Hier soir à Sète, Bastien Ballesta (25 v, 1 n) a conquis la ceinture IBF Internationale des poids super-légers en battant aux points (96-93, 96-93, 97-92) le dur Vénézuélien Samuel Gonzalez (23 v, 9 d).

Le Sud-Américain basé en Italie, a montré qu’il n’était pas venu en France pour faire de la figuration mais avec la ferme intention de mettre un terme à l’invincibilité de son adversaire. Offensif dès le premier coup de gong et cherchant l’affrontement de prés, il a contraint le Français à tourner et observer pendant les trois premières minutes du combat.

Samuel Gonzalez poursuivait son pressing au second round, Bastien Ballesta le contenait avec son bras avant mais il encaissait un enchainement des deux mains à la face avant de connaitre les affres du tapis suite à une droite de son rival. Les affaires semblaient mal engagées pour le Biterrois même si l’on sait qu’il met toujours un peu de temps à entrer dans ses combats. Ce coup de semonce eut pour effet de se révolter puis de se galvaniser pour répondre à l’épreuve de force imposée par Samuel Gonzalez. « Il m’a parfois touché plus durement que lors de ce voyage au tapis, j’ai été surpris et déséquilibré par ce coup isolé mais pas sonné », confie Bastien Ballesta.  

Echaudé par cette mésaventure, l’ex champion de France redoublait de prudence en resserrant sa garde tout en contrant durement le Vénézuélien avec son gauche. Le rythme du combat était élevé avec un gros débit de coups de part et d’autre, la précision de Bastien Ballesta faisait la différence round après round même si son adversaire demeurait dangereux avec ses lourds crochets des deux mains. A la mi combat, Bastien Ballesta semblait avoir fait son retard, il prenait le contrôle du combat pour dicter son tempo et gagner les reprises sans pour autant dominer outrageusement Samuel Gonzalez.  Les courtes séries et la précision du Français lui permettaient de faire la différence pour finalement emporter logiquement une précieuse victoire devant un coriace et dangereux adversaire.

" j'aimerais disputer le championnat d'Europe "

« Ce fut un combat engagé pendant les dix rounds, j’ai eu un peu de mal à entrer dans le match. C’était un adversaire de qualité, bien préparé et qui frappait fort, nous connaissions sa valeur donc je n’ai pas été surpris par son opposition, commente Bastien Ballesta.  La suite du parcours du champion Français s’annonce incertaine, « j’ai été champion de l’Union Européenne, j’aimerais disputer le titre EBU pour lequel je pense être légitime mais je suis un peu dans une impasse car je ne sais pas comment cela va évoluer dans la catégorie. Cette ceinture IBF doit me faire entrer dans le classement de cette fédération mais le championnat d’Europe (EBU) reste ma priorité sportive. Je remercie le club Esprit Boxe Maraussan avec Patrice et Delphine Guidoni où je suis licencié et qui m’accueille pour m’entrainer quand je suis à Béziers car j’effectue l’essentiel de mes préparations aux Mureaux chez les frères Hallab », indique le Biterrois.

L’Italien Matteo Signani (32 v, 6 d, 3 n) a retrouvé son titre de champion d’Europe des poids moyens en détrônant par arrêt de l’arbitre Anderson Prestot (25 v, 3 d) à la 7eme reprise ce vendredi 18 novembre à Savignano sul Rubicone (Italie).  

Evoluant à domicile devant ses supporters, Matteo Signani n’a laissé aucune chance au champion en titre. Le transalpin âgé de 43 ans, a surpris son monde en démarrant en trombe ce combat. Offensif et agressif, il a pris à la gorge le Français qui ne devait pas s’attendre à une telle entame de la part de son adversaire réputé pour être un combattant montant en puissance au fil des rounds. Anderson Prestot a contenu l’Italien avec son bras avant en profitant de sa taille et de son allonge supérieure.

Matteo Signani a accentué sa pression dans le 2eme round, raccourcissant aisément la distance, il est parvenu à bousculer son rival du soir avec un uppercut avant de toucher avec un crochet droit. Anderson Prestot a subi sans pouvoir juguler les offensives adversaires autrement que par des accrochages, ce qui lui a valu les remontrances de l’arbitre.

Le Français a réagi dans la 3eme reprise, son direct du gauche a retrouvé de l’efficacité et il a réussi à ébranler l’Italien en le touchant au menton alors qu’il repartait à l’attaque.

Matteo Signani est reparti à l’offensive au round suivant pour placer une belle droite à la face. Dès lors, l’Italien a dominé les débats, à défaut d’être un pur puncheur, ses frappes étaient lourdes et plus les minutes passaient et plus Anderson Prestot donnait d’inquiétants signes de lassitude. Le 5eme round confirmait cette impression de main mise de Matteo Signani sur le combat, il surprenait « Ladoune » avec son crochet gauche, le Français était sans ressort et surtout sans solution, il était contraint de reculer sous les coups de boutoir de son opposant.

