Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de mai 2025.
Ali Wague (6 v) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant Hosny Joubij (2 v, 1 d) par arrêt de l’arbitre au second round. Le protégé de Vincent Felice sera opposé à Freddy Nguetsop au prochain tour.
Trois combats pros à l’affiche de la magnifique réunion organisée par Franck Nicotra/Palatina qui a vu le jeune Hugo Morel devenir champion de France des poids welters, dont deux ¼ de finales du challenge Jean-Claude Bouttier.
En super-légers, Noan Lecureur (1 v), qui disputait son 1er combat professionnel, s’est brillamment qualifié pour le tour suivant en battant aux points (59-55, 59-55, 60-54) Christ Mputu (3 v, 9 d, 1 n), finaliste de la saison dernière. En ½ finale, il sera opposé à Ayoub Bengou.
Dans l’autre ¼ de finale disputé en super-welters, Freddy Nguetsop (1 v, 1 d) a battu Mohamed Geddi (1 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1e round. L’élève de Laurent Amani a expédié son adversaire deux fois au tapis, incitant M. Jean-Claude Pilon à stopper le combat. En demi-finale, Freddy Nguetsop sera opposé à Ali Wague dans un combat qui s’annonce explosif.
En légers, Erika Amans (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en battant Hasna Tebsi (2 v, 1 d) par décision majoritaire (60-54, 58-56, 57-57).
Bakari Diallo (11 v, 1 d) a conquis la ceinture IBF des poids welters en battant le Vénézuélien Algerbis Gonzalez (11 v, 3 d) par KO à la 4e reprise.
En légers, Rassoul Doukaev (9 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 3e round face au Vénézuélien Helber Rojas (25 v, 12 d, 2 n).
En poids super-mouches, Clothilde Del Ben (9 v, 4 d) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) la Nigériane Ayisat Oriyomi (10 v, 2 d).
En poids coqs, Jeyssa Marcel (14 v) s’est imposée aux points (58-56, 58-56, 60-54) devant la Vénézuélienne Debora Rengifo (19 v, 16 d, 1 n).
En lourd-légers, Faycal Karkour (8 v, 3 d) a mis KO au 1er round le Nigérian Farouk Abubakar (15 v, 2 d, 1 n).
En moyens, Enzo Marguerite (5 v) a battu le Bosniaque Zarko Micic (1 v, 3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En super-légers, Mariam Sidibe (2 v, 1 n) a battu aux points (58-56, 59-55, 59-55) Ingrid Brodu (1 v, 1 d).
En mi-lourds, Raphael Monny (6 v) s’est imposé devant le Hongrois Andras Komjathi (5 v, 3 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En welters, Wilfrid Silva (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en mettant KO au 1er round l’Anglais Gary Ellison (3 d).
En poids coqs, Delphine Mancini (6 v, 2 d) s’est inclinée par arrêt de l’arbitre à la 6e reprise devant la Canadienne Tania Walters (7 v, 3 d).
Le poids moyens Lexovien Louis Ameline (3 v) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) Antoine Mangin (1 v, 1 d, 1 n). Au prochain tour, il rencontrera Anthony Huet.
En welters, Samir Slah (10 v, 6 d, 1 n) a battu Batoura Guirassy (8 v, 19 d, 2 n) par décision majoritaire (58-55, 57-57, 58-56).
En moyens, Corentin Avelange-Gérard (7 v, 1 d, 1 n) a battu le Géorgien Luka Gogoberishvili (9 v, 17 d) par arrêt de l’arbitre au 5e round.
En poids moyens, Florian Bruneval (9 v, 6 d, 1 n) a été battu aux points (91-99, 91-99, 94-96) par l’Ukrainien Mykyta Alistratov (10 v, 1 d, 2 n).
En super-moyens, Mbemba Miesi (14 v, 8 d, 5 n) s’est imposé aux points (60-54) devant Mark Jamiu (2 v, 6 d, 1 n).
En super-moyens, Abdelnour Bouadi (5 v) a battu aux points (60-54) le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 53 d, 7 n).
En welters, Selai Tatlot (7 v, 1 d, 1 n) et Elyasse Azap (2 v, 2 n) se sont quittés sur un match nul (57-57).
En coqs, Valentin Guth (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par une victoire aux points (39-37) devant Enzo Rey (1 d) qui disputait également son premier combat professionnel.
