Ce samedi soir, à Saint-Méloir-des-Ondes, Franck Zimmer (15 v, 3 d) est devenu champion de France des mi-lourds en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) Kevin Thomas Cojean (32 v, 15 d, 3 n).
En s’imposant nettement sur les terres de son co-challenger, le Poitevin a réussi une grosse performance puisqu’il s’est adjugé un troisième titre national dans une troisième catégorie de poids. Sofien Bahi, son jeune entraineur ne cache pas sa satisfaction, « Franck a réalisé une belle prestation, le pointage prouve que ce fut un combat à sens unique, sans manquer de respect à Kevin. Nous l’avions déjà boxé deux fois avec Thomas Faure, je savais comment préparer la rencontre. La stratégie était de lui mettre la pression pendant les quatre premiers rounds, nous avons vu que nous étions en avance et j’ai demandé à Franck de boxer sur les jambes en deuxième partie de combat et la tactique a bien fonctionné ». L’entraineur ne tarit pas d’éloges sur son poulain, « il a un coup d’œil exceptionnel, j’ai rarement eu un boxeur avec une telle aisance technique ».
Franck Zimmer, qui vient d’avoir 27 ans, a évolué en poids moyens et super-moyens avant d’opter pour les mi-lourds suite à une grave blessure aux vertèbres qui a nécessité près de deux ans de soins et repos. Le champion fut d’ailleurs à deux doigts de devoir renoncer à la boxe, grâce à son énorme capacité de résilience et un gros travail, il est revenu à son meilleur niveau et il semble capable de reprendre sa progression pour aller encore de l’avant et viser au-delà des frontières. « Je vais le mettre au repos, la préparation a été intense pour ce combat qui était son premier dix rounds depuis deux ans ». Tout sourit au coach du BCC Labo Fenioux, « Nous possédons trois jeunes de grand talent avec Franck, Ephrem (Bariko) et Lauryne Brankaer. Je ne sais pas encore quelle sera la suite mais j’aimerais bien que Franck passe au rang supérieur, style EBU Silver. Il m’a fait un cadeau inoubliable en m’offrant sa ceinture de champion de France sur le ring », conclut Sofien Bahi.
Fidèle à ses habitudes de gentleman, Kévin Thomas Cojean fait preuve de fair play en saluant la performance de son vainqueur. « Il a mérité sa victoire, il a produit les accélérations qu’il fallait, il a fini plus frais, respect à lui. On a fait un beau combat qui a plu au public. Il a beaucoup bougé et je ne suis pas à l’aise avec ce style. J’ai cherché l’épreuve de force alors que ce n’était pas forcément ce que l’on avait travaillé avec « Momo » (Morgan Le Gall, son entraineur). Je suis déçu par le résultat mais la soirée a été réussie, je reconnais ma défaite, ce n’est pas comme quand c’est serré, c’est la loi du sport, il faut savoir l’accepter ».
A trente six ans, la question de l’avenir sur les rings se pose pour le Breton qui serait devenu triple champion de France des mi-lourds, s’il l’avait emporté samedi soir, « je ferais peut-être encore un ou deux combats pour partir sur une victoire mais à mon âge, je ne rêve plus, je sais que je suis proche de la fin et je ne veux pas faire les combats de trop », indique le sympathique et lucide « KTC ».
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de mai 2025.
Franck Zimmer (15 v, 3 d) est devenu champion de France des mi-lourds en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) Kevin Thomas Cojean (32 v, 15 d, 3 n) . Lire le compte-rendu ICI
En moyens, Enzo Marguerite (6 v) s'est imposé par arrêt de l'arbitre au 4e round devant Gadzhimurad Ibragimov (3 v, 8 d, 2 n).
En super-coqs, Kelvin Madjid (3 v, 2 d, 1 n) a mis KO au 5e round l’Argentin Leonardo Baez (5 v, 11 d).
En moyens, Nassim Hamitouche (2 d, 1 n) s'est imposé aux points (58-54, 57-55, 58-54) devant Brian Bernier (1 v, 1 d).
