Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de février.

A Roubaix,

Il y avait neuf combat professionnels en encadrement du championnat IBF Latino opposant Laid Douadi à l'Argentin Miguel German Acosta, (à lire ICI).

En poids super-moyens, Salim Ben Rejeb (9 v, 8 d, 1 n) a confirmé sa forme du moment en s’imposant aux points par décision majoritaire (59-55, 59-55, 57-57) devant Mohamed El Achi (20 v, 5 d, 4 n) ex champion du Benelux. 

En poids légers, Anthony Deloffre (7 v) a battu aux points Sylvain Chapelle (18 v, 33 d, 2 n).

Le poids super-plumes, Alessandro Trabucco (3 v) a battu avant la limite TKO 3 le Géorgien Khvicha

Gigolashvili (19 v, 60 d, 1 n).

Le poids super-légers, Ismael Lakhal (2 v) s’est imposé aux points (60-53, 60-52, 58-55) devant le Géorgien  Shamshad Aramkhel (3 v, 2 d).

En poids welters, Younes Mehidi (6 v, 2 d) a battu aux points Mohamed Drici (3 v, 1 d).

En poids super-moyens, Nabil Bouazni (5 v) a battu aux points (40-36, 40-36, 40-35)  le Lituanien Aliaksandr Dzemka (7 v, 17 d).

En poids super-moyens, Adagio Mc Donald (2 v) a battu avant la limite TKO 4 Elian Damiens Dhebecourt (4 v, 1 d).

En poids lourd-légers, Seydi Coupe (5 v) a battu avant la limite TKO3 le Bélarusse Artsiom Charniakevich (4 v, 33 d).

En poids plumes, Licia Boudersa (18 v, 1 d, 2 n) la Slovaque Claudia Ferenczi (20 v, 98 d, 9 n).

A Charleville-Mézières,

Il y avait qautre combats professionnels en encadrement du championnat de France des super-plumes entre le tenat Yoni Valverde et son challenger Lucas Montagne, (à lire ICI).

En mi-lourds, Patrick Bois (17 v, 9 d, 1 n) a défait aux points par décision majoritaire (58-56, 57-57, 59-55)  le Géorgien Giorgi Umekashvili (7 v, 5 d).

En super-welters, le Béninois basé à Melun Henry Lontchedji (1 d, 2 n) le Géorgien Beka Murjikneli (6 v, 27 d, 2 n) ont fait un match nul majoritaire (58-58, 58-58, 39-37).

En super-coqs, Ismael Droua (3 d, 2 n) et Nicat Mammadov (3 v, 2 d, 2 n) se sont séparés sur un match nul (57-57, 57-57, 56-58).

En poids super-plumes, Jordan Patrick Tomasoni (2 d, 1 n) a battu aux points (40-35, 39-36, 38-36) le Géorgien Shota Jvaridze (1 v, 13 d).

A Le Puy Ste Réparade,

En poids légers, Abdelrahim Achour (9 d, 4 v, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Mikheil Gabinashvili (9 v, 35 d, 1 n).

A Cernay,

En poids moyens, Fréderic Cousy (8 v, 2 d, 1 n) s’est imposé par décision partagée (78-74, 77-75, 75-77) devant Jonathan Bouillot (3 v, 7 d).

En poids super-moyens, Sinohai Winterstein (9 v) a battu aux points (58-55, 58-56, 60-54) Jojo Ndong Ekhoga (1 v, 6 d, 2 n).

A Gaillard,

En poids super-welters, Lakhdar Ouzar (7 v, 4 d) a battu aux points (58-56) le Géorgien Nika Bigvava (4 v, 3 d, 1 n).

En poids super-légers,  Faycal Rezkallah (8 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (58-56)  le Géorgien Levani Iankoshvili (2 v, 4 d).

En poids welters, Naim Bellahcene (2 v, 4 d, 1 n) a battu aux points (59-55) Kevin Jamois (1 v, 8 d, 1 n).

En poids super-légers, Abdouallah Aboudrar (2 v) a battu aux points (40-36)  Sébastien Chureau (10 d, 1 n).