En mi-lourds, Stan Baulmont (5 v, 1 n) s’est imposé par KO au 2e round devant le Hongrois Pal Olah (11 v, 69 d, 4 n).
En super-moyens, Stéphane Le Gourrierec (6 v, 4 d, 1 n) et Dany Schneider (2 v, 1 d, 1 n) se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (56-58, 57-57, 57-57).
En moyens, Peio Boulin (3 v, 5 d) a battu aux points (59-54, 60-52, 60-53) Anthony Huet (2 v, 1 d).
En super-moyens, Anatole Lemaire (3 v) a battu le Géorgien Dachi Urmashvili (1 v, 5 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En moyens, Lyad Tormos (7 v) s’est imposé par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) devant le Colombien Arley Carabali (11 v, 13 d, 2 n).
En super-welters, Chadi Baraia (1 v) a gagné son premier combat pro en battant le Géorgien Mamuka Mtiulishvili (1 v, 4 d) par KO au 1er round.
En welters, Christopher Missengue (1 v) a également gagné son premier combat en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Davit Robakidze (1 v, 2 d).
En super-moyens, Martin Janbon (1 v) a entamé victorieusement sa carrière professionnelle en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Giorgi Nanava (1 v, 12 d).
En légers, Camille Pegol (1) a gagné son premier combat pro en s’imposant aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant la Géorgienne Nino Revia (1 v, 1 d, 1 n).
Ce samedi 3 mai, à Riyadh en Arabie Saoudite, le jeune Marseillais a subi sa 1ere défaite dans les rangs professionnels en s'inclinant aux points (111-117, 111-117, 112-116) devant le Mexicain Jaime Munguia (45 v, 2 d).
Le Mexicain voulait absolument effacer la défaite concédée face au Français et s’il a en partie réussi, il est apparu encore impacté par le ko subi au mois de décembre 2024. Le Jaime Muguia qui marchait sur ses adversaires en donnant des coups sans se soucier de sa défense, a laissé la place à un boxeur prudent, hésitant à s’engager et finalement assez imprécis même s’il est resté dangereux tout au long des douze rounds de ce combat revanche. L’ex champion du monde avait rejoint le célèbre Eddy Reynoso, mentor et coach de Saul « Canelo » Alvarez pour préparer ces retrouvailles, c’est dire s’il prenait le Français au sérieux.
Dès les premiers rounds, Jaime Muguia adoptait une stratégie attentiste, avançant la garde haute mais sans déclencher de coups alors que Bruno Surace était serein et allongeait son bras avant. C’est d’ailleurs lui qui prenait les initiatives en délivrant un jab enchainé par un uppercut droit. La tension était palpable, les deux hommes se livraient une véritable partie d’échecs en attendant une hypothétique faute adverse. Le Mexicain tentait un large crochet gauche, histoire de reproduire l’action qui lui avait permis d’envoyer le Français au tapis mais il apparaissait emprunté et maladroit. Bruno Surace ne commettait pas d’erreur, il donnait son direct du bras avant et osait la droite en veillant à ne pas rester dans l’axe. Peu d’échanges entre les deux hommes, même si le natif de Tijuana se montrait plus offensif au sixième round en allant chercher la faille au corps. Bruno Surace tenait bon et se faisait respecter avec la précision de ses remises.
A l’entame de la septième reprise, tout restait à faire, le Mexicain, qui reprend énormément de poids après la pesée bénéficiait de cet avantage physique. Il encaissait sans broncher un uppercut et répliquait par une série de coups que bloquait le Français. Il poursuivait son pressing, obligeant Bruno Surace à privilégier sa défense et si le Français n’était pas mis en danger, il prenait incontestablement du retard au pointage. Jaime Munguia cherchait les flancs mais ne parvenait pas à faire baisser la garde de son adversaire. Le Marseillais plaçait une droite plongeante au dixième round, Jaime Munguia cherchait à nouveau les flancs lors de l’avant dernière reprise, contraignant Bruno Surace à rompre face à l’artillerie lourde du Mexicain. Celui-ci ne manifestait pas outre mesure sa joie à l’annonce de la décision lui attribuant une logique victoire aux points. Bruno Surace qui disputait son second combat en poids super-moyens, a prouvé que son succès de l’année dernière n’était pas dû à la chance. Cette première défaite en carrière a paradoxalement démontré qu’il avait pris une autre dimension, à 26 ans seulement, tous les espoirs lui semblent permis en poids moyens, sa catégorie de prédilection.