En légers, Ibrahim Fofana (2 v, 2 d) a battu aux points (58-55, 58-55, 60-54) Faysal Benatallah (1 v, 1 d).
En moyens, Benoit Demik (11 v 5 d) s'est imposé par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) devant Joackim El Kaim (6 v, 15 d, 5 n).
En super-moyens, Mark Jamiu (3 v, 6 d, 1 n) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 58-56) devant Izac Durand (2 v, 1 d).
En légers, Idriss Labidi (4 v) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) Danilo Mano Teua (1 d, 1 d).
En lourd-légers, le combat entre le Tunisien Sadok Sebki (8 v, 22 d, 3 n) et Thierry Groguhet (2 d, 1 n) a été sanctionné par une décision de match nul partagé (58-56, 56-58, 57-57).
En super-plumes, Paul Japhet Mwanjwango (1 v, 2 d, 2 n) et Mathis Rei Rosa (1 v, 1 n) se sont quittés sur un match nul majoritaire (57-57, 57-57, 58-56).
En super-légers, Walid Ouizza (20 v, 3 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Vénézuélien Jampier Oses (21 v, 16 d, 1 n).
En lourds,le Biélorusse Artsiom Charniakevich (5 v, 37 d, 1 n) a mis KO au 4e round Yannick Willaime (2 v, 2 d) .
En super-légers, Selai Tatlot (8 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (60-53) l’Argentin Edisson Boudiwan (5 v, 10 d, 2 n).
Le VADA (Voluntary Anti-Doping Association) a annoncé jeudi que le Mexicain Jaime Munguia a été testé positif à des métabolites de la testostérone suite à un contrôle antidopage effectué après le combat revanche face au Français Bruno Surace le 3 mai dernier en Arabie Saoudite.
Cette substance figure sur la liste des produits interdits par l’AMA (Agence Mondiale Anti dopage), elle est utilisée pour favoriser la croissance musculaire et la performance sportive entre autres pratiques dopantes. Le Mexicain a maintenant dix jours pour demander l’analyse de l’échantillon B. Si cet examen s’avérait à nouveau positif, Jaime Munguia serait probablement suspendu tout en écopant d’une amende et sa « victoire » sur Bruno Surace serait transformée en No Contest.
Le Français qui avait causé la surprise de l’année 2024 en mettant KO le Mexicain chez lui, avait accepté un combat revanche cinq mois plus tard. A cette occasion, il avait été stupéfait de constater que son adversaire avait repris neuf kg entre la pesée du matin et le lendemain matin. Bruno Surace avait mis cela sur le compte du cutting poussé à l’extrême, une pratique malheureusement devenue courante au plus haut niveau mondial chez les professionnels.
Le Marseillais s’est dit « choqué » à l’annonce du contrôle positif de son adversaire, « un boxeur que j’admirais », confie-t-il. « Je suis pour le respecte de la présomption d’innocence même si je ne me fais pas d’illusion sur le résultat de l’échantillon B. On m’a privé d’un combat à armes égales alors que rien ne m’obligeait à lui accorder une revanche puisque j’avais gagné par KO. Je l’ai fait pour la beauté du sport, je me sens trahi. Je souhaite que justice me soit rendue ».
Ce mercredi soir au palais des sports de Agde, Diego Natchoo (31 v, 3 d, 5 n) a conservé son titre EBU Silver en battant l’Italien Giovanni Rossetti (14 v, 4 d) par disqualification au onzième round.
Ce championnat EBU Silver constituait le point d’orgue du gala organisé par les Patrac’s Brother, une réunion qui a de nouveau connu un beau succès populaire avec pas moins de 1200 personnes dans la salle dont le Président du département de l’Hérault ainsi que d’autres personnalités régionales et locales.
