Ce samedi soir au palais des sports de Lattes, l'invaincu Mattar Garcia (7 v) s'est emparé du titre de champion de France des poids lourds en battant Mekki Sahli (6 v, 3 d) par KO à la huitième reprise.
Ce combat pour la suprématie nationale dans la catégorie reine a tenu toutes ses promesses en étant longtemps indécis jusqu’à ce qu’une accélération ponctuée d’une droite du challenger ne vienne mettre un terme à l’affrontement.
Les deux hommes avaient entamé les hostilités par un classique échange de bras avant destiné à prendre la température avant de passer aux choses sérieuses. Le champion de France, posé sur ses appuis et en recherche d’efficacité, plaçait son jab, un coup qu’il commençait à appuyer dés le deuxième round. Mekki Sahli dominait le début de combat, il se comportait en patron alors que Mattar Garcia restait dans la réaction. Le champion dictait le tempo et le challenger répliquait même si ses coups semblaient moins puissants. Mattar Garcia, qui avait paru un peu crispé, se libérait au fil des rounds et il donnait sa pleine mesure à la quatrième reprise en délivrant des droites qui surprenaient souvent Mekki Sahli. Les échanges se durcissaient au cinquième round, le boxeur du BC Montpellierain enchainait un direct du gauche puis une droite à la face, la précision de ses frappes lui permettait de revenir à la hauteur de son adversaire même s’il restait sous la menace du punch du protégé de Yannick Paget.
Le challenger poursuivait ses efforts lors de la reprise suivante et sa droite faisait encore la différence. Mekki Salhi triplait son crochet gauche mais Mattar Garcia bloquait. Le rythme était soutenu, pas d’accrochages mais beaucoup de frappes délivrées par les deux belligérants, le champion de France accusait la fatigue à l’entame du 7e round. Rien n’était fait, le tenant du titre avait dominé le début du combat, le challenger était revenu et c’est lui qui prenait peu à peu l’ascendant en touchant nettement. Les deux hommes échangeaient encore quelques gros coups pendant ces trois minutes. A la huitième reprise, Mattar Garcia touchait plusieurs fois avec son gauche avant de décocher une terrible droite qui projetait Mekki Salhi au tapis. Le boxeur de Fréjus mit quelques instants à retrouver ses esprits avant de se relever. A prés de 36 ans, il les aura dans deux mois, Mattar Garcia se voit couronné roi de France des poids lourds, après avoir connu une progression constante depuis ses débuts professionnels en 2021. « J‘ai été patient et prudent car Mekki va vite et frappe fort, peu à peu, j’ai vu qu’il baissait, au huitième round, je l’ai touché mais je ne me suis pas jeté avant de réussir à finir. C’est un soulagement et une consécration d’avoir gagné chez moi à Montpellier devant mon public, » a confié le nouveau champion de France.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de mai 2025.
En mi-lourds, Raphael Monny (7 v) s’est imposé aux points (58-56, 58-56, 58-56) devant Adagio McDonald (8 v, 1 d). Le combat a été stoppé après qu’un choc de têtes involontaire a provoqué une grosse entaille à l’arcade gauche de Raphael Monny.
En super-welters, Lucas Podvin (6 v, 1 d) a battu Lais Monny (3 v, 3 d, 1 n) par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57).
En welters, Christopher Missengue (2 v) a largement dominé aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Mongol Bazargur Jugder (15 v, 41 d, 4 n).
En poids lourds, Tony Yoka (14 v, 3 d) a infligé une première défaite au Russe Arslan Yallyev (16 v, 1 d) qu'il a battu aux points (96-94, 98-92, 97-93). Résumé du combat ICI.
En super-welters, Milan Prat (26 v, 1 d) a infligé un KO au Colombien Placido Ramirez (27 v, 5 d). Au cinquième round, le Français a produit une accélération ponctuée par une large droite à la machoire qui a fait glisser Placido Ramirez le long des cordes, assis et incapable de se relever avant le compte fatidique de 10. Milan Prat a signé une victoire pleine de promesses avant un possible championnat d'Europe.