A la mi combat, l’affaire était bien mal engagée pour le camp tricolore, Matteo Signani s’était montré dominateur et Anderson Prestot ne parvenait pas à inverser la tendance, pire, il encaissait une nouvelle série des deux mains et il regagnait son coin éprouvé.

Le champion Italien persistait dans son offensive et durcissait encore le combat et alors que les deux hommes  s’apprêtaient à échanger des coups, un superbe crochet gauche à la mâchoire envoyait l’élève de Joseph Germain au tapis. L’arbitre comptait le Français avant de le stopper logiquement.

Matteo Signani a pris sa revanche avec panache en montrant une détermination et une condition physique peu communes devant un Anderson Prestot qui a paru en deçà de ses possibilités.   

Ce samedi 19 novembre à Novara en Italie, Justine Lallemand (8 v, 1 d, 1 n) tentera de décrocher le titre de championne d’Europe (EBU) des poids mouche face à l’Italienne Martina Bernile (4 v, 1 d, 1 n).

La tâche s’annonce ardue pour l’élève d’Hamid Zaim qui n’a plus boxé depuis près de trois ans et la conquête du titre de championne de France devant Marie Connan. Justine Lallemand s’est préparée comme jamais pour ce grand rendez-vous avec la ferme intention de ne pas le rater. « Je travaille depuis cinq mois pour ce titre, le championnat a été reporté donc il y a eu une petite coupure dans la préparation mais nous avons maintenu les entrainements. J’ai effectué un gros boulot physique avec Jonathan Dardard qui suit aussi mon plan diététique et tout ce qui touche aux compléments alimentaires. Toute la partie technique s’est faite sous les ordres d’Hamid Zaim et son équipe. Je suis fin prête et je me sens très bien, à part un petit rhume », commente la co-challenger à la ceinture Européenne.

A défaut d’avoir des sparrings féminins, ce qui est compliqué dans ces petites catégories de poids, la jeune femme a mis les gants avec Ismaêl Droua, le poids super-coqs de Nouzonville et quelques-uns des bons amateurs du club. « Pour moi, c’est loin d’être un désavantage de boxer avec des hommes à l’entrainement, c’est certes plus dur, ils me font travailler sérieusement, je dois rester concentrée et vigilante  et au final  j’en tire du bénéfice ».

Impossible de ne pas évoquer cette coupure de 34 mois, la crise sanitaire est tombée au pire moment pour Justine Lallemand qui, comme d’autres boxeur(se)s a vu son élan et sa dynamique victorieuse être brutalement stoppés, « je ne cache pas que cette longue interruption me met un petit challenge supplémentaire, si bien que je suis contente de boxer à l’extérieur, je ressentirai bien moins la pression  engendrée par la présence de mon public et de ma famille dans une salle à domicile ».  

" je ne peux être que confiante "

Malgré ses 36 printemps, Martina Bernile est peu connue sur la scène internationale et pour cause, elle vient de la boxe pieds poings et plus précisément de la boxe Thaï. A l'instar de Justine Lallemand, la transalpine a été championne nationale, «  Je sais qu’elle est plus petite que moi, note la Française, je m’attends à une fille qui va tout faire pour me rentrer dedans, avec des crochets larges, elle sera probablement dotée d’un bon cardio. Je me suis préparée en conséquence, nous aussi, nous avons du cardio, de bonnes jambes et les bras pour répondre à ce qu’elle proposera. Nous savons qu’il faudra être capable de la tenir à distance, d’utiliser mon jab comme je sais le faire et comme nous l’avons travaillé sans oublier de marquer mes points par des touches nettes ».

Le moral est au beau fixe pour Justine Lallemand qui avoue avoir hâte d’en découdre, « vu la préparation que nous avons faite et le travail qui a été fourni, je ne peux être que confiante. Je ne veux avoir aucun regret après ce championnat, que la meilleure gagne, en espérant que ce soit moi la meilleure » !

L’invaincu Milan Prat (17 v) tentera d’écrire une nouvelle page à son palmarès avec le titre de champion d’Europe qu’il disputera face au Hollandais Stephen Danyo (20 v, 5 d, 3 n) samedi soir au Cannet.

Initialement, le Français aurait dû rencontrer Abass Baraou, un Allemand supposé plus redoutable que le batave mais qui s’est désisté il y a une semaine, officiellement suite à une blessure. Un changement de co challenger qui ne perturbe pas le Drancéen qui, malgré son jeune âge, montre un calme et une sérénité à toute épreuve. « Je me suis préparé pour un adversaire mais il faut savoir s’adapter. Je connais certains aspects de la boxe de Stephen Danyo car nous étions parés à l’éventualité d’un forfait et le Hollandais tenait la corde pour le remplacer. Prévoir et anticiper c’est cela être professionnel », confie Milan Prat. Pendant cinq semaines, la préparation a été intensive de l’autre côté de la Manche, le Français, abdos saillants, est affuté comme une lame de rasoir.  