Ce combat revêtait une importance particulière pour Diego Natchoo qui avait l’opportunité de s’ouvrir une voie royale vers un championnat d’Europe des poids moyens. Un objectif légitime pour l’ex double champion de France qui figure au plus haut niveau national depuis près d’une décennie. « L’indien » a abordé le combat en se comportant en patron comme l’avait préconisé son entraineur, Frédéric Patrac, ex champion d’Europe des poids coqs, « on savait qu’il boxait sur les jambes et qu’il allait fuir. Diego a marché sur lui, l’Italien n’est pas arrivé à le contrer donc il a collé et il a craché plusieurs fois son protège-dents ». Malgré son jeune âge et un talent certain, Giovanni Rossetti a montré beaucoup de métier, « il bougeait bien, il mettait deux coups puis partait et quand il manquait un peu d’oxygène, il s’accrochait, mettait un peu le coude pour temporiser l’action. Il n’a pas été dangereux pour Diego qui a produit un bon travail offensif à mi-distance et l’Italien a souffert sur les coups ». Le transalpin qui boxait la bouche entrouverte a écopé de deux avertissements pour avoir craché son protège-dents au sixième et onzième round avant d’être à nouveau averti et donc disqualifié dans cette avant dernière reprise.
L’Agathois a convaincu en montrant ses facultés d’adaptation à tous types d’adversaires, « il a fait le travail et rempli son contrat, il est prêt pour un championnat d’Europe », conclut Frédéric Patrac. Robin Dolpierre, superviseur EBU, abonde dans le sens de l’entraineur Agathois en soulignant la qualité du combat, tout en estimant que M. Lee Every, le troisième homme sur le ring, avait pris la décision qui s’imposait en disqualifiant Giovanni Rossetti. « Il a perdu six fois son protège-dents et au troisième avertissement, l’arbitre Anglais n’avait pas d’autre solution ».
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce quatrième week-end de mai 2025.
Mattar Garcia (7 v) est devenu champion de France des poids lourds en battant Mekki Salhi (6 v, 3 d) par KO au 8e round. Compte rendu ICI.
En lourd-légers, Karamba Kebe a réussi des débuts professionnels victorieux, en battant Robin Reguillot (4 v, 3 d) par décision partagée (58-56, 59-54, 56-58). Avec cette victoire, Karamba Kebe s’est qualifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier où il sera opposé au vainqueur de l’autre demi-finale entre Anthony Carpin et Rani Hadj-Aissa.
En super-moyens, Dany Schneider (3 v, 1 d, 1 n) s’est imposé par décision majoritaire (57-57, 58-56, 58-56) devant Junior Niaty (2 v, 1 d).
Guillaume Lorenzo (11 v, 6 d) s’est emparé du titre national des poids légers en mettant KO au 7e round Abdel Achour (10 v, 6 d, 1 n).
Plus de détails à venir sur ce championnat de France.
En super-mouches, Lauryne Brankaer (7 v, 2 n) s’est imposée aux points (80-72, 79-73, 78-74) devant l’Anglaise Gemma Rueg (8 v, 15 d, 1 n).
En welters, Freddy Nguetsop (2 v, 1 d) a battu aux points (58-56, 59-55, 78-74) James Londinière (3 v, 2 d).
En super-plumes, Isis Pizagou Logerie (1 n) et Ashley Rabereau (1 n) qui effectuaient leurs débuts professionnels se sont quittées sur une décision de match nul partagé (38-38, 38-39, 38-38).
En légers, le combat entre Justin Dieme (2 v, 9 d, 3 n) et et Abdelkader Bouakrif (1 n) s’est soldé par une décision de match nul partagé (57-57, 55-57, 56-55). Comme le veut le règlement en pareil cas, il a été fait appel au préférentiel et c’est le Biterrois Justin Dieme qui s’est qualifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier où il sera opposé à Marc Baro.
En mouches, Theo Ticout (6 v, 1 d) a battu par KO au 3e round le Colombien Jeison Cervantes (14 v, 41 d, 3 n).