En lourd-légers, Voldy Toutin (7 v) a signé une spectaculaire victoire par KO au deuxième round devant Faycal Karkour (8 v, 4 d). Le jeune protégé de Joseph Germain a encaissé un coup avant de remiser avec un terrible crochet gauche à la pointe du menton qui a fait tomber Faycal Karkour, allongé de tout son long sur la bache du ring, Faycal Karkour a mis quelques instants à retrouver ses esprits. Voldy Toutin est co-challenger avec Sofiane Quoit au titre national des lourd-légers.
En super-légers, Clément Saumon (4 v) s'est qulifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 59-55, 59-55) Cédric Mayemba (2 v, 1 d). Les deux invaincus se sont livrés un affrontement de toute beauté, l'ex champion de France amateur s'est montré à son avantage en étant plus rapide et varié que son adversaire qui revenait après une période de cinq ans passée sans boxer.
En mi-lourds, Axel Yoka (2 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-53) Kévin Bertogal (10 v, 57 d, 5 n).
Zaire Fataki Tshitenge (13 v) est devenu champion de France des poids moyens en battant par décision partagée (96-94, 96-94, 93-97) Keanu Klose (11 v, 4 d, 2 n).
Plus de détails à venir sur ce combat.
En légers, Enzo Grau (5 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 59-55, 59-55) le Nicaraguayen Moises Garcia (12 v, 13 d, 1 n).
En welters, Hugo Grau a effectué des débuts professionnels victorieux en battant le Salvadorien Alejandro Rivera (2 v, 2 d) par KO à la 3e reprise.
En super-plumes, Mayson Creygolles (6 v, 1 n) s'est imposé aux points (79-73) devant Thibault Sergent (5 v, 7 d, 3 n).
En légers, Marc Baro (4 v, 1 d) s'est incliné aux points (56-58) devant Pierre Vagnet (4 v, 1 d, 1 n).
En coqs, Gabriel Vannier (1 n) a débuté sa carrière professionnelle par un match nul (38-38) avec Enzo Rey (1 n, 1 d).
En super-coqs, Mathis Vegas (11 v) a battu aux points (60-54) le Tchèque Miroslav Prochazka (5 v, 12 d).
En légers, Sandro Spica (1) a remporté aux points (40-36) son premier combat professionnel devant le Géorgien Lasha Giorgi Vardiashvili (1 v, 1).
En lourd-légers, Yann Mansogo Ada (3 v) a battu aux points (60-54, 59-55, 59-55) Michel Moreira (1 v, 2 d, 2 n).
En moyens, Kassimou Mouhamadou (10 v, 7 d) s'est imposé aux points (59-55, 59-55, 58-56) devant l’Estonien Andrei Antonov (4 v, 8 d, 2 n).
Ce samedi soir à la Adidas Arena de Paris, le champion olympique 2016 (14 v, 3 d) a battu aux points (96-94, 98-92, 97-93) le Russe Arslan Yallyev (16 v, 1 d).
Après trois douloureux revers dans la capitale et deux succès en guise de reconstruction mentale Outre-Manche, Tony Yoka se devait de vaincre et briller pour ce retour devant son public. Outre la pression qui pesait sur ses épaules, le Français s’est heurté à un rival invaincu qui s’est avéré être un redoutable cogneur et il a dû s’employer ferme pour décrocher une précieuse victoire synonyme de renaissance.
Le médaillé d’or a mis moins de deux rounds à se libérer avant de doubler son crochet gauche à la face. Le Russe a répliqué avec son bras avant, Tony Yoka avec une droite. Moins de six minutes de combat et déjà un contraste saisissant entre le boxeur timoré qui avait subi la boxe du Belge Ryas Merhy et le poids lourd qui tient la dragée haute à un Arslan Yallyev qui n’était pas venu à Paris en touriste. Tony Yoka ne s’est pas dérobé, il a avancé et est resté devant le Russe lorsque ce dernier s’est montré trop pressant comme au troisième round où le Français a calmé les ardeurs de son rival avec un enchainement crochet gauche, droite à la face. Arslan Yallyev a de nouveau encaissé le bras avant de Tony Yoka, un coup puissant qui a fait partir en arrière la tête du Russe au quatrième round.