« Je suis à nouveau parti m’entrainer en Angleterre chez Don Charles avec mon coach Kassa Barradji et Arsen (Goulamirian), j’ai eu des excellents sparrings tels que Brad Pauls et de bons anglais. Je me sentais bien face à eux, je suis satisfait du travail accompli et confiant pour samedi ». En seulement trois ans de professionnalisme, Milan « Natsuko » Prat a connu une ascension fulgurante, passant rapidement du statut d’espoir à celui de valeur sure. Aucun de ses précédents adversaires n’a trouvé la solution pour l’inquiéter à défaut de le battre, tous ont été laminés par son talent et sa puissance. Le dernier à s'y être frotté pour un titre, en l'occurrence celui de l’Union Européenne, fut l'invaincu Belge Amaury Masseneaux, il a fait illusion pendant quelques rounds avant de subir lui aussi la loi du Français.

Le jeune champion est ambitieux et il ne s’est jamais caché qu’il visait haut, très haut. « Le championnat d’Europe est la clé pour le futur, c’est un magnifique titre et si je le gagne, j’espère que nous le défendrons au moins deux fois. Champion d’Europe, c’est le champion du continent, tout le monde n’est pas d’accord avec cette définition mais celui qui veut être le N°1 en Europe doit prendre cette ceinture EBU ».

L’ex champion de France se donne les moyens de réussir, à la question de savoir s’il n’est pas affecté par l’éloignement avec le siens, il rétorque que c’est pour le travail, qu’il se considère en déplacement comme d’autres Français le sont pour travailler. Au-delà d’un caractère bien trempé et de la détermination du champion, le jeune papa demeure un homme simple, ordinaire et déjà mature. « C’est nécessaire, je sais qu’il y a un but à atteindre avec  le titre samedi, nous aurons ensuite du temps pour nous ».

" je n’imagine pas d’autre issue que la victoire "

Avec Stephen Danyo, Milan Prat va rencontrer un boxeur aguerri qui ne craint pas d’aller se confronter à l’extérieur face aux champions locaux. Le Hollandais n’a jamais été défait avant la limite si on excepte sa blessure au genou lors de son dernier combat, pourtant il a rencontré de bons frappeurs tels que l’Américain Custo Clayton ou l’Anglais Felix Cash et surtout le prodige Kazakh Sadriddin Akhmedov. Stephen Danyo est un styliste, mobile et clairvoyant qui affectionne le travail à distance. Sa frappe n’est pas son principal atout même si sa longue droite en ligne semble dangereuse. On se hasarde à demander à Milan Prat son pronostic pour samedi soir, « je ne me fais jamais de prédictions publiquement mais je n’imagine pas d’autre issue que la victoire en réussissant une belle prestation, la cerise sur le gâteau serait une victoire avant la limite pour compléter ma série et ajouter un 13eme KO consécutif ».

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu lors de ce second week-end de Novembre.

A Saint Quentin,

Dans la catégorie des super-welters, le jeune Marceau Pourrier (2 v) s'est imposé aux points (39-37) devant le dur Jonathan Bouillot (3 v, 5 d).

A Sanvignes les mines,

L’italien Alessio Mastronunzio (11 v, 3 d)  a battu aux points (99-91, 99-91, 98-92) Mickael Lacombe (13 v, 6 d, 1 n) pour s’emparer de la ceinture IBF Méditerranée des poids super-welters.

A Rosny-sous-Bois,

Le jeune et prometteur poids super-moyens du CSL Boxe d’Aulnay-Sous-Bois, Mustapha Zaouche (8 v) est demeuré invaincu en dominant aux points (60-54, 60-54, 60-54) le dangereux vétéran Attemane Zanoune (2 v, 3 d, 1 n) qui restait sur une spectaculaire victoire par KO au 1er round devant  Askari Umande le mois dernier au Mans.

En poids plumes, Adem Medj (3 v)  s’est imposé aux points (59-55, 59-55, 58-56) face au géorgien Edgari Sarkisiani (9 v, 18 d, 2 n).

En super-welters, Alvin Zeffou Poaty (2 v) a été déclaré vainqueur par disqualification au premier round du géorgien Zurabi Chaduneli (1 v, 1 d).

En super-légers, Mehdi Ghoualem (3 v) a battu avant la limite au 6eme round le roumain Daniel Mutiu (1 v, 1 d).

A Berhen,

La serbe Snezana Siljkovic (4 v, 13 d, 3 n) a causé la surprise en battant aux points (58-56) Clothilde Del Ben (3 v, 1 d). La co-challenger au titre de championne de France des poids coqs subit son premier revers dans les rangs professionnels.