En super-coqs, Kevin Dissaux (1 v, 9 d) s’est imposé par décision partagée (58-56, 58-56, 57-58) devant Teddy Fernandes De Araujo (3 v, 6 d). Les deux hommes s’étaient déjà rencontrés deux fois et le Toulousain avait gagné les deux combats.
En mi-lourds, Ousmane Dubourg (1 v, 1 n) et Cédric Severac (3 v, 12 d, 3 n) se sont quittés sur une décision de match nul partagé (56-58, 58-56, 57-57).
En moyens, Enzo Scotto (2 v, 5 d, 1 n) s’est imposé aux points (58-55) devant Jugurtha Rebahi (5 v, 3 d).
En moyens, Bakary Diarassouba (1 v, 6 d, 1 n) et Lais Monny (3 v, 3 d, 2 n) se sont quittés sur une décision de match nul partagé (58-56, 56-58, 57-57).
En super-moyens, Hadillah Mohoumadi (25 v, 6 d, 2 n) s’est imposé aux points (58-56, 59-55, 59-55) devant le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 54 d, 7 n).
En légers, Mariam Sidibé (4 v, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) la Hongroise Orsolya Moldovan (2 v, 5 d).
En super-welters, Chadi Baraia (2 v) a battu le Géorgien Viktori Kutubidze (1 v, 7 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En super-moyens, Leonel Ngaibona (2 v) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Giorgi Nanava (1 v, 13 d).
En super-légers, Jordan Gonzalez (6 v, 5 d, 5 n) a battu le Géorgien Gela Tegasvili (3 v, 8 d, 1 n).
Ce samedi soir au palais des sports de Lattes, l'invaincu Mattar Garcia (7 v) s'est emparé du titre de champion de France des poids lourds en battant Mekki Sahli (6 v, 3 d) par KO à la huitième reprise.
Ce combat pour la suprématie nationale dans la catégorie reine a tenu toutes ses promesses en étant longtemps indécis jusqu’à ce qu’une accélération ponctuée d’une droite du challenger ne vienne mettre un terme à l’affrontement.
Les deux hommes avaient entamé les hostilités par un classique échange de bras avant destiné à prendre la température avant de passer aux choses sérieuses. Le champion de France, posé sur ses appuis et en recherche d’efficacité, plaçait son jab, un coup qu’il commençait à appuyer dés le deuxième round. Mekki Sahli dominait le début de combat, il se comportait en patron alors que Mattar Garcia restait dans la réaction. Le champion dictait le tempo et le challenger répliquait même si ses coups semblaient moins puissants. Mattar Garcia, qui avait paru un peu crispé, se libérait au fil des rounds et il donnait sa pleine mesure à la quatrième reprise en délivrant des droites qui surprenaient souvent Mekki Sahli. Les échanges se durcissaient au cinquième round, le boxeur du BC Montpellierain enchainait un direct du gauche puis une droite à la face, la précision de ses frappes lui permettait de revenir à la hauteur de son adversaire même s’il restait sous la menace du punch du protégé de Yannick Paget.
Le challenger poursuivait ses efforts lors de la reprise suivante et sa droite faisait encore la différence. Mekki Salhi triplait son crochet gauche mais Mattar Garcia bloquait. Le rythme était soutenu, pas d’accrochages mais beaucoup de frappes délivrées par les deux belligérants, le champion de France accusait la fatigue à l’entame du 7e round. Rien n’était fait, le tenant du titre avait dominé le début du combat, le challenger était revenu et c’est lui qui prenait peu à peu l’ascendant en touchant nettement. Les deux hommes échangeaient encore quelques gros coups pendant ces trois minutes. A la huitième reprise, Mattar Garcia touchait plusieurs fois avec son gauche avant de décocher une terrible droite qui projetait Mekki Salhi au tapis. Le boxeur de Fréjus mit quelques instants à retrouver ses esprits avant de se relever. A prés de 36 ans, il les aura dans deux mois, Mattar Garcia se voit couronné roi de France des poids lourds, après avoir connu une progression constante depuis ses débuts professionnels en 2021. « J‘ai été patient et prudent car Mekki va vite et frappe fort, peu à peu, j’ai vu qu’il baissait, au huitième round, je l’ai touché mais je ne me suis pas jeté avant de réussir à finir. C’est un soulagement et une consécration d’avoir gagné chez moi à Montpellier devant mon public, » a confié le nouveau champion de France.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de mai 2025.