Ce soir au gymnase Jean Jaurés de Cherbourg, l'invaincu Manchois (12 v) est devenu champion de France des poids welters en battant Cédrick Peynaud (11 v, 10 d, 4 n) par jet de l'éponge au 2e round.
Hugo Morel n’a pas failli à sa réputation grandissante de puncheur en mettant hors de combat un boxeur qui n’avait jamais était battu avant la limite malgré des rencontres face à des calibres internationaux tels que l’Anglais Conor Benn. Lors de la Marseillaise entonnée à tue-tête par une salle copieusement garnie et totalement acquise à sa cause, le jeune Manchois semblait survolté, comme galvanisé par l'enjeu et le bruyant enthousiasme des spectateurs. Le contraste était saisissant avec l’expérimenté Cédrick Peynaud qui ne laissait rien transparaître et restait concentré et serein.
Les deux boxeurs débutaient le combat en échangeant quelques banderilles au cours d’une 1ere minute d’observation mais Hugo Morel déclenchait une frappe sèche du bras arrière à la face du Parisien qui était envoyé au tapis. Le solide Cédrick Peynaud repartait au combat en délivrant des crochets des deux mains, le Cherbourgeois bloquait puis plaçait une accélération ponctuée par un gros direct du gauche à la face. Cédrick Peynaud souffrait mais tenait bon avant d’encaisser un crochet gauche qui le projetait le long des cordes. Le boxeur entrainé par Kassa Barradji ne s’avouait pas vaincu avant d’être à nouveau durement touché dés le début du 2e round par un large crochet gauche à la tête et un autre du droit au corps pour se retrouver au tapis une seconde fois. Hugo Morel ne lâchait plus son adversaire qui malgré un dernier baroud d’honneur retournait au sol une 3e fois.
Suffisant pour que le coin Parisien jette l’éponge alors que M. Frantz Zidane allait arrêter le combat. « C’était une grosse échéance, c’était un championnat de France dont on me parle depuis le début de ma carrière pro. Il y avait l’inconnue des dix rounds mais j’étais prêt pour les disputer, je m’étais préparé pour briller ce soir et je suis heureux d’avoir la ceinture autour de la taille, elle est magnifique, je suis fier de moi. J’ai eu de la chance de disputer ce titre devant mon public, je ne suis rien sans eux. J’ai travaillé très dur, il y a eu des moments de doute, de tension mais le travail paye » indique Hugo Morel, avant d’avoir une pensée pour son adversaire en guise de conclusion ; « je pense à Cédrick, c’est un grand champion ».
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end d'Avril 2025.
En légers, Adélaïde Mary (3 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-36) la Serbe Dragana Golic (21 d).
Dylan Pare-Lemonnier (9 v) est devenu champion de France des poids super-plumes en battant Anthony Deloffre (9 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 94-96, 96-94).
En plumes, Sacha Morice (3 v) a battu Anna Micard (3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En welters, Emilie Sonvico (5 v) s'est imposée une seconde fois devant Elsa Hemat (5 v, 12 d, 2 n) qu'elle a battu aux points (59-55, 58-56, 58-56).
En welters, Mnatsakan Movsesyan (3 v) s'est imposé aux points (40-34, 40-34, 40-35) devant le Serbe Djordje Stojkovic (1 v, 2 d).
En welters, Romain Bartra (6 v, 1 d, 1 n) s'est qualifié pour les 1/2 finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (58-56, 58-56, 58-56) Avend Yassin (2 v, 5 d, 1 n).
En lourd-légers, Robin Reguillot (4 v, 2 d) s'est qualifié pour les 1/2 finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en s'imposant par décision partagée (59-55, 59-55, 56-58) devant Thierry Groguhet (2 d) .
En super-légers, Dassa Namana (4 v, 5 d, 2 n) s'est incliné aux points (94-96, 93-97, 93-97) devant l’Italien Alessandro Fersula (12 v, 7 d).
En super-coqs, Lydie Bialic (3 v, 3 d, 1 n) a battu la Serbe Gordana Milovanov (5 d) par arrêt de l'arbitre au 1er round.
En super-coqs, Jessica Barry (8 v, 1 d) a battu Laela El Ksiri (2 v, 5 d, 1 n) par décision majoritaire (60-54, 59-55, 57-57).
En super-plumes, Jaouad Belmehdi (23 v, 1 d, 3 n) s'est imposé devant le Vénézuélien Ernesto Martinez (16 v, 9 d, 2 n) par abandon à l'appel du 4e round.