En poids welters, le combat entre Steven Bertucci (1 v, 1 n) et Kevin Jamois (1 v, 6 d, 1 n) s’est soldé par un match nul (38-38).

A Hayange,

En super-moyens, Armen Yepremyan (13 v, 2 d, 2 n) a battu avant la limite au 5eme round, l’italien Claudio Kraiem (7 v, 10 d, 1 n).

En mi-lourds, Mehdi Benzebir (4 v) s’est adjugé une nouvelle victoire aux points (39-37) aux dépens d’Aboubacar Yoda (3 v, 2 d, 1 n).

En poids lourds, le jeune Clément Gillet (1 v, 1 n) est venu à bout de l’expérimenté biélorusse  Artsiom Charniakevich (3 v, 32 d) en le battant largement aux points (40-36, 40-36, 39-37).

A Loon-Plage,

Le super-welter Bakary Diarassouba (1 v) a effectué des débuts victorieux en boxe professionnelle en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) Alexis Wernet (5 v, 27 d).

A Flers,

En poids super-plumes, Salah Talbi (2 v, 2 d, 2 n)  s’est imposé aux points (40-35, 40-35, 40-35)  face à Kevin Dissaux (2 d), ce dernier a été compté au 3eme round.

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu lors de ce premier week-end de Novembre.

A Saint-Nazaire,

Quentin Fontaine (3 v, 1 d, 1 n) a remporté la finale du critérium espoirs 2022 des poids moyens en battant aux points (40-36) Rayhan Messaoudi (2 v, 2 d, 1 n).             

Dans la catégorie des lourd-légers, Brice Clavier (6 v, 3 d) s'est adjugé le critérium espoirs 2022  aprés trois rounds spectaculaires contre Patrick M'Bida (2 v, 4 d, 1 n). Brice Clavier est allé au tapis au 2eme round avant de faire subir le même sort à son adversaire lors de la reprise suivante avec un direct du gauche. Mr Eric Butel a stoppé cette finale qui constituait une belle entre les deux hommes.

A Marseille,

En poids mi-lourds, John Franck Mendy (4 v, 1 d) s’est imposé aux points (60-54, 59-55, 58-56) devant Fabrice Lewis Menayame (3 v, 7 d, 1 n).

Le poids super-coqs Tony kim Batreau (4 v, 2 d, 2 n) a battu aux points (58-56, 58-56, 59-55) le nicaraguayen basé en Espagne, Darwin Martinez (7 v, 6 d, 2 n).

En poids super-moyens, Clément Lubrano (9 v, 1 d, 1 n) a battu aux points par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) le géorgien Sandro Jajanidze (10 v, 28 d, 2 n).

A la Souterraine,

En poids mi-lourds, Cyril Joly (12 v, 12 d, 2 n) s'est imposé aux points (59-55, 59-55, 59-55) devant Baptiste Castegnaro (11 v, 22 d).

En poids mi-lourds, Aboubacar Yoada (3 v, 1 d, 1 n) a battu aux points par décision majoritaire (59-55, 58-56, 57-57) Rachid Kada (2 v, 2 d, 1 n).

A Ergue,

Grosse surprise avec la défaite du poids mi-lourds, Kévin Thomas Cojean (29 v, 12 d, 2 n) qui s’est lourdement incliné (TKO3) devant l'expérimenté russe Artem Karasev (17 v, 45 d, 3 n). Artem Karasev a pris les choses en main dès la seconde reprise puis il a envoyé Kévin Thomas Cojean au tapis au round suivant, le breton a repris le combat avant que l’arbitre ne stoppe l’affrontement alors que KTC était en fâcheuse position. 

Kévin Thomas Cojean a annoncé ce dimanche sur sa page Facebook qu' il était temps pour lui de raccrocher les gants. 

A Auch,

L’invaincu et talentueux Nathan Pineau Laib (9 v) s’est qualifié pour la finale de la coupe de France 2022 des poids super-légers en battant aux points par décision majoritaire (58-59, 58-56, 56-58) Dassa Namana (2 v, 4 d, 1 n).  Le protégé d'Alban Georget disputera la finale face tourangeau Alain Christian Sangue. L’ouverture des enchères pour ce combat qui doit se disputer avant le 31 décembre aura lieu ce mercredi 9 novembre.

En poids coqs, Lydie Bialic (2 v, 1 n) a battu aux points par décision partagée (59-55, 59-55, 56-57) l'espagnole Sheila Garcia (2 d).

A Amboise,

En super-légers, Don Yves Mikael Taha (8 v, 2 v, 1 n) s'est imposé aux points par décision partagée (58-55, 57-56, 55-58) face à Alain Christian Sangue (11 v, 8 d, 2 n). Les deux hommes s'étaient déjà rencontrés et ils s'étaient séparés sur un match nul majoritaire.

A Cherbourg,

En super-welters, Hugo Morel (2 v) a battu aux points (40-36) Ayoub Bengou (2 v, 1 d).