Gros encaisseur, le visiteur n’a jamais été éprouvé par les frappes de son adversaire tout en demeurant constamment dangereux par ses répliques et notamment ses courtes droites qui sont parfois passées au travers de la garde de Tony Yoka. Un uppercut droit a surpris Tony Yoka à la cinquième reprise, le Russe a dominé les débats lors des trois minutes suivantes en variant les frappes en bas et en haut, Tony Yoka victime d’une hémorragie nasale fut contraint de reculer avant de refaire surface au huitième round où il a placé des coups nets. Le Russe a joué son va-tout lors de l’ultime reprise en délivrant des coups des deux mains mais sans parvenir à mettre en danger le Français.
Avec cette victoire acquise dans la douleur devant un solide invaincu, Tony Yoka a montré qu’il était sur la bonne voie pour un retour à son meilleur niveau. Il se pourrait qu’il soit opposé à son « meilleur ennemi », l’Anglais Joe Joyce au mois de Juillet à Wembley dans un combat d’encadrement de la revanche entre Oleksandr Usyk et Daniel Dubois.
Ce mercredi 14 mai à Pont-Audemer (Eure), se tenait une conférence de presse au sujet de la prochaine grande rencontre France - Cuba qui se déroulera le 7 juin prochain au parc des sports Alexis Vastine.
Soleil aidant, cette rencontre s’est tenue en extérieur, devant les deux gants géants en acier qui ornent la façade du complexe sportif. M. Alexis Darmois, maire de Pont-Audemer, a rappelé le rapport historique que la ville entretient avec la boxe depuis des décennies, en soulignant « qu’il était inconcevable que la municipalité n’organise pas quelque chose en hommage à Célie et Alexis Vastine tragiquement disparus il y a dix ans. On n’est pas loin d’avoir l’une des plus grandes affiches de l’histoire de la boxe à Pont-Audemer, un évènement qui devrait connaitre un grand succès populaire. Une exposition sur la boxe consacrée à des sujets iconiques de la région sera ouverte au public à la mairie du 31 mai au 14 juin ».
M. Christophe Canteloup, adjoint au maire et chargé des sports a insisté sur le soutien essentiel de la Fédération Française de boxe pour mener à bien cet ambitieux projet. « Boxe, combat et expo, on va essayer de rendre joyeux et élever notre cœur, nous allons vivre trois semaines autour de cet esprit là pour terminer en apothéose avec une rencontre qui n’a jamais eu lieu à Pont-Audemer. Nous avons eu Pierre Langlois, Bernard Restout, la famille Vastine et d’autres boxeurs, la boxe existe dans la salle qui est derrière nous, je pense que nous faisons un grand honneur à ce sport et aux personnes qui ont vécu la boxe dans notre ville ».
Un tel évènement n’aurait pu voir le jour sans l’investissement et la passion d’une cheville ouvrière, Christophe Guillochon, présentateur unanimement reconnu dans l’hexagone, a mis toute son énergie dans la réalisation de ce projet qui lui tenait singulièrement à cœur. « Nous aurons une équipe Cubaine de très haut niveau, emmenée par Julio Cesar La Cruz, double champion olympique et quintuple champion du monde face à une sélection Française emmenée par Billal Bennama, vice-champion du monde et olympique, nous verrons à l'oeuvre quelques boxeurs qui représentent l'avenir tels que le jeune et talentueux Christopher Hyppocrate . Cette rencontre au sommet constituera une préparation les championnats du monde amateurs donc on peut être certain que les deux équipes présenteront leurs meilleurs éléments. La réflexion que nous avons eue avec M. le maire a été d’associer Alexis et Célie à l’Equipe de France, les planètes se sont ensuite alignées et nous avons eu Cuba, une boxe chère à Alexis. L’exposition sera consacrée à l’histoire de la boxe à Pont-Audemer et aux Normands qui ont participé aux Jeux Olympiques. Nous parlerons également de Gérard Teysseron, un grand promoteur qui a beaucoup travaillé avec la mairie et qui sera présent en tant qu'invité d'honneur ».