Yoni Valverde (10 v) a conservé sa ceinture de champion de France en battant aux points par décision majoritaire (96-94, 97-93, 95-95), Lucas Montagne (4 v, 7 d, 3 n) le 25 février à Charleville-Mézières.  

Hamid Zaïm avait bien fait les choses en proposant ce championnat de France et quatre autres  combats professionnels dont le retour de Patrick Bois. Le jeune (22 ans) Valverde a acquis une telle popularité dans sa ville que 1600 spectateurs avaient pris place dans une salle Bayard toute acquise à sa cause.

« Je remercie mon manager, Hamid Zaïm et ses frères, ils me protègent comme si j’étais de leur famille et ils font tout pour moi. Je suis avec eux depuis l’âge de six ans, c’est une vraie et sincère histoire entre nous. Avec mon père et les miens, je suis super bien entouré, confie en préambule le Carolo.

" Nous avons livré un combat de haut niveau

« Je suis content, tout s’est bien passé, je savais que les deux premiers rounds seraient à son avantage. On avait prévu d’observer sa tactique et de s’adapter ensuite, on a vu qu’il envoyait des coups à la godille, l’idée était de le contrer à chaque ouverture, le plan a fonctionné. Lucas (Montagne) est un gros guerrier, il m’a étonné, il n’a jamais lâché avec un pressing incessant. Il se jette et débite beaucoup mais j’ai bloqué ses coups et touché en contrattaques et en sorties de corps à corps. Je pense que mes frappes précises ont fait la différence auprès des juges. Nous avons livré un combat de haut niveau ». Cette première défense de titre victorieuse ne monte pas à la tête de Yoni Valverde qui note une progression dans sa boxe par rapport à la conquête de la ceinture nationale au mois d’octobre dernier. «Face à Lyod Combes, c’était une première étape mais sincèrement Lucas Montagne, c’est le niveau au-dessus, il est dur, il encaisse et a un gros cœur, j’ai beaucoup de respect pour lui ». La question quant à son avenir est inéluctable, 2eme défense du titre ou autre chose, il botte en touche en indiquant faire totalement confiance au flair et au métier d’Hamid Zaïm pour prendre les bonnes décisions concernant la suite de sa carrière.  

" Ce n’est que partie remise "

Lucas Montagne avait crevé l’écran à Deauville le mois dernier en tenant la dragée haute à Yurik Mamedov n°9 WBA, le contraignant à un match nul. «Il y a eu de bonnes retombées suite à ce combat. J’ai saisi cette opportunité de championnat de France en me préparant dur grâce au club de Blagnac et à tous ceux qui m’entourent, note le challenger. C’était mon premier combat en dix rounds, j’étais un peu inquiet mais rassuré par la préparation. Je suis parti à fond, je le touche plusieurs fois au premier round. On pensait qu’il allait tomber au 2eme mais ce n’est pas arrivé. Je pense prendre les sept premiers rounds et qu’il gagne les trois derniers. Nous nous sommes fait une grosse « guerre » pendant les dix reprises. Je l’ai pressé contre les cordes, dans les coins, les juges ont eu une autre vision. C’était un super combat, je suis fier de ce que j’ai fait ». De la déception dans la voix mais point de colère chez l’étudiant en Master 2 en Lean Management Qualité, il se projette déjà sur son futur sur les rings. « Ce n’est que partie remise, cette ceinture nationale, je vais la prendre, c’est juste une question de timing. Yoni a parlé de revanche, j’ai accepté, ce serait bien de refaire ce combat et si possible en terrain neutre ».

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de février.

A Clichy,

L’invaincu super-moyens du CSL Boxe d’Aulnay-Sous-Bois, Mustapha Zaouche (9 v) a largement battu aux points (60-52, 60-52, 60-52) le dur Houcine Moulahi (4 v, 12 d, 2 n).