Ce samedi 5 novembre à Oberhausen (Allemagne), "Le loup blanc" (6 v) s'est emparé de la ceinture WBC Méditerranée des poids lourds en battant l' expérimenté allemand d'origine turque, Yakup Saglam (46 v, 8 d) par arrêt de l'arbitre au 5eme round.

Mourad Aliev avait un adversaire au style peu orthodoxe qui n'a fait que rentrer tête en avant et ceinturer. Le mérite du français aura été de rester concentré et produire une boxe propre face au métier consommé de Yakup Saglam.

Ce dernier s'est jeté tel un taureau, dés le premier coup de gong, tête baissée vers son rival. Mourad Aliev l'a stoppé avec son direct du bras avant puis a contrôlé ses charges désordonnées et dangereuses. Quelques bons crochets des deux mains sur les flancs et à la tête n'ont pas suffi à calmer les ardeurs de Yakup Saglam qui a redoublé ses attaques à la limite de l'anti boxe au second round. Sur l'une d'elles, Mourad Aliev a contré avec un puissant direct du gauche au corps, l'allemand s'est retourné pour aller s'accrocher aux cordes, ce qui lui a valu un compte debout. Mourad Aliev a continué à multiplier les touches pour ouvrir son rival à l'arcade droite avec un crochet gauche.

Dominé et souvent à la limite de la rupture, Yakup Saglam a usé de tous les subterfuges pour durer. Ceinturant ou invitant Mourad Aliev à le frapper pour tenter de le contrer alors qu'il était sans solutions, il décochait un coup de tête au français à la 4eme reprise. Mourad Aliev ne tombait pas dans la provocation et continuait à boxer à son rythme, en multipliant ses frappes dés qu'il en avait l'occasion.

Au 5eme round, Yakup Saglam repartait tête en avant, Mourad Aliev le contrait avec un enchainement crochet droit, crochet gauche à la face et l'arbitre arrêtait le combat suite à l'aggravation de la blessure de l'allemand.

Avec cette victoire, Mourad Aliev conquiert une ceinture WBC alors qu'il est professionnel depuis moins d'un an et qu'il ne comptabilise que six combats.

Encore une belle activité pour la boxe professionnelle en France lors de ce dernier week-end d'octobre avec six réunions organisées sur le territoire. Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français.

A Londres,

A la prestigieuse Wembley Arena, Jaouad Belmehdi (16 v, 1 d, 3 n) rencontrait la vedette montante de la boxe irlandaise , Gary Cully (15 v), invaincu lui aussi, dans un des principaux combats d'encadrement du championnat du monde féminin de la légende vivante Kathie Taylor.

L'ex champion de France des poids légers n'aura pas eu le temps de montrer l'étendue de son talent car il s'est fait cueillir à froid par le longiligne irlandais. Face à un adversaire d'1,88m, mobile et adroit, Jaouad Belmehdi n'avait d'autre solution que de raccourcir la distance pour placer ses meilleurs coups. L'élève de Rudy Ruiz appliqua cette tactique d'entrée de combat, le gaucher Gary Cully allongeait son tentaculaire bras avant pour maitriser et contrôler le français. Jaouad Belmehdi déclenchait une droite mais son adversaire contrait à l'intérieur avec un direct du gauche pleine mâchoire. Jaouad Belmehdi allait au tapis mais se relevait aussitôt, visiblement éprouvé par ce coup du sort. L'arbitre arrêtait le combat moins d'une minute après qu'il eut commencé. Un coup dur pour un boxeur méritant qui misait beaucoup sur cette sortie londonienne pour se faire davantage connaitre à l'international.

A Laval,

Sonny Abid (7 v, 1 d) qui avait remplacé au pied levé Ismaël François Milad, a battu aux points (58-56, 58-56, 56) le très bon Sie Palenfo (10 v, 6 d, 2 n) dans la catégorie des poids moyens. Le prometteur Sonny Abid s’est remis en selle après une cruelle déconvenue en juin dernier quand il fut cueilli à froid par Ismaël Seck.

Grosse surprise avec la défaite du super-moyens Lancelot Proton de la Chapelle (4 v)  devant le géorgien Nika Bigvava (4 v, 2 d, 1 n). Le jeune normand a gagné les deux premières reprises et semblait se diriger vers un confortable succès quand il a été touché à la 3eme reprise par une droite et envoyé au tapis. Visiblement ébranlé, Lancelot Proton de la Chapelle n’a pas été compté. Renvoyé immédiatement au combat, il a encaissé une nouvelle droite à la face suivie d’un crochet gauche pour un second voyage au sol. Il a été compté et arrêté au même moment que son coin jetait l’éponge.   

Steve Bertin (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux dans la catégorie des poids moyens en battant aux points (39-37, 39-37, 39-37)  le géorgien Dachi Urmashvili (2 d).