En mi-lourds, Raphael Monny (7 v) s’est imposé aux points (58-56, 58-56, 58-56) devant Adagio McDonald (8 v, 1 d). Le combat a été stoppé après qu’un choc de têtes involontaire a provoqué une grosse entaille à l’arcade gauche de Raphael Monny.
En super-welters, Lucas Podvin (6 v, 1 d) a battu Lais Monny (3 v, 3 d, 1 n) par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57).
En welters, Christopher Missengue (2 v) a largement dominé aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Mongol Bazargur Jugder (15 v, 41 d, 4 n).
En poids lourds, Tony Yoka (14 v, 3 d) a infligé une première défaite au Russe Arslan Yallyev (16 v, 1 d) qu'il a battu aux points (96-94, 98-92, 97-93). Résumé du combat ICI.
En super-welters, Milan Prat (26 v, 1 d) a infligé un KO au Colombien Placido Ramirez (27 v, 5 d). Au cinquième round, le Français a produit une accélération ponctuée par une large droite à la machoire qui a fait glisser Placido Ramirez le long des cordes, assis et incapable de se relever avant le compte fatidique de 10. Milan Prat a signé une victoire pleine de promesses avant un possible championnat d'Europe.
En lourd-légers, Voldy Toutin (7 v) a signé une spectaculaire victoire par KO au deuxième round devant Faycal Karkour (8 v, 4 d). Le jeune protégé de Joseph Germain a encaissé un coup avant de remiser avec un terrible crochet gauche à la pointe du menton qui a fait tomber Faycal Karkour, allongé de tout son long sur la bache du ring, Faycal Karkour a mis quelques instants à retrouver ses esprits. Voldy Toutin est co-challenger avec Sofiane Quoit au titre national des lourd-légers.
En super-légers, Clément Saumon (4 v) s'est qulifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 59-55, 59-55) Cédric Mayemba (2 v, 1 d). Les deux invaincus se sont livrés un affrontement de toute beauté, l'ex champion de France amateur s'est montré à son avantage en étant plus rapide et varié que son adversaire qui revenait après une période de cinq ans passée sans boxer.
En mi-lourds, Axel Yoka (2 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-53) Kévin Bertogal (10 v, 57 d, 5 n).
Zaire Fataki Tshitenge (13 v) est devenu champion de France des poids moyens en battant par décision partagée (96-94, 96-94, 93-97) Keanu Klose (11 v, 4 d, 2 n).
Plus de détails à venir sur ce combat.
En légers, Enzo Grau (5 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 59-55, 59-55) le Nicaraguayen Moises Garcia (12 v, 13 d, 1 n).
En welters, Hugo Grau a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Salvadorien Alejandro Rivera (2 v, 2 d) par KO à la 3e reprise.
En super-plumes, Mayson Creygolles (6 v, 1 n) s'est imposé aux points (79-73) devant Thibault Sergent (5 v, 7 d, 3 n).
En légers, Marc Baro (4 v, 1 d) s'est incliné aux points (56-58) devant Pierre Vagnet (4 v, 1 d, 1 n).
En coqs, Gabriel Vannier (1 n) a débuté sa carrière professionnelle par un match nul (38-38) avec Enzo Rey (1 n, 1 d).
En super-coqs, Mathis Vegas (11 v) a battu aux points (60-54) le Tchèque Miroslav Prochazka (5 v, 12 d).
En légers, Sandro Spica (1) a remporté aux points (40-36) son premier combat professionnel devant le Géorgien Lasha Giorgi Vardiashvili (1 v, 1).
En lourd-légers, Yann Mansogo Ada (3 v) a battu aux points (60-54, 59-55, 59-55) Michel Moreira (1 v, 2 d, 2 n).