En mi-lourds, Lenny Patrach (4 v) a largement dominé aux points (60-53) le Moldave Andrei Sanjura (2 v, 15 d).
En super-moyens, Izac Durand (2 v) a battu le Moldave Vasile Malic (3 d) par arrêt de l'arbitre au 1er round.
En super-welters, Lucas Migotti (11 v, 2 d, 1 n) a battu avant la limite (RTD4) le Géorgien Nukri Gamgebeli (15 v, 22 d).
Pour la seconde fois, Lauryne Brankaer (6 v, 2 n) et la Vénézuélienne Yohandri Rondon (10 v, 2 n) n'ont pu être départagées. Les deux jeunes femmes qui s'affrontaient pour la ceinture WBC Youth des poids super-mouches se sont quittées sur une décision de match nul partagé (77-75, 75-77, 76-76).
En super-légers, le combat entre Islam Mouklouchev (9 v, 5 d, 3 n) et Kodjo Yetongnon (14 v, 8 d, 4 n) s'est soldé par une décision de match nul majoritaire (57-57, 57-57, 57-58).
En welters, Bruno Fernandes de Barros (2 v) s'est qualifié pour les 1/2 finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (58-56, 58-56, 59-55) Luidgy Winterstein (1 v, 1 d).
En super-welters, Melvin Moreau (15 v, 8 d, 2 n) a battu par décision majoritaire (58-56, 57-56, 57-57) Joackim El Kaim (6 v, 14 d, 5 n).
En moyens, Nourredine El Goumi (5 v, 16 d, 1 n) s'est imposé aux points (59-55, 59-55, 58-56) devant Rémi Scholer (5 v, 15 d) .
En super-moyens, Armen Yepremyan (16 v, 4 d, 3 n) a battu aux points (58-56, 58-56, 58-56) le Bulgare Angel Petkov Emilov (11 v, 58 d, 5 n).
En super-welters, le Marocain Feraoune Outhmane (9 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (77-75, 77-75, 78-74) Olcay Kaya (5 v, 2 d, 1 n).
Ce vendredi 25 avril à l'espace Mayenne de Laval, Dylan Pare-Lemonnier (9 v) est devenu champion de France des poids super-plumes en battant Anthony Deloffre (9 v, 2 d, 1 n) par décision partagée (97-93, 94-96, 96-94).
Après Jean-Claude Bouttier et Stanislas Salmon, un troisième Lavallois est devenu champion de France professionnel. Un statut qui rend fier Dylan Pare-Lemonnier, « figurer aux côtés de tels champions Lavallois est une fierté », confie le Mayennais qui rêve de suivre le même chemin que ses glorieux ainés. « Devenir champion de mon pays était un objectif, j’ai de l’ambition mais cela devait absolument passer par le titre national, c’est chose faite et j’en suis heureux. Ce fut un gros combat, avec de l’intensité pendant les dix rounds. Je me suis senti bien, c’était serré mais j’ai fait la différence lors des dernières reprises. J’ai enclenché la marche avant pour mettre la pression, mon travail au corps a bien fonctionné, le plan était d’utiliser le direct du bras avant pour casser la distance puis frapper au corps pour remonter ensuite ».
Sa victoire acquise par décision partagée, deux juges à un, indique un probable affrontement équilibré, le jeune boxeur confie avoir été serein tout au long de ces dix rounds en étant convaincu qu’il menait les débats avec sa boxe généreuse et offensive. « Mon pressing s’est avéré payant, je pense avoir attaqué intelligemment et mérité le titre, Anthony est un bon boxeur, il faut être deux pour faire un beau combat ». Dylan Pare-Lemonnier se dit prêt à défendre sa ceinture, avec moins de dix combats pros au compteur, il a conscience qu’il lui faut acquérir davantage de métier avant de chercher à viser plus haut. « J’ai débuté la boxe à 18 ans, je totalise 13 combats amateurs, j’ai donc une marge de progression importante. Je suis encore jeune (25 ans), je vais travailler toujours plus pour m’améliorer et accumuler de l’expérience mais pour l’instant, je savoure ce titre de champion de France », conclut le Mayennais.