A Cernay,

En poids moyens, Frederic Cousy (7 v, 2 d, 1 n) a battu aux points (77-75, 79-73, 80-72) Mickael Diemunsch (8 v, 7 d, 1 n).

En poids super-welters Dario Socci (15 v, 7 d, 2 n) a battu aux points (60-54, 59-55, 58-56) le géorgien Giorgi Makharashvili (4 v, 7 d, 1 n).

A Toulouse,

En poids super-moyens, Ismael Seck (9 v, 7 d, 2n) a confirmé sa valeur et sa forme du moment en enchainant par une seconde victoire avant la limite. Après l’invaincu Sonny Abid défait avant la limite en juin dernier, le redoutable toulousain a battu  Rochdi Ben Arbia (5 v, 5 d, 1 n par arrêt de l’arbitre au 4eme round.

A Rennes,

Le poids welter Batoura Guirassy (7 v, 10 d, 2 n) a battu aux points par décision partagée (58-56, 58-56, 55-59) le géorgien Rati Migriauli (6 v, 18 d, 3 n).

A Douai,

L’ex champion de l’union européenne des poids welters Mehdi Mouhib (20 v, 3 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le mongol Bazargur Jugder (5 v, 11 d, 2 n). Le protégé de Robert Pantigny a effectué une solide rentrée après un contestable revers subi au mois de mai dernier face à Houcine Moulahi. Mehdi Mouhib a dominé son solide adversaire en délivrant des coups puissants, le boxeur mongol a paru au bord de la rupture à plusieurs occasions, il aura juste manqué au douaisien la petite accélération lui permettant de mettre hors combat Bazargur Jugder pour réaliser le combat parfait. « Je voulais réussir une performance pour honorer la mémoire de mon beau-frère disparu en aout », a déclaré Mehdi Mouhib micro en main sur le ring. « Je n’ai pas fait le combat que j’aurais voulu, en étant tiraillé par l’émotion et l’envie de bien gagner. Il était solide et il avait une boxe embêtante, avec des accrochages. Je n’ai plus envie de faire la ceinture de l’union européenne que j’ai gagnée deux fois, j’aimerai disputer l’EBU et pourquoi pas un combat face à Jordy Weis ? Sinon je prendrais les opportunités intéressantes qui se présenteront ».

Crédit photos : Vincent Fenech

En poids super-welters, Kamel Guercif (3 v, 1 d, 2 n) et Florian Bruneval (4 v, 4 d, 1 n) ont fait match nul (38-38, 38-38, 39-37). Ces deux jeunes boxeurs français n'ont pas ménagé leurs efforts pendant les quatre reprises du combat. Le talentueux Kamel Guercif a réussi à se tenir à distance de la puissance de son adversaire qui évolue habituellement dans la catégorie des poids moyens alors que l'amiénois boxe en poids welters. Florian Bruneval a cherché le coup dur avec une boxe basée sur des frappes isolées et puissants. Kamel Guercif s'est appuyé sur son bras avant pour gêner son adversaire et le contenir avant de placer son poing gauche. La mobilité, la variété, le débit et la précision de Kamel Guercif ou la puissance et la menace constante des contres de Florian Bruneval ? Les juges ont opté pour un verdict de parité qui sembla satisfaire les deux protagonistes de ce bel affrontement.

L’invaincu Messaoud Oubaali (6 v) a surclassé l’expérimenté géorgien Mikheil Gabinashvili (8 v, 31 d, 3 n) qu’il a battu aux points (60-53, 60-53, 60-53). Face à un adversaire trapu qui avançait constamment, Messaoud Oubaali a montré un coup d’œil au-dessus de la moyenne pour systématiquement contrer le Géorgien. En progrès constants, le douaisien a livré une solide et sérieuse prestation.   

En poids moyens, Teddy Pantigny (10 v, 3 d, 1 n)  a clos sa carrière par une belle victoire avant la limite devant son fidèle public. Le fils de l’entraineur douaisien, qui n’avait plus boxé depuis 2017, a battu le géorgien Pridon Gasviani (2 v, 2 d) par abandon à l’appel de la 4eme reprise.

En poids super-coqs, Adel Hadjouis (12 v, 6 d, 1 n) a largement battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le géorgien Davit Shervashidze (3 v, 11 d, 1 n). Adel Hadjouis qui revenait après une coupure de 4 ans, a montré qu’il n’avait rien perdu de ses qualités pugilistiques.

A Grand Fort Philippe,

Devant son public, le poids lourd-légers Alexandre Coustre (4 v, 1 n) a battu Augustin Malecot (3 v, 10 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 3eme round. Une série de crochets des deux mains du nordiste a fait tomber à genoux Augustin Malecot à la 3eme reprise. Alexandre Crouste a enchainé avant que le 3eme homme ne mette fin au combat.