En moyens, Kassimou Mouhamadou (10 v, 7 d) s'est imposé aux points (59-55, 59-55, 58-56) devant l’Estonien Andrei Antonov (4 v, 8 d, 2 n).
Ce samedi soir à la Adidas Arena de Paris, le champion olympique 2016 (14 v, 3 d) a battu aux points (96-94, 98-92, 97-93) le Russe Arslan Yallyev (16 v, 1 d).
Après trois douloureux revers dans la capitale et deux succès en guise de reconstruction mentale Outre-Manche, Tony Yoka se devait de vaincre et briller pour ce retour devant son public. Outre la pression qui pesait sur ses épaules, le Français s’est heurté à un rival invaincu qui s’est avéré être un redoutable cogneur et il a dû s’employer ferme pour décrocher une précieuse victoire synonyme de renaissance.
Le médaillé d’or a mis moins de deux rounds à se libérer avant de doubler son crochet gauche à la face. Le Russe a répliqué avec son bras avant, Tony Yoka avec une droite. Moins de six minutes de combat et déjà un contraste saisissant entre le boxeur timoré qui avait subi la boxe du Belge Ryas Merhy et le poids lourd qui tient la dragée haute à un Arslan Yallyev qui n’était pas venu à Paris en touriste. Tony Yoka ne s’est pas dérobé, il a avancé et est resté devant le Russe lorsque ce dernier s’est montré trop pressant comme au troisième round où le Français a calmé les ardeurs de son rival avec un enchainement crochet gauche, droite à la face. Arslan Yallyev a de nouveau encaissé le bras avant de Tony Yoka, un coup puissant qui a fait partir en arrière la tête du Russe au quatrième round.
Gros encaisseur, le visiteur n’a jamais été éprouvé par les frappes de son adversaire tout en demeurant constamment dangereux par ses répliques et notamment ses courtes droites qui sont parfois passées au travers de la garde de Tony Yoka. Un uppercut droit a surpris Tony Yoka à la cinquième reprise, le Russe a dominé les débats lors des trois minutes suivantes en variant les frappes en bas et en haut, Tony Yoka victime d’une hémorragie nasale fut contraint de reculer avant de refaire surface au huitième round où il a placé des coups nets. Le Russe a joué son va-tout lors de l’ultime reprise en délivrant des coups des deux mains mais sans parvenir à mettre en danger le Français.
Avec cette victoire acquise dans la douleur devant un solide invaincu, Tony Yoka a montré qu’il était sur la bonne voie pour un retour à son meilleur niveau. Il se pourrait qu’il soit opposé à son « meilleur ennemi », l’Anglais Joe Joyce au mois de Juillet à Wembley dans un combat d’encadrement de la revanche entre Oleksandr Usyk et Daniel Dubois.
Ce mercredi 14 mai à Pont-Audemer (Eure), se tenait une conférence de presse au sujet de la prochaine grande rencontre France - Cuba qui se déroulera le 7 juin prochain au parc des sports Alexis Vastine.
Soleil aidant, cette rencontre s’est tenue en extérieur, devant les deux gants géants en acier qui ornent la façade du complexe sportif. M. Alexis Darmois, maire de Pont-Audemer, a rappelé le rapport historique que la ville entretient avec la boxe depuis des décennies, en soulignant « qu’il était inconcevable que la municipalité n’organise pas quelque chose en hommage à Célie et Alexis Vastine tragiquement disparus il y a dix ans. On n’est pas loin d’avoir l’une des plus grandes affiches de l’histoire de la boxe à Pont-Audemer, un évènement qui devrait connaitre un grand succès populaire. Une exposition sur la boxe consacrée à des sujets iconiques de la région sera ouverte au public à la mairie du 31 mai au 14 juin ».