Anthony Deloffre ne partage pas l’analyse du combat faite par son co-challenger, le Nordiste, d’habitude si réservé, se déclare déçu par l’issue de ce championnat. « Avancer n’est pas synonyme de domination, j’ai fait valoir mon coup d’œil pour contrer et remiser proprement. Mes coups étaient nets et tranchants,mon entraineur, Mohamed Nichane, habituellement avare de compliments, m’a assuré que j’avais réalisé mon meilleur combat ». Après un premier échec pour ce même titre national en 2024 face à Jordan Rodriguez, Anthony Deloffre avoue avoir mal vécu ce revers en terre Mayennaise, « Jordan était un autre calibre, je voulais ce titre pour ma maman, j’y ai mis tout mon cœur et mon énergie, on est venu en famille, comme à chaque fois et je suis très déçu. J’ai 33 ans, je suis électricien avec une femme et des enfants, je travaille très dur pour réussir dans mon sport, une victoire m’aurait ouvert des portes. J’aimerais une revanche mais je vais revenir car je veux décrocher ce titre Français, je sais que j’ai le niveau pour le conquérir et je pense que je le méritais ce soir », confie Anthony Deloffre.
Après les bons résultats de nos représentant(e)s au Brésil et en Finlande, une équipe de France composée d'un collectif hommes, (5 boxeurs) et un collectif femmes (4 boxeuses), participe à la 1ere édition du tournoi de Bruxelles qui se tient du 24 au 28 avril.
12 pays regroupant 49 boxeurs et 33 boxeuses sont en lice dans ce grand tournoi placé sous l'égide de World Boxing.
Entraîneurs :
Kinésithérapeute :
La compétition sera à suivre dans cet article
Catégorie | Boxeur | Club | Région |
---|---|---|---|
51 kg | Mayssoun Bourega | Bron Boxing Academy | AURA |
54 kg | Kaelya Mopin | Club Garge les Gonesses | Ile de France |
60 kg | Ines Grante | Boxing Beats Aubervilliers | Ile de France |
60 kg | Sandro Spica | Boxing Club 2 La Stella | PACA |
65 kg | Maëlys Richol | NABA | Ile de France |
65 kg | Lounes Hamraoui | Noble art de Rouen | Normandie |
70 kg | Makan Traoré | Royan Océan Club Boxe | Nouvelle Aquitaine |
+90 kg | Georcy Taty Bouanga | Fight Industrie | Ile de France |
+90 kg : Amine Baalla (Belgique) bat Georcy Taty Bouanga - forfait (blessure)
65 kg : Julia Anna Jenni (Suisse) bat Maëlys Richol - 3/2
70 kg : Makan Traoré bat Farshid Bos (Hollande) - 5/0
+90 kg : Georcy Taty Bouanga bat Ayhan Oz (Turquie) - RSC3
60 kg : Dikshant Dahiya (Inde) bat Sandro Spica - 3/2
70 kg : Makan Traoré bat Ayitevi Hornel (Belgique) - 5/0
65 kg : Rasul Tisayev (Belgique) bat Lounes Hamraoui - 3/2
65 kg : Maëlys Richol bat Taylah Gentzen (Australie) - Préférentiel
60 kg : Rebecca Nicoli (Italie) bat Ines Grante - 5/0
54 kg : Ana Khunjua (Belgique) bat Kaelya Mopin - PP
60 kg : Sandro Spica bat Geronimo Hartmans (Hollande) - 3/2
70 kg : Makan Traoré bat Vijay Singh (Inde) - 5/0
65 kg : Lounes Hamraoui bat Diego Renteria (Hollande) - 5/0
51 kg : Kalaivani Srinivasan (Inde) bat Mayssoun Bourega - 5/0
60 kg : Ines Grante bat Wiktoria Hass (Pologne) - 5/0
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end d'Avril 2025.
Trois poids moyens, un plume et un poids lourd, licenciés à la FF Boxe, participaient au WBC Boxing Grand Prix dans la capitale Saoudienne. Cette compétition mise sur pieds par Mauricio Sulaiman and Turki Alalshikh est réservée aux boxeurs ayant au maximum 26 ans et ayant disputé moins de 15 combats professionnels. Ce Grand prix WBC concerne quatre catégories de poids : les plumes, les super-légers, les moyens et les poids lourds. Chaque division de poids regroupe 32 boxeurs et ce grand tournoi mondial se déroulera en cinq étapes, les prochains rendez-vous sont fixés en juin, août, octobre et la grande finale se tiendra au mois de décembre. Les combats sont conclus en six reprises de trois minutes.