Le jeune (22 ans) boxeur dirigé par Nasser Lalaoui et Halim Chalabi passait un test grandeur nature face à l’opiniâtre combattant de Toulouse. Houcine Moulahi est toujours sur l’homme, avec un débit de coups incessant. Tous ses vainqueurs ont dû s’employer pour s’imposer et si un résultat positif était important, la manière pour l'obtenir l'était tout autant. « J’ai largement dominé le combat, indique Mustapha Zaouche, je l’ai touché plusieurs fois et  je l’ai senti bien sonné. Ensuite, j'avais du mal à bien l’ajuster car il accrochait beaucoup, ce qui lui a valu deux avertissements. Sincèrement, je pense l’avoir mis en grosse difficulté à chaque round, notamment avec mon uppercut. J’ai encore appris avec ce combat, je lui mettais une série et il m’accrochait mais j’ai réussi à rester concentré dans ma boxe et ne pas m’énerver. Je suis content de moi et je crois que les coaches le sont aussi ». L’avenir s’annonce sous les meilleurs auspices pour le jeune espoir qui représente la relève de la boxe professionnelle au CSL Boxe. « Encore un combat à disputer et je passerai Elites 1, mon objectif est d’être champion de France pro en 2023», confie Mustapha Zaouche.

Le jeune poids welters, Lyad Tormos (4 v) qui revenait sur les rings après 28 mois d’absence suite à un grave accident de la route qui a failli le laisser paralysé, a signé son retour par une éclatante victoire aux points (40-36, 40-36, 40-36) face au Géorgien Gvitso Titberia (2 v, 5 d, 1 n). De quoi remplir de fierté et d’émotion son entraineur de père, le sympathique Éric Tormos.

Mehdi Ghoualem (5 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Géorgien Mikheil Gabinashvili (9 v, 34 d, 3 n).

A Cugnaux,

En poids moyens, Gaston Due (8 v, 4 d, 2 n) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) Joachim Elkaim (4 v, 13 d, 5 n).

A Bron,

Dans la catégorie des poids welters, Mouhib Alili (5 v, 1 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant le Géorgien Rati Migriauli (6 v, 20 d, 3 n).

Le super-moyens, Keanu Klose (7 v, 1 d, 1 n) a battau avant la limite (TKO5) le Géorgien Valeri Gojiashvili (4 v, 6 d, 1 n).

En Grèce,

Melvin Moreau (11 v, 6 d, 1 n) s'est incliné largement aux points ( 90-100, 93-97, 92-99) devant le Grec invaincu Panagiotis Tsochataridis (11 v, 1 n) pour le compte de la ceinture WBC Méditerranée des poids welters.

La 74 eme édition du légendaire Strandja (qui tire son nom d'une zone montagneuse entre la Bulgarie et la Turquie), un grand tournoi international et le plus ancien en Europe, se déroulera du 19 au 27 février 2023 à Sofia en Bulgarie. 38 pays seront représentés, 374 pugilistes disputeront la compétition : 130 femmes et 243 hommes.

Deux équipes de France, femmes et hommes, prendront part au Strandja.

Les bleues décrochent trois médailles :

Romane Moulai : Or

Fatia Benmessahel : Bronze

Wassila Lkhadiri : Bronze

Romane Moulai vainqueur en 52 kg
Fatia Benmessahel - Romane Moulai - Wassila Lkhadiri