M. Christophe Canteloup, adjoint au maire et chargé des sports a insisté sur le soutien essentiel de la Fédération Française de boxe pour mener à bien cet ambitieux projet. « Boxe, combat et expo, on va essayer de rendre joyeux et élever notre cœur, nous allons vivre trois semaines autour de cet esprit là pour terminer en apothéose avec une rencontre qui n’a jamais eu lieu à Pont-Audemer. Nous avons eu Pierre Langlois, Bernard Restout, la famille Vastine et d’autres boxeurs, la boxe existe dans la salle qui est derrière nous, je pense que nous faisons un grand honneur à ce sport et aux personnes qui ont vécu la boxe dans notre ville ».
Un tel évènement n’aurait pu voir le jour sans l’investissement et la passion d’une cheville ouvrière, Christophe Guillochon, présentateur unanimement reconnu dans l’hexagone, a mis toute son énergie dans la réalisation de ce projet qui lui tenait singulièrement à cœur. « Nous aurons une équipe Cubaine de très haut niveau, emmenée par Julio Cesar La Cruz, double champion olympique et quintuple champion du monde face à une sélection Française emmenée par Billal Bennama, vice-champion du monde et olympique, nous verrons à l'oeuvre quelques boxeurs qui représentent l'avenir tels que le jeune et talentueux Christopher Hyppocrate . Cette rencontre au sommet constituera une préparation les championnats du monde amateurs donc on peut être certain que les deux équipes présenteront leurs meilleurs éléments. La réflexion que nous avons eue avec M. le maire a été d’associer Alexis et Célie à l’Equipe de France, les planètes se sont ensuite alignées et nous avons eu Cuba, une boxe chère à Alexis. L’exposition sera consacrée à l’histoire de la boxe à Pont-Audemer et aux Normands qui ont participé aux Jeux Olympiques. Nous parlerons également de Gérard Teysseron, un grand promoteur qui a beaucoup travaillé avec la mairie et qui sera présent en tant qu'invité d'honneur ».
Pour que la fête soit totale, les Normands champions de France, d’hier et d’aujourd’hui, viendront le premier jour de l’exposition et les deux vendredis suivants échanger avec le public, les associations et les écoles. Il y aura également de nombreux invités d’honneur puisque la mairie a décidé que ce seraient les amis sportifs d’Alexis et Célie qui remettraient les trophées de la compétition. Citons entre autres, Barbara Harel et Lucie Decosse (judo), Jérôme Thomas, Christophe Guénot (lutte) ect... quelques surprises sont annoncées.
🎟️ Pour prendre vos billets : Lien billetterie ICI
Ou Rendez-vous à l’hôtel de ville de Pont-Audemer pour une vente en physique par CB ou espèces.
C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès de Karim Foudil survenu le 12 mai à l'âge de 57 ans.
On connaissait ce talentueux photographe sous le nom de Karim De La Plaine, un pseudonyme qu’il avait adopté en hommage à La Plaine Saint-Denis où il avait grandi. Karim Foudil avait collaboré avec la Fédération Française de Boxe au début des années 2010 lors du lancement des World Boxing Series (WSB) et la Franchise Paris United de Brahim Asloum. Il avait ensuite accompagné les différentes équipes de France lors des plus grandes épreuves internationales telles que les championnats du monde et les jeux Olympiques.
Véritable artiste, il savait capturer au travers de son objectif, les moments intenses des combats pour mettre en valeur et restituer les émotions de celles et ceux qu’il photographiait. Il était apprécié par tous les acteurs du Noble Art et en premier lieu les boxeurs qui louaient sa bienveillance, sa gentillesse et sa discrétion. Reconnu par ses confrères, il inspirait le respect et sa réputation de photographe hors pair avait franchi les frontières, de la Russie à Cuba en passant par de nombreux autres pays. « Nous sommes attristés par cette disparition, c’est quelqu’un qui faisait partie de notre environnement autour des rings. Il était toujours sympathique avec tout le monde et il était apprécié de tous pour son caractère jovial, c’était également un très bon professionnel », souligne Dominique Nato.
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Karim Foudil.
Une cagnotte en ligne destinée à venir en aide à la famille est accessible ICI.