Pour que la fête soit totale, les Normands champions de France, d’hier et d’aujourd’hui, viendront le premier jour de l’exposition et les deux vendredis suivants échanger avec le public, les associations et les écoles. Il y aura également de nombreux invités d’honneur puisque la mairie a décidé que ce seraient les amis sportifs d’Alexis et Célie qui remettraient les trophées de la compétition. Citons entre autres, Barbara Harel et Lucie Decosse (judo), Jérôme Thomas, Christophe Guénot (lutte) ect... quelques surprises sont annoncées.
🎟️ Pour prendre vos billets : Lien billetterie ICI
Ou Rendez-vous à l’hôtel de ville de Pont-Audemer pour une vente en physique par CB ou espèces.
C’est avec une infinie tristesse que nous avons appris le décès de Karim Foudil survenu le 12 mai à l'âge de 57 ans.
On connaissait ce talentueux photographe sous le nom de Karim De La Plaine, un pseudonyme qu’il avait adopté en hommage à La Plaine Saint-Denis où il avait grandi. Karim Foudil avait collaboré avec la Fédération Française de Boxe au début des années 2010 lors du lancement des World Boxing Series (WSB) et la Franchise Paris United de Brahim Asloum. Il avait ensuite accompagné les différentes équipes de France lors des plus grandes épreuves internationales telles que les championnats du monde et les jeux Olympiques.
Véritable artiste, il savait capturer au travers de son objectif, les moments intenses des combats pour mettre en valeur et restituer les émotions de celles et ceux qu’il photographiait. Il était apprécié par tous les acteurs du Noble Art et en premier lieu les boxeurs qui louaient sa bienveillance, sa gentillesse et sa discrétion. Reconnu par ses confrères, il inspirait le respect et sa réputation de photographe hors pair avait franchi les frontières, de la Russie à Cuba en passant par de nombreux autres pays. « Nous sommes attristés par cette disparition, c’est quelqu’un qui faisait partie de notre environnement autour des rings. Il était toujours sympathique avec tout le monde et il était apprécié de tous pour son caractère jovial, c’était également un très bon professionnel », souligne Dominique Nato.
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Karim Foudil.
Une cagnotte en ligne destinée à venir en aide à la famille est accessible ICI.
Le grand Tournoi international World Boxing Cup: Feliks Stamm - Pologne 2025, se déroule du 12 au 16 mai à Varsovie en Pologne.
C’est la 38e édition de cet évènement qui a vu le jour en 1977 en hommage au légendaire entraineur Polonais Feliks Stamm, un an après son décès. Aujourd’hui, ce grand tournoi international mixte est inscrit au calendrier de World Boxing. Une équipe de France féminine composée de six boxeuses disputera cette compétition relevée avec l'objectif de confirmer les bons résultats engrangés par les tricolores lors de leurs dernières sorties internationales.
La compétition sera à suivre dans cet article
Entraîneurs :
Kinésithérapeute :
Catégorie | Boxeur | Club | Région |
---|---|---|---|
48 kg | Romane Moulai | C Positif | Ile De France |
51 kg | Wassila Lkhadiri | Le Labo | Ile De France |
51 kg | Kaelya Mopin | Boxing Club de Garges | Ile De France |
54 kg | Melissa Bounoua | Action Boxe | Hauts de France |
70 kg | Andréa Badin | Noble Art Boxing Vulpillien | AURA |
75 kg | Solana Ayivi | NSM Boxing Club | Ile De France |
48 kg : Nurselen Yalgettekim (Turquie) bat Romane Moulai - 4/1
54 kg : Enkhjargal Mungunstegsteg (Mongolie) bat Melissa Bounoua - 3/2
48 kg : Romane Moulai bat Marta Lopez Del Arbol (Espagne) - 4/1
54 kg : Melissa Bounoua bat Yesugen Oyunstegsteg (Mongolie) - 4/1
75 kg : Dunya Martinez Mas (Espagne) bat Solana Ayivi - 3/1
70 kg : Barbara Maria Dos Santos (Brésil) bat Andréa Badin - 5/0
51 kg : Kelsy Oakley (Angleterre) bat Kaelya Mopin - 5/0
51 kgs : Kelsy Oakley (Angleterre) bat Wassila Lkhadiri - 3/2
51 kg : Kaelya Mopin bat Sandra de Diego Rocio (Espagne) - 5/0
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end de mai 2025.