Les résultats des bleu(e)s

Dimanche 26 février - jour 7

Finale

52 kg : Romane Moulai bat Anton Giannapoulou (GRE) - 3/2

Samedi 25 février - jour 6

1/2 de finale

50 kg : Anamika (IND) bat Wassila Lkhadiri - 4/1

52 kg : Romane Moulai bat Sara Cirkovic (SRB) - 4/1

63 kg : Kellie Harrington (IRL) bat Fatia Benmessahel - 5/0

Vendredi 24 février - jour 5

1/4 de finale

66 kg : Liu Yang (CHN) bat Emilie Sonvico - 5/0

52 kg : Romane Moulai bat Jyoti (IND) - 3/2

50 kg : Wassila Lkhadiri bat Aira Villega (PHI) - 5/0

48 kg : Saidakhon Rakhmonova (UZB) bat Gloria D'Almeida - 5/0

Jeudi 23 février - jour 4

1/4 de finale

+92 kg : Abner Junior (BRE bat Djamili Dini Aboudou Moinzde - 4/1

54 kg : Federico Serra (ITA) bat Billal Bennama - 4/1

Mercredi 22 février - jour 3

1/8 de finale

75 kg : Tammara Thiebeault (CAN) bat Davina Michel - 5/0

54 kg : Jewry Rodriguez (USA) bat Caroline Cruveillier - 5/0

+92 kg : Djamili Dini Aboudou Moinzde bat Oskar Safaryan (POL) - 4/1

75 kg : Khavasbek Asadullaev (OUZ) bat Moreno Fendero - 5/0

52 kg : Romane Moulai bat Souha Miloudi (ALG) - 5/0

Mardi 21 février - jour 2

1/16 de finale

92 kg : Giogi Tchihladze (GEO) bat Soheb Bouafia - 5/0

54 kg : Billal Bennama bat Bekzat Aldamzharov (KAZ) - 5/0

57 kg : Junmilardo Ogayre (PHI) bat Riad Labidi - AB 2 (blessure)

Lundi 20 février - jour 1

1/16 de finale

71 kg : Martin Skogheim (NOR) bat Makan Traoré - 4/1

54 kg : Caroline Cruveillier bat Antonia Konstantopoulou - 5/0

54 kg : Jeury Rodriguez (USA) bat Delphine Mancini - 5/0

1/8 de finale

66 kg : Emilie Sonvico vs Barbara Dos Santos (BRE) - 4/1

48 kg : Gloria D'Almeida bat Gunel Rahinova (AZE) - 5/0

50 kg : Wassila Lkhadiri bat Carly McNaul (IRL) - 5/0

57 kg : Sveltana Kamenova (BUL) bat Amina Zidani - 5/0

Les Bleus

54 kg : Billal Bennama (Blagnac Boxing Club) - Occitanie

57 kg : Riad Labidi (Team Colas Pugil Istres BC) - PACA

71 KG : Makan Traoré (Royan Océan Club Boxe) - Nouvelle Aquitaine

75 kg : Moreno Fendero (Boxing Beats Aubervilliers) - Ile de France

92 kg : Soheb Bouafia (ABC Roubaisien) - Hauts-De-France

+92 kg : Djamili Dini Aboudou Moinzde (Coudekerque Ring) - Hauts-De-France

Les Bleues

48 kg : Gloria D'Almeida (Boxing Club de Garges) - Ile de France

50 kg : Wassila Lkhadiri (BAM L'Héritage) - Ile de France

52 kg : Romane Moulai (Challenge Boxing) - PACA

54 kg : Caroline Cruveillier (Team Colas Pugil Istres BC) - PACA

54 kg : Delphine Mancini (B.C. Vigneux) - Ile de France

57 kg : Amina Zidani (Don't Panik Team) - Normandie

63 kg : Fatia Benmessahel (CSLBoxe Aulnay-Sous-Bois) - Ile de France

66 kg : Emilie Sonvico (S.C. Uzes) - Occitanie

75 kg : Davina Michel (Boxing Club de Garges) - Ile de France

L'équipe technique

Encadrement féminines

Stéphane Cottalorda : Entraîneur national

Humberto Horta Dominguez : Entraîneur national

Pierre Lavaly : Entraineur assistant

Renaud Rosière : Préparateur physique

Jason Penin : Kinésithérapeute

Encadrement hommes

Malik Bouziane : Entraineur national

Luis Mariano Gonzalez Cosme : Entraineur national

Rachid Kanfouah : Arbitre international IBA

Jason Penin : Kinésithérapeute

Le Replay

Jour 7 - finales
Jour 6 - Ring B
Jour 6 - Ring A
Jour 5 - Ring A
Jour 5 - Ring B
Jour 4 - Ring A
Jour 4 - Ring B
Jour 3 - Ring A
Jour 3 - Ring B
Jour 2 - Ring A
Jour 2 - Ring B
Jour 1- Ring A
Jour 1 - Ring B

Vendredi 17 février, à la salle Wagram à Paris, l’invaincue Estelle Mossely (10 v) défendra pour la 4eme fois son titre mondial IBO des poids légers face à la Malawite Anisha Basheel (11 v, 8 d).

La Française portera également la casquette de promoteur pour une 1ère organisation qu’elle décrit comme étant un show où se mêleront  boxe et culture. Un second combat professionnel mettra aux prises Rima Ayadi (7 v) et l’expérimentée Colombienne Yolis Marrugo Franco (30 v, 12 d, 4 n). Un affrontement amateur de poids welters entre Tautua Dauphin (Club Nantes Plein Contact) VS Christophe Missengue (Club La Maison du Noble Art) complètera le programme.

Estelle Mossely s’est lancée dans la course à la qualification pour les jeux olympiques de 2024 à Paris où elle visera un second sacre après celui obtenu à Rio en 2016. Elle a franchi la 1ère étape avec brio au tournoi de Saint-Quentin en décrochant le précieux sésame qui lui ouvre la porte des Jeux Européens où elle tentera de valider sa participation aux JO.

Ce jeudi matin, la championne Française avait convié la presse au célèbre Fouquet’s à Paris pour évoquer son championnat du monde mais aussi son rôle de promoteur. « Je pense depuis longtemps au monde de la promotion, cela remonte à avant le confinement. C’est quelque chose qui marquera certainement mon après carrière. Je commence à avoir de l’expérience, cela fait 18 ans que je suis dans la boxe, j'ai voyagé, observé, je me suis entrainée aux USA. Nous avons beaucoup de promoteurs tournés vers le buisness, moi j’ai envie d’être là aussi pour les boxeurs ».

"La route, c’est les jeux olympiques"

Des objectifs élevés côté sportif et une ambition qui ne l’est pas moins coté promotion, avec une vie de famille à gérer au quotidien. « On s’entoure des bonnes personnes, indique Estelle Mossely en souriant. Tout au long de ma carrière, j’ai appris à m’entourer des bonnes personnes, il y en a avec qui cela a marché et d’autres avec qui cela n’a pas fonctionné, mais aujourd’hui, je peux dire avec certitude que j’ai mon équipe au complet. Elle est performante, vous aurez l’occasion de le voir demain. Elle m’a permis d’organiser cet évènement là tout en restant focus sur le combat. Deux autres organisations sont à l’étude, une à Paris au cours du second semestre et une autre à l’étranger. Ce sera dévoilé au moment opportun. On a un calendrier qui est bien en place, on ne laisse rien au hasard. La route, c’est les jeux olympiques, l’idée est de les réussir ».

Photo ©Pierre Girod

Il y a quinze jours, Estelle Mossely boxait dans le format amateur, trois rounds de trois minutes, demain elle combattra en dix reprises de deux minutes, ce qui ne lui pose aucun problème. « Tout est une question de préparation, j’aime le rythme amateur avec un gros débit de coups, en pros on a plus de temps pour développer sa boxe. On sait qu’il est impossible de se préparer pour un rythme amateur et pro en même temps, je me suis remise au rythme amateur, je pense que c’est ce que je produirai vendredi soir, je suis prête pour le faire ».

La Française assure ne pas prendre à la légère son adversaire, « on devait se rencontrer en décembre et cela ne s’est pas fait. On a étudié son style,  elle est plus grande que moi et elle a aussi plus d’allonge, ce sont des points que l’on a relevé. On a observé ses combats, nous étions encore dessus hier, on est prêts ».

Organisée les 11, 18 et 25  Mars, en partenariat avec le Comité Départemental 95 et les clubs de Persan et Garges-les-Gonesse,  la Coupe du Val d’Oise bénéficie du « LABEL » de tournoi qualificatif pour le tournoi international, « Les Ceintures », qui sera organisé, les 11, 12 et 13 Mai 2023 à Argenteuil.

En effet, les vainqueurs gagneront leurs qualifications pour le Tournoi « Les Ceintures » dans la catégorie Elite ou Espoirs. Les finalistes ainsi que les autres boxeurs ayant participé à la Coupe du Val d’Oise seront remplaçants et pourront éventuellement être repêchés, toujours dans l’une ou l’autre des catégories.

Infos pratiques :

OUVERT AUX BOXEURS ET BOXEUSES SENIORS DE PLUS DE 10 COMBATS
Pesée et visite médicale : 17h00 à 18h00 / 500g de tolérance
Sous règlement FFB.

Date limite des inscriptions le 06/03/2023.

Lien pour les inscriptions

Les 1/4 et 1/2 finales des Ceintures Nationales Espoirs Amateurs H/F se disputeront les 17, 18 et 19 mars 2023 au Temple-Sur-Lot.

Ouvert aux boxeurs né(e)s en 2004 et avant de nationalité française et étrangère sous licence FF Boxe en cours de validité :

- ayant entre 5 et 12 combats maximum à leur palmarès pour les femmes et hommes;

- ne pas avoir participé aux phases des CFA 2022.

Retrouvez ci dessous le règlement et les modalités concernant cette compétition.

Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes français qui ont combattu lors de ce second week-end de février.

A Marseille,

En lourd-légers, John Franck Mendy (5 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (58-56, 58-56, 58-56) Houari Bessah (5 v, 3 d).

En poids plumes, Emma Gongora (6 v, 2 d) a battu aux points (59-55, 59-55, 60-54) l’Espagnole Eva Cantos (4 v, 12 d, 1 n).

En poids mi-lourds, Salim Ben Rejeb (8 v, 8 d, 1 n) s’est imposé aux points (58-56, 59-54, 60-54) devant Amadou Ndiaye (4 v, 9 d, 1 n).

En poids mi-lourds, Mehdi Benzebir (5 v, 1 d)  a dominé aux points (60-54, 59-55, 59-55) le Géorgien Levan Ulikhaniani (6 v, 15 d).

En poids moyens, Gianni Carullo (1 v, 1 d, 1 n) et Mehdi Fayad (1 v, 1 n) se sont quittés sur un match nul majoritaire (39-37, 38-38, 38-38).

A Villenave d’Ornon,

Le poids super-welters Oussama Braika (1 v, 1 n) a infligé une défaite avant la limite (TKO 4) à Yoann Menane (6 d).

A Agde,

En poids légers, le jeune Loyd Combes (6 v, 2 d) a disposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) du Rouennais Jamie Bidwell (5 v, 6 d, 1 n). L’Agathois qui faisait sa rentrée après un championnat de France perdu aux points l’année dernière, a réalisé un combat de grande qualité technique. Son combatif adversaire n’a rien pu faire face au coup d’œil et à la boxe en mouvement de Loyd Combes.

Le super léger Abdouallah Aboudrar (1 v)  a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36, 40-36, 39-37) Sebastien Chureau (9 d, 1 n).

A Tergnier,

En poids moyens, Maike Garros (1v, 3 d) s’est imposé avant la limite (TKO 3) devant Antony Tronquoy (1 v, 1 d) .

A Carcassonne,

Après le titre national en poids super-coqs, Romane Geffray (5 v, 4 d, 1 n) a ajouté une seconde ceinture à son palmarès avec celle de la WBF International des poids coqs. La Nantaise coachée par Alban Georget a battu aux points (97-93, 97-93, 96-95) Lydie Bialic (2 v, 2 d).

En poids super-welters, le jeune et talentueux Mohamed Suleiman Kartoum (10 v, 1 d) a largement battu aux points (80-72, 80-72, 79-73) l’expérimenté Géorgien Konstantine Jangavadze (6 d, 23 d, 3 n).

Dans la catégorie des poids légers, Mayson Creygolles a gagné aux points son 1er combat professionnel en s’imposant aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant Arnold Tot (1 v, 10 d).

A Tulle,

Le poids lourd-légers Tunisien,  Sadok Sebki (7 v, 14 d, 2 n) a battu aux points par décision partagée 59-55, 58-56, 56-58) Tommy Spahija (5 v, 14 d, 2 n).

Ce samedi 11 février dans un palais des sports d'Agde comble et totalement acquis à sa cause, Florian Montels (24 v, 2 d, 2 n) s'est incliné aux points par décision partagée (115-113, 113-115, 116-112) devant le Belge Geram Eloyan (9 v, 4 d) pour le compte de la ceinture de l'union européenne des poids super-coqs.

L’Agathois avait confié qu’il aborderait ce championnat dans la peau du challenger, il était le premier en action. La garde haute, il donnait son bras avant tout en se méfiant des remises en crochet gauche de son adversaire. Les trois premières minutes étaient équilibrées avec quelques coups échangés entre les deux boxeurs.

Le rythme s’intensifiait au fil des rounds suivants, Florent Montels imposait un gros débit de crochets des deux mains mais le style remuant de son rival atténuait quelque peu l’efficacité de ses frappes. Le Belge répliquait avec des coups précis en alternant le travail en bas et à la tête. Fort d’une allonge supérieure, Geram Eloyan maitrisait la distance et forçait le Français à prendre des risques.

Dès qu’il parvenait à raccourcir, Florent Montels touchait nettement son opposant comme en attestait l’arête nasale du Belge, déjà bien rougie après quelques reprises. Geram Eloyan demeurait dangereux avec son large crochet gauche qu’il donnait à la godille, un coup qui ne surprenait pas le Français. A la mi- combat, rien n’était encore acquis, le 5eme round avait été animé et éprouvant pour les deux, le boxeur de la Team Patrac donnait plus de coups mais ceux de son adversaire étaient plus puissants. L’affrontement se durcissait à la 7eme reprise, avec des coups nets donnés à la face de part et d’autre. Directs, crochets et uppercuts se succédaient sans qu’aucun des deux champions ne prenne véritablement l’ascendant sur l’autre.  

Le 8eme round était particulièrement disputé, les frappes détachées de Geram Eloyan faisaient la différence, il touchait nettement, sans toutefois ébranler le Français. C’est encore le Belge qui mettait la pression lors des dernières reprises. Les débats demeuraient équilibrés, Florent Montels ne renonçait pas à s’imposer, son activité de tous les instants avait été telle qu’il pouvait prétendre à la décision qui finalement était donnée en faveur de son rival du soir.

Florent Montels est allé au bout de lui-même

Florent Montels n’avait plus connu la défaite depuis 2017, quand encore inconnu du grand public et inexpérimenté, il accepta de rencontrer le grand Yvan Mendy en étant sollicité peu de temps avant le combat.

Diego Natchoo (25 v, 3 d, 5 n) a conservé son titre de champion de France des poids moyens en battant Sofiane Khati (12 v, 3 d) par arrêt de l'arbitre au 4ème round ce samedi 11 février au palais des sports d'Agde.

Pas de round d'observation, les deux hommes décident d'appuyer leur bras avant pour tenter d'impressionner l'autre. A ce jeu, c'est le challenger qui se montre le plus adroit avec une belle droite en ligne à la face du champion. Ces trois premières minutes sont animées, le combat part sur des bases intéressantes. Le 2eme round confirme avec un Diego Natchoo offensif qui enclenche la marche en avant, il se comporte en patron et ses crochets des deux mains font reculer Sofiane Khati.

Les échanges se poursuivent à la 3eme reprise, les deux hommes se tiennent à mi distance, " l'indien " avance et délivre ses coups, son adversaire fait valoir sa boxe en reculant et sa vitesse d'exécution. Il parvient à maitriser les offensives du champion de France avec de courts retraits du buste. Le combat est plaisant à voir, les débats sont équilibrés, Diego Natchoo donne plus de coups, Sofiane Khati en bloque quelques uns et remise avec clairvoyance.

Le champion de France durcit au 4eme round, il presse son rival du soir et il le touche en bas avec des crochets des deux mains. Puis l'improbable se produit, Sofiane Khati a d'abord un renvoi avant de vomir sur le ring, l'arbitre interrompt immédiattement le combat et consulte le médecin qui préconise l'arrêt. L'arbitre suit fort logiquement la recommandation du docteur.

Ce championnat de France était parti sur un bon rythme, il s'annonçait disputé, notamment en seconde partie de combat où tout était encore possible pour les deux protagonistes.

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