Toujours en plumes, Djamal Hadjab (8 v, 1 d) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 6e round devant l'Ouzbek Ayubkhon Bakhtiyorov (7 v). Le Français est allé au tapis au 1er round.
En poids moyens, Ciril Johnson Suffo (10 v) a fait grosse impression en livrant un duel intense au Mexicain Brandon Velazquez Ortega (7 v, 2 d, 1 n). Il a envoyé son adversaire au tapis dés le 1er round avec un splendide gauche avant de répondre coup pour coup lors des rounds suivants. Le boxeur de Toulouse a de nouveau éprouvé le rude Mexicain avec un crochet droit. Malgré deux avertissements infligés par Ali Oubaali pour coups derrière la tête, Ciril Johnson Suffo s’est imposé aux points (56-55, 56-55, 57-54) après six rounds endiablés.
Ephrem Bariko (11 v) a également livré une superbe prestation pour venir à bout du coriace et dangereux Ouzbek Sukhrobjon Kayimov (4 v, 1 d). Il l’a ébranlé en fin de 1er round avec un crochet gauche. L’Ouzbek a tenté d’inverser la tendance mais le Français n’a rien lâché, montrant une détermination à toute épreuve, il a peu à peu laminé son adversaire avec de tranchants uppercuts. Ephrem Bariko s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55).
Lancelot Proton De La Chapelle (16 v, 1 d, 1 n) était opposé au Kazak Nurkanat Rayis (1 v, 1 d). L’ex champion de France des super-moyens a dû s’employer pour venir à bout d’un adversaire physique et porté sur l’offensive, il a écopé d’un sévère avertissement pour accrochage au 6e round qui ne l’a pas empêché de s’imposer par décision partagée (59-55, 57-56, 55-58).
Ce dimanche, c’était au tour du poids lourds Clément Gillet (7 v, 2 d, 1 n) d’entrer en lice. Il s’est incliné aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant l’Italien Davide Brito (7 v, 1 d).
En super-moyens, Frédéric Cousy (10 v, 4 d, 2 n) a battu aux points (59-55) Nourredine El Goumi (4 v, 16 d, 1 n).
En poids welters, Mamo Sloyan (5 v, 1 d, 1 n) s'est qualifié pour les 1/2 finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 60-54) Batoura Guirassy (8 v, 18 d, 2 n).
En coqs, Nicolas Virassamy (3 v) s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55) devant Jean-François Savarino (5 v, 3 d)
En welters, Don Yves Mikael Taha (12 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (57-56) Younes Mehidi (9 v, 8 d, 1 n).
En légers, le Belge Alessandro Trabucco (12 v) a battu Joris Parsat (4 v, 3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre à la 5e reprise.
En légers, Laid Douadi (27 v, 1 n) s’est imposé par ko au 3e round devant le Vénézuélien Otto Gamez (23 v, 15 d).
En super-légers, Messaoud Oubaali (11 v) a battu Christ Mputu (3 v, 8 d, 1 n) par décision majoritaire (58-56, 55-5, 59-55).
En super-welters, Alan Gucciardi (1 v, 1 n) et Elyasse Azap (2 v, 1 n) n’ont pu être départagés, les deux hommes se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (57-57, 59-55, 57-57)..
En super-plumes, Mathis Rei Rosa (1 v) s’est qualifié pour les ½ finales challenge Jean-Claude Bouttier, en battant Danilo Mano Teua (1 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En poids lourds, Mohamed Khnaba (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en mettant KO le Camerounais Andre Youmbi Oyen (2 v, 2 d).
Hier soir à Roquebrune sur Argens, Pierre Rosadini (7 v, 7 d, 3 n) est devenu champion de France des poids super-moyens en infigeant une 1ere défaite, sur décision majoritaire (97-93, 98-92, 95-95) à Mustapha Zaouche (16 v, 1 d).
Le Varois n’était pas favori de ce championnat qui constituait une revanche puisque les deux hommes s’étaient déjà rencontrés il y a un an, avec une courte victoire de l’Aulnaysien. « Le 1er combat en six rounds avait été serré, là, j’ai effectué une grosse préparation et j’étais prêt pour les dix reprises. Je pensais qu’il allait « lâcher les chevaux » d’entrée, le plan était donc de se protéger en début d’affrontement car il frappe, mais il n’est pas parti aussi vite que je l’avais prévu. La tactique était de le coller pour ne pas être dominé à distance avec son avantage d’allonge. Il a bien réussi au 2e et 3e round avant que je ne parvienne à le boxer de près », indique Pierre Rosadini. « Je savais que c’était du 50/50 même si une majorité de gens pensaient que Mustapha allait me laminer, dans ma tête, je suis parti confiant et déterminé à m’imposer. Lors de ma dernière sortie, j’ai perdu avant la limite mais je suis resté sept rounds devant un type très fort, technique, rapide et avec un gros punch. J’ai appris de cette expérience et cela m’a servi pour appréhender mon co-challenger ».