Samedi soir à Charleville-Mézières, Yoni Valverde a conquis le titre national des poids super-plumes en battant aux points (97-93, 97-93, 97-93) Loyd Combes (5 v, 2 d).

C’est un vent de jeunesse qui a soufflé sur la catégorie des super-plumes avec un nouveau champion national de 22 ans qui s’est imposé face un adversaire plus jeune de deux ans. Hamid Zaim se dit fier de son poulain, un jeune boxeur dont il ne cesse de vanter les qualités depuis de nombreuses années, « c’est une réussite pour le CSNA et pour la boxe en général, j’avais dit que Patrick Bois était bon et j’ai dit la même chose au sujet de Yoni. La soirée a été une totale réussite avec 2000 spectateurs et des combats équilibrés qui ont plu au public, en plus on gagne le titre », raconte celui qui est la cheville ouvrière du club des Ardennes. 

Crédit photo: Etienne MARIN

Yoni Valverde est encore sur son nuage, « je ne réalise pas encore la portée de mon exploit, il faut que le pression redescende. Dès le début du combat, j’ai senti que j’étais bien, que ce soit physiquement ou mentalement. J’ai eu un petit souci au second round, j’ai tapé dans son coude et j’ai ressenti une douleur au bras. Aujourd’hui, j’ai le bras gauche endormi, nous avons dû revoir la stratégie ». Le nouveau champion de France affectionne la boxe à mi-distance, là où il peut imposer la pression et son débit de coups. « La tactique était de le presser, pas n’importe comment, nous avions remarqué que quand on lui rentrait dedans, il reculait en mettant sa tête en arrière, je devais placer mes cross. Cette douleur a changé nos plans. Je n’ai pas pris de risques, je suis resté calme en travaillant en crochets et en le contrant. Malgré tout, je me suis senti à l’aise et confiant, à aucun moment, je n’ai douté de ma victoire ». 

 "Il va falloir défendre le titre"

L’ardennais confie aisément qu’il a été étonné par la valeur de son rival du soir, « je le pensais moins fort, on peut être certain que c’est un gros travailleur et qu’il est venu ici pour gagner». Yoni Valverde est en avance sur son tableau de marche, quelque temps en arrière, il se voyait champion un peu plus tard, avec un peu plus de combats au compteur. « Il va falloir défendre le titre, travailler pour progresser et être encore meilleur, on est dans la bonne direction, la preuve avec ce titre ».

Crédit photo: Etienne MARIN

Lyod Combes ne voit pas les choses avec le même œil que son vainqueur, « je pense avoir bien boxé et avoir fait le nécessaire pour mériter la victoire mais nous étions à l’extérieur. Nous savions qu’il allait se jeter, la tactique était de contrôler avec le jab et contrer quand il allait rentrer. Je suis très déçu même si je suis fier d’avoir fait à 20 ans, un championnat de France à l’extérieur devant 2000 personnes qui supportaient  mon adversaire. J’ai montré à mon entourage, à mes coaches et au public que j’avais le niveau. J’espère que j’aurai une revanche. Je m’étais préparé dur, en m’entraînant pendant deux mois et demi, deux fois par jour, cette expérience me rendra plus fort ».

L'activité professionnelle était intense en France lors de ce 4eme week-end d'octobre avec pas moins de neuf réunions organisées sur le territoire. Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français.

 A Perpignan

Le jeune poids welter, Enzo Blanc (10 v) est demeuré invaincu en battant aux points (60-54, 60-54, 60-54)  Jimmy Wailly (4  v, 14 d, 3 n). Enzo Blanc a indiqué s’être blessé à la main droite dès le premier round.

En poids plumes Elodie Bouchlaka (8 v, 1 d, 2 n) a disposé aux points (60-54, 59-55, 58-56) de l’espagnole Eva Cantos (4 v, 8 d, 1 n).

En poids coqs Said Chakeur (3 v, 2 d) s’est imposé aux points (40-36)  devant  Lahoussine Lawad (1 v, 2 d, 1 n)

A Lyon

En Lourd-légers, Jean Jacques Olivier (14 v, 2 d, 1 n) et le letton Reinis Porozovs (20 v, 19 d, 2 n) se sont quittés sur un match nul (76-76). Le champion de l’union européenne qui rencontrait pour la seconde fois cet adversaire est apparu à court de condition. Le combat fut disputé à un rythme peu élevé, Jean-Jacques Olivier a marché sur le letton sans jamais parvenir à le mettre en danger. Reinis Porozovs s’est même offert le luxe de toucher le français avec des coups isolés.

En poids plumes,  Sebastian Iacobas (6 v, 4 d, 2 n) a été déclaré vainqueur aux points (58-56) après un combat disputé et équilibré face à Tony kim Batreau (3 v, 2 d, 2 n).