En combat d'encadrement du championnat WBC Silver de Souleymane Cissokho, le poids super-moyens Kevin Lele Sadjo (25 v) a signé une 22e victoire avant la limite en battant le Ghanéen Habib Ahmed (30 v, 4 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre au 3e round. Le Français a laminé son adversaire dés le début du combat, il l'a envoyé au tapis à la seconde reprise avec un uppercut puis a récidivé au 3e avec un splendide crochet gauche au corps. Le Ghanéen n'est pas parvenu à se relever avant le compte de 10.
En coqs, Théo Ticout (5 v, 1 d) a infligé une 1ere défaite à l'Allemand Gol Agha Haddi (6 v) en le battant par arrêt de l'arbitre au 4e round.
En super-welters, Makan Traoré (2 v) s'est qualifié pour les ½ finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 59-55, 60-54) Damien Lacoudray (3 v, 5 d, 4 n). En demi-finale, Makan Traoré sera opposé à Nehemie Kiadia.
En lourd-légers, Brandon Deslaurier (19 v, 5 d, 1 n) s'est imposé aux points (60-53, 60-54, 59-55) devant le Tunisien Sadok Sebki (8 v, 22 d, 2 n).
En super-welters, Arthur Aslanian (2 v) a battu aux points (40-35, 40-35, 39-36) Andrei Osievschii (1 v, 1 d).
En légers, Mariam Sidibé (4 v, 1 n) a battu aux points (60-54) l'Anglaise Francesca taylor (6 d).
En welters, Islem Merabet (7 v) a battu avant la limite le Géorgien Guram Kajilashvili (2 v, 2 d).
En moyens, Tiavina Olax (2 v) s'est imposé aux points (40-35, 40-35, 39-37) devant le Géorgien Rati Migriauli (6 v, 23 d, 3 n).
En mi-lourds, Celso Neves (11 v, 5 d, 2 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Tchèque Petr Strnad (3 v, 2 d).
En super-moyens, Sinohai Winterstein (13 v, 1 d) a battu l’expérimenté Tchèque Pavel Albrecht (20 v, 29 d) par arrêt de l'arbitre au 2e round.
En moyens, Walid Lecuyer (3 v) s'est qualifié pour la finale la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 59-55) Félix Monier (1 v, 1 d).
En lourd-légers, Dylan Laporte (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en dominant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Tchèque Bernard Plavec (1 v, 1 d).
En super-légers, Margaux Revois (1 v) a débuté sa carrière professionnelle de la plus des manières en mettant KO au 1er round l’Anglaise Gemma Petzing (3 d).
En poids lourds, Karim Berredjem (12 v, 10 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 59-55) le Belge Erik Nazaryan (31 v, 37 d, 5 n).
En mi-lourds, Christopher Brugiroux (6 v, 2 d, 1 n) s'est imposé aux points (59-55, 59-55, 60-54) devant l’inoxydable Kevin Bertogal (10 v, 56 d, 5 n).
En plumes, Narymane Benloucif Berche (5 v, 1 d) a battu la Serbe Dragana Golic (22 d) par arrêt de l'arbitre au 3e round.
En mouches, Francis Don Navarro (4 v) s'est imposé aux points (38-37, 38-37, 39-36) devant Nicolas Virassamy (3 v, 1 d).
En super-moyens, Gaston Dué (11 v, 6 d, 2 n) a battu aux points (97-93, 98-92, 96-94) l'Argentin Cristian Rodrigo Zarate (10 v, 5 d).
En super-légers, Samy Khellas (7 v, 6 d, 4 n) s'est imposé par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) devant Don Yves Mikael Taha (12 v, 3 d, 1 n) .
Ce samedi soir à Malabo en Guinée Equatoriale, malgré deux voyages au tapis, Souleymane Cissokho (18 V) a conservé sa ceinture WBC Silver et s'est ouvert les portes d'un championnat du monde WBC des poids welters en battant aux points (114-112, 115-111, 116-110) le Lituanien Egidijus Kavaliauskas (24 v, 3 d, 1 n).