Le nouveau champion de France a connu un début de carrière compliqué, avec des défaites face à des boxeurs de valeur avant de trouver sa vitesse de croisière et aligner les bons résultats en refusant le confort et les adversaires choisis. « Je me moque de rester invaincu, je boxe pour prendre du plaisir, se la raconter sur les réseaux sociaux ne m’intéresse pas ». Le jeune homme avoue vivre un rêve avec ce titre national, « je savoure cette victoire, on a réussi à le faire à la maison, devant les amis, la famille et ma chérie et puis j’apprécie d’avoir fait taire certaines mauvaises langues qui me promettaient la défaite. Quand j’ai débuté en pros, je ne m’imaginais pas détenir le titre de mon pays même si c’est devenu un objectif, je suis fier d’être champion de France. Je défendrai chèrement cette ceinture ». Se dirige-t-on vers une trilogie avec Mustapha Zaouche ? « Si cela doit se faire pour le titre, bien sûr. On s’est boxé deux fois mais je l’apprécie ainsi que Nasser Lalaoui, ce sont des gens sympas », conclut le Varois.
Du côté du perdant, le discours est différent, le jeune Aulnaysien n’est pas du genre à se plaindre même s’il concède qu’il se voyait devant. « Ce fut un combat équilibré, je l’ai bien touché lors de quatre reprises et mes frappes étaient plus puissantes. Je ne vais pas rester bloquer sur cela, je vais travailler encore plus fort et je reviendrai encore meilleur. Je me sentais mieux que lors de notre précédente rencontre, j’étais plus précis que lui, il m’a manqué du débit de coups pour faire des différences au pointage. Je suis bien sûr déçu car je suis un compétiteur qui boxe pour gagner. Je tiens à devenir champion de France, c’est un titre important à mes yeux, j’ai vu les anciens de mon club avec la ceinture nationale, j’ai toujours rêvé de l’avoir moi aussi et je reviendrai pour la gagner, c’est certain », confie Mustapha Zaouche.
L’élève de Nasser Laloui et Halim Chalabi était également bien positionné à l’EBU pour le titre EBU Silver, « je vais reculer mais rien n’est perdu, ce n’est qu’une question de temps », indique-t-il. A l’instar des jeunes boxeurs de sa génération, Mustapha Zaouche tenait à son invincibilité mais le garçon est intelligent et il a déjà trouvé une parade positive à ce premier revers, « je n’aurai plus la pression ni la peur de perdre maintenant. Je dois accepter la défaite et m'entraîner davantage pour devenir meilleur ».
Hier soir à Roubaix, Seydi Coupe (12 v) est devenu champion EBU Silver des poids lourd-légers en battant Thomas Faure (24 v, 7 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 3e round.
Cette confrontation franco-française entre un ex champion de France, ex champion de l’Union Européenne, double challenger EBU dans la catégorie inférieure des mi-lourds et l’ex champion de France, valeur montante des lourd-légers, promettait un affrontement équilibré. Après un 1er round à l’avantage de Thomas Faure, Seydi Coupé est parvenu à toucher son adversaire avec une droite à la 3e reprise, il a enchaîné avec plusieurs frappes qui ont éprouvé le Castelroussin, incitant M. Vincent Dupas à stopper le combat.
« Nous avions remarqué qu’il y avait des failles du côté de son bras avant et nous avions travaillé sur cela. La « botte secrète » était de faire un décalage quand il donnait son bras avant et de placer un cross du droit, c’est ce qui s’est passé au 3e round », confie Seydi Coupe. Les choses vont vite pour le Roubaisien, seulement trois ans chez les professionnels et déjà un titre national et un EBU Silver au palmarès. « C’est vrai que c’est rapide mais nous prenons les opportunités comme elles se présentent et nous continuerons à prendre ce qu’il a à prendre. Si cela doit déboucher sur une place de challenger en championnat d’Europe face à Leonardo Mosquea, on ira bien évidemment.
L’autre satisfaction est d’avoir fait salle comble samedi soir, je pense qu’un championnat d’Europe contre Leonardo Mosquea serait une grosse affiche qui attirerait énormément de monde. Je m’entraîne toute l’année, c’était mon premier douze rounds mais j’étais prêt pour les faire, cela ne fait pas peur », assure le nouveau champion EBU Silver.
Bilhal Hamdoud, entraîneur et cheville ouvrière du BC Roubaisien abonde dans le sens de son champion et fait part de sa satisfaction, « on organisait et il y avait une pression supplémentaire, le public a été au rendez-vous, c’est formidable d’avoir gagné la ceinture, cela récompense un gros travail. Cela nous motive pour organiser notre No Mercy 5 et pour la suite avec Seydi.Il est connu à l’étranger, d’ailleurs nous partons ce dimanche matin en Angleterre pour aider Badou Jack à se préparer pour la reconquête de son titre WBC qui aura lieu le 3 mai à Riyadh ».
Ce samedi 12 avril à Pessac, Samuel Kistohurry (6 v) est devenu champion de France des poids plumes en battant aux points (100-90, 100-90, 99-91) Thibault Sergent (5 v, 6 d, 3 n).
Samuel Kistohurry était le grandissime favori de ce championnat de France, un statut qu’il a assuré en dominant le combat. « Je n’avais jamais boxé sur la distance des dix reprises », indique le nouveau champion de France qui avait travaillé avec Samir Ziani pour peaufiner son cardio. « J’appréhendais un peu, je suis parti vite avant de ralentir pour ne pas me griller puis j’ai de nouveau accéléré à partir du 6e round, finalement j’ai tenu le rythme sans aucun souci particulier. Thibault était présent, il avançait tout le temps et lançait des coups larges, c’est un guerrier, je pense que j’avais une marge grâce à ma technique qui m’a permis de le maitriser et placer mes frappes. Je suis satisfait et heureux de gagner ce titre national, il fallait que je fasse mes preuves dans les rangs professionnels, cela s’est bien passé. Je pense malgré tout que j’aurais pu faire mieux, il me reste des choses à travailler ».
A trente ans, le sociétaire du SPUC qui avait mis entre parenthèses sa carrière professionnelle pendant six ans pour se consacrer à l’aventure olympique, confie vouloir aller vite. « J’ai beaucoup de respect pour cette ceinture mais j’aspire à aller rapidement vers l’EBU Silver puis l’Europe. La plupart des boxeurs Français s’évitent, je trouve cela absurde, on perd du temps à attendre qu’un challenger remplisse son rôle au lieu de viser le palmarès avec zéro défaite, ce n’est pas comme cela que l’on devient un champion ». Samuel Kistohurry n’est pas épargné par cette frilosité ambiante, « les gars sont parfois impressionnés par le nom et mon CV amateur en oubliant que la boxe amateur et professionnelle sont deux mondes différents ».
Thibault Sergent rentre bredouille mais avec la satisfaction du devoir accompli, il estime avoir donné le meilleur de lui-même face à un adversaire qu’il juge être le meilleur qu’il ait croisé entre seize cordes. « Samuel, c’est le haut niveau, quand on m’a proposé ce championnat de France, j’ai immédiatement accepté. C’était une opportunité de me tester face à un champion de cette qualité et c’est du lourd », confesse le Nordiste. « Il a démarré fort, il voulait probablement gagner avant la limite, j’ai serré les dents et remisé. Il a été plus précis avec des longues séries, il n’y a rien à redire, il a logiquement gagné le combat. Je me suis bien senti physiquement pour mon premier dix rounds. On a livré une belle bataille, des gens m’ont félicité après le combat. Je suis fier de l’avoir boxé, il est super et il est meilleur que moi, je ne vais pas chercher d’excuses ». S’il fait preuve d’une lucidité et d’une sportivité qu’il l’honore, le boxeur de Mohammed Nichane ne se montre pas pour autant défaitiste. « Samuel est largement au-dessus des autres poids plumes Français mais je vais persévérer pour avoir une seconde chance face au prochain champion. Ce combat m’a clairement indiqué que je ne suis pas fait pour disputer des six ou huit rounds, je suis un diésel et mon physique est adapté pour donner sa pleine mesure sur la distance supérieure », conclut le sympathique boxeur de Hénin-Beaumont qui avait effectué le déplacement en Gironde en compagnie de sa petite famille.