A Aulnay Sous-Bois,  

En super-moyens, Mustapha Zaouche (7 v) est demeuré invaincu en stoppant  le géorgien Giorgi Kudianashvili (2 v, 5 d, 1 n) dès la seconde reprise. Le jeune boxeur entrainé par Nasser Lalaoui et Halim Chalabi s’est rassuré après une dernière sortie victorieuse qui s’était soldée par une blessure à la main.

A Charleville-Mézieres,

Le nordiste Anthony Deloffre (6 v) est sorti vainqueur du duel d’invaincus  qui l’opposait à Amazigh Abrouk (4 v, 1 d) dans la catégorie des poids welters. Anthony Deloffre s’est imposé aux points par  décision partagée (58-56, 58-56, 56-58).

Le poids super-coqs Ahmed Ibraguimov (2 v, 3 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) Ismael Droua (2 d, 1 n).

En super-plumes, Djany Fiorenti (3 v) a battu aux points (40-36)  Oilyd Akkouh (2 v, 2 d).

A Marseille,

En poids Moyens, Giani Caruto (1 v, 1 d) a battu aux points (40-36, 40-36, 39-37) Kevin Jamois (1 v, 6 d).

En poids welters, Marine Beauchamp (4 v) a surclassé en un round la géorgienne Mariami Nutsubidze (1 v, 1 d). Marine Beauchamp a sonné son adversaire avec ses frappes des deux mains. La géorgienne était au bord de la rupture à la fin de la 1ére reprise, elle ne reprendra pas à l’appel de la 2eme.

Le poids légers Mevy Boufoudi (9 v, 1 d) s’est remis en selle après sa défaite devant Sofiane Oumiha. Il a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le colombien Santiago Garces (4 v, 9 d, 1 n) après six reprises rondement menées où il a fait admirer son coup d’œil et sa rapidité d’exécution. Mevy Boufoudi a mené ce combat à sa main, en prenant de vitesse Santiago Garces, il n’aura manqué qu’une victoire avant la limite mais ce n’était probablement pas l’objectif du talentueux boxeur dirigé par Rachid Labdouni.

En poids plumes, Florian Montels (24 v, 2 d, 2 n) a battu aux points (58-58, 58-55, 57-56 le colombien Daniel Ibarguen (4 v, 7 d, 1 n) après un combat en huit rounds qui s’est avéré être un match piège pour l’agathois. Florian Montels s’est retrouvé face à un adversaire beaucoup plus grand et bien meilleur que ne l’indiquait son palmarès. Derrière une certaine nonchalance, Daniel Ibarguen a posé des problèmes au français avec son allonge et son métier, ce qui a eu le don d’agacer Florian Montels. Il avait pourtant bien analysé le style de son rival, il le touchait régulièrement en donnant son bras arrière en premier quand le colombien se mettait en gaucher. Le combat est devenu confus, les deux hommes se chambrant avant que Daniel Ibarguen ne reçoive un avertissement au 6eme et dernier round pour une coquille remontée volontairement. Florian Montels a été logiquement déclaré vainqueur de ce combat compliqué.    

Reda Kham (12 v, 1 d)  s’est qualifié pour la finale du tournoi de France des  poids super-welters en battant aux points (60-54, 60-54, 60-53) Raphael Boquet (3 v, 44 d, 1 n). Le boxeur marseillais rencontrera en finale le vainqueur de l’autre demi-finale qui opposera le 29 octobre prochain à Laval Ismaël François Milad à Sie Donald Palenfo.

A Bourgouin-Jallieu,

En poids plumes, l’invaincu Jordan Rodriguez (7 v) a surclassé aux points (60-53) le nicaraguayen Darwin Martinez (7 v, 5 d, 2 n) qui a écopé d’un avertissement.

Dans la catégorie des poids lourd-légers, Leonardo Mosquea (10 v) a battu le géorgien  Geriso Aduashvili (8  v, 13 d) par arrêt de l’arbitre à la seconde reprise.

Le talentueux et prometteur Henri Manga (5 v)  s’est qualifié pour la finale du critérium national des poids légers en battant aux points (39-37) Tristan Benard (1 v, 2 d, 2 n). Henri Manga rencontrera en finale Amro Kahli qui s’est qualifié la semaine dernière à Campbon.

En super-légers, Djamal Hafani (2 v) a battu aux points  (40-36, 40-36, 39-37) qui effectuait ses débuts professionnels.

A Romorantin,

Agop Margaryan (4 v, 1 d) s’est qualifié pour la finale du critérium des poids mi-lourds en battant aux points (39-37) Zakaria Arik (1 v, 2 d).

A Nantes,

Sandy Meunier (4 v)  a battu aux points par décision majoritaire ( 38-36, 38-36, 37-37) Patricia Gonzalez (2 d, 1 n).

A Sisteron,

Le poids super-welters, Jordan Ngwete (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36) l’expérimenté serbe Milan Delic (13 v, 36 d).

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