Cet affrontement s’annonçait comme celui de tous les dangers pour le talentueux « Souley », enfin on allait savoir si le médaillé de bronze olympique, souvent qualifié de boxeur technique et élégant avait la gniaque du combattant professionnel capable d’encaisser, serrer les dents et se surpasser pour sortir vainqueur. Le Français a réussi l’examen avec mention en montrant une exceptionnelle capacité de résilience après deux séquences défavorables.
Le combat a commencé avec le traditionnel round d’observation, trois minutes où il ne se passa pas grand-chose si ce n’est quelques bras avant du Français. Le Lituanien est un guerrier dur au mal, pas de fioritures dans sa boxe mais des coups décochés pour faire mal, Souleymane Cissokho l’a expérimenté à ses dépens au cours d’un second round qui aurait pu être le dernier de cette officielle éliminatoire mondiale. Egidijus Kavaliauskas a d’abord touché avec une droite avant de placer un crochet gauche à la face qui a envoyé le Français au tapis. Remarquablement préparé, Souleymane Cissokho a réussi à terminer le round avant d’utiliser ses jambes et se refaire une santé dans un troisième round tendu. Il s’est déplacé latéralement mais à chaque fois qu’il est parti sur sa droite, il est resté sous la menace du terrible crochet gauche adverse. En utilisant son jab avec précision, il est parvenu à refaire surface et même à emporter cette reprise puis à s’octroyer la suivante, toujours en s’appuyant sur son formidable bras avant.
Avant d’attaquer le cinquième round, Souleymane Cissokho était revenu d’un knock down et les deux hommes devaient être au coude à coude sur les cartes des juges. Le répit fut de courte durée car le Français a encaissé un dur uppercut du gauche au menton et sur une esquive basse, il est passé entre les cordes, se rattrapant in extrémis à la dernière pour ne pas être éjecté du ring.
Nouveau compte de l’arbitre et les espoirs de victoire qui semblent s’envoler avec ce terrible coup du puncheur Lituanien. Celui-ci a ensuite tenté de capitaliser et d’en finir, sans y parvenir. Souleymane Cissokho ne s’est pas désuni et loin de sombrer, il a boxé à la touche, en prenant soin de ne plus rester dans l’axe pour ne plus commettre aucune erreur. Egidijus Kavaliauskas a continué de mettre la pression mais sans toucher un Français mobile et clairvoyant qui a marqué de nombreuses touches et repris peu à peu la direction du combat pour s’approprier les rounds. Appliqué et concentré, Souleymane Cissokho a fini par fatiguer son adversaire qui est devenu moins dangereux au fil des reprises. Le Lituanien a tout donné dans la dernière reprise mais s’est heurté aux esquives du Français. Grâce à cette victoire acquise dans la douleur, Souleymane Cissokho devrait maintenant devenir challenger officiel de l’Américain Mario Barios, champion du monde WBC de la catégorie. Il se pourrait malheureusement que le Français doive encore patienter puisqu’ un combat entre l’Américain et la légende Manny Pacquiao est annoncé pour le 19 juillet à Las Vegas.
M. Jean-Claude Filloux s’est éteint samedi 3 mai après s’être battu contre la maladie, il avait 80 ans.
M. Filloux était le papa de Géraldine, membre du bureau directeur de la Fédération Française de boxe et Présidente du BC La Plaine. Instructeur militaire, il était passionné par le Noble Art qu’il suivait avec intérêt, il devint ami avec Maurice Holtzer, champion d’Europe des plumes et de Jean (Yanek) Walczak, champion de France des moyens, après leur carrière. Homme rigoureux et apprécié par ceux qui le côtoyait, M.Jean-Claude Filloux vivait dans l’Yonne, près d’Auxerre. « Je suis venue à la boxe pour qu’il soit fier de moi, nous avions une relation fusionnelle », confie Géraldine Filloux, effondrée par la disparition de celui dont elle dit qu’il était ; « sa référence absolue » …
Le comité directeur de la Fédération Française de Boxe et son Président M. Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à Géraldine et Yannick, ses enfants, ainsi qu’à la famille et aux amis de M. Jean-Claude Filloux..
La cérémonie civile se déroulera le vