune boxeur du CSL Aulnay Boxe a montré un mental à toute épreuve pour s’imposer alors qu’il a souffert d’une blessure au biceps gauche dès le 2eme round.

Mustapha Zaouche qui avait dominé les deux premières reprises, a remporté les quatre autres d’une seule main ! Malgré son palmarès négatif, Giorgi Kankava n’avait jamais mis un genou au sol, il a tenté sa chance en lançant de gros coups des deux mains, heureusement bloqués par l’aulnaisien.

Mustapha Zaouche a touché de nombreuses fois de plein fouet son adversaire avec sa droite, sans parvenir à abréger le combat.

En poids moyens, Belkacem Rekik (2 v) a mis KO au 3eme round le tchèque  Josef Lacina (3 d). Belkacem Rekik a envoyé son adversaire au tapis avec un terrible crochet gauche au foie, le tchèque fut dans l’incapacité de se relever et  reprendre le combat avant le compte fatidique de 10.

En poids super-légers, Ange Baumgartner (2 v) a battu aux points (39-33, 39-35, 39-35) le géorgien Elshan Seidov (1 v, 1 d). Le boxeur géorgien a reçu deux avertissements.    

Ce samedi 2 juillet à Ponte-Sainte- Maxence, Daniel Blenda Dos Santos (20 v, 1 d) s’est emparé du titre de champion de France des poids mi-lourds en battant largement  aux points (100-86, 100-87, 99-89) son co-challenger Cyril Joly (11 v, 12 d, 2 n).

Le pontois a dominé l’ensemble du combat en n’étant jamais mis en danger par son adversaire. Cyril Joly a été à la limite de la rupture à plusieurs moments de ce championnat. Le visiteur a écopé de deux avertissements pour avoir perdu son protège-dents au 6eme et 7eme round.

Daniel Blenda Dos Santos a été à deux doigts d’abréger le combat quand il a envoyé son co-challenger au tapis avec un superbe enchainement à la 8eme reprise. Cyril Joly s’est relevé les yeux hagards et le gong est survenu fort à propos pour le tirer d’une mauvaise posture. Daniel Blenda Dos Santos est resté dangereux les deux reprises suivantes sans toutefois parvenir à battre avant la limite Cyril Joly.

Giovanni Boggia, l’emblématique entraineur du BCOP Pont-Sainte-Maxence s’est dit mitigé sur cette soirée. S’il dresse un bilan positif côté sportif, il est amer par le peu d’engouement populaire pour cette soirée : « je le prévoyais, on n’a fait que 280 entrées payantes alors que l’autre fois pour Yvan Mendy on en a fait 2000, c’est décevant. Ce n’était pas un moment favorable avec les départs en vacances, la situation économique et une époque anxiogène ».

Défendre le titre autant de fois qu’il le faudra

Pour ce qui concerne le championnat de France, le technicien pontois est satisfait du comportement de son poulain qui appliqué à la lettre les consignes et respecté la stratégie mise en place : « Dan était plus grand, plus puissant et meilleur techniquement, Cyril a été en situation de survie pendant dix rounds. Il a vécu quelques passages difficiles mais il s’en est sorti car il est très souple du tronc, ce qui lui a permis d’absorber les coups, il a su s’accrocher quand il le fallait. Cyril a été courageux, il a essayé mais Dan était trop fort, c’est tout ».

Dans Blenda Dos Santos devient le 7eme champion de France du BCOP, il succède à Alain Simon sacré champion de la catégorie en 1998, toujours sous la direction de Giovanni Boggia. Un titre que le Team Pontois entend défendre autant de fois qu’il le faudra avant de viser plus haut.   

Ce samedi 2 juillet,  la jeune invaincue Jessya Marcel (6 v) a conquis la ceinture IBO Inter-continental des poids coqs en surclassant aux points (100-89, 100-89, 100-89) l’uruguayenne Soledad Macedo  (17 v, 17 d, 2 n).

C’est devant une belle assemblée que s’est tenu ce gala organisé en plein air sur le parvis de l’hôtel de ville de Garges. La talentueuse gauchère a donné un récital de belle boxe face à une rivale qui a été refroidie d’entrée. Le combat avait commencé depuis moins de deux minutes que la française avait déjà envoyé l’uruguayenne au tapis avec un splendide direct du gauche.

Echaudé par cette entrée en la matière de Jessy Marcel, Soledad Macedo est ensuite restée sur la retenue, se contentant de tourner et d’allonger timidement son bras avant. La jeune française a montré l’étendue de son talent en distillant ses frappes sous tous les angles. La visiteuse a semblé tétanisée, son manque d’activité a contraint Jessya Marcel à se comporter en patronne tout en se méfiant de l’expérience de sa rivale. La boxeuse de Garges a dominé le combat de bout en bout et il aura fallu attendre le 7eme pour voir Soledad Macedo réussir à toucher la française avec une droite.

Se sachant largement en avance, Jessya Marcel a changé quelque peu de tactique, en laissant l’uruguayenne venir sur elle. Elle a temporisé et tourné pour contrer durement et avec précision la sud-américaine. L’uppercut du gauche de Jessya Marcel, après une esquive sur une rentrée de Soledad Macedo au 8eme round, résume à lui seul l’écrasante supériorité de l’ex championne de France.

photo: ©Vincent Fenech

Il n’aura manqué qu’une victoire avant la limite pour satisfaire totalement Jessya Marcel, elle a mis toute son énergie dans ses coups lors du 10eme et dernier round,  l’uruguayenne a montré sa résistance et sa volonté pour ne pas sombrer, elle a été durement secouée par les crochets et directs de Jessya Marcel mais elle est parvenue à finir le combat.

La jeune française n’aura jamais été inquiétée, son avenir sur les rings s’annonce radieux.

Ce samedi 2 juillet à Poitiers, Hadria Bader (1 v, 2 d, 1 n) est devenue championne de France des poids mi-mouches en battant Mélanie Mercier aux points par décision partagée (78-74, 79-73, 74-78).

« Nous avons livré un combat de guerrières, analyse Hadria Bader, je pense avoir été beaucoup plus précise. J’ai débité moins que Mélanie mais mes touches ont été plus nettes. Quand j’ai avancé, sur elle, mes frappes arrivaient, ce qui fait que j’ai gagné le combat. Mon équipe pense que nous ne perdons qu’une seule reprise ». La boxeuse licenciée au Boxoum et coachée par Mehdi Oumiha estime avoir opté pour la bonne tactique, « Elle a été offensive, ce qui convient bien à ma boxe qui est basée sur les contres et la précision, j’ai attendu qu’elle déclenche pour remiser à la moindre ouverture, cette stratégie a bien fonctionné. Je n’ai jamais douté pendant le combat, je pense que j’étais au-dessus de mon adversaire».

"Je veux savourer pleinement"

Hadria Bader, qui est militaire, ne cache pas son immense satisfaction, « cela fait tellement longtemps que j’attends ce moment. Tous les sacrifices consentis ont servis à quelque chose, la préparation qui n’a duré que trois semaines a été intense, le travail paie ». Au-delà de ces considérations, la championne de France précise être une vraie patriote, « je suis hyper fière, c’est le titre qu’il me fallait absolument ».

L’appétit vient en mangeant, Hadria Bader indique ne pas être gourmande tout en précisant qu’elle étudiera les opportunités qui pourront se présenter. « Ce titre récompense mon investissement dans la boxe, je suis mariée, nous pensons à la maternité. J’ai été deux fois championne de France et vice-championne d’Europe junior, c’est mon premier titre en seniors, je suis heureuse je veux savourer pleinement ce moment », conclut Hadria Bader.

Du coté de Mélanie Mercier, c’est l’incompréhension. Le pointage partagé des juges lui laisse un gout amer. « Je suis déçue par la décision, Je me vois devant, annonce-t-elle en préambule. L’analyse de Mélanie Mercier diverge totalement de celle de sa vainqueur(e), « je pense avoir été la plus présente de nous deux, j’ai beaucoup avancé, Hadria a beaucoup accroché, j’estime avoir marqué plus de points avec des frappes nettes, enfin c’est la boxe. Il faudrait que je revois le combat ».    

"Je pense arrêter"

La persévérance de Mélanie Mercier n’est plus à démontrer, sept fois qu’elle échoue pour le titre national. Même si ces échecs ont été concédés face aux meilleures françaises et Européennes, Mélanie Mercier refuse d’y voir une malédiction, « non car ce serait faux de dire que j’aurais tout gagné, je pense que j’aurais pu sortir victorieuse au moins deux fois. A chaud, je pense que je vais arrêter pour me consacrer à l’entrainement et à la préparation de jeunes boxeur (e)s car on va ouvrir une salle et puis j’ai des enfants qui grandissent et ils ont envie de voir leur maman passer plus de temps avec eux ».

Malgré la déception, la sportivité et le fair play de Mélanie refont rapidement surface, elle confie être impressionnée par l’exploit de Delphine Mancini, hier en Allemagne, qu’elle considère comme la meilleure boxeuse française toutes catégories confondues et elle tient à féliciter Hadria Bader, « je suis contente pour Hadria, c’est une fille bien et c’est aussi une excellente boxeuse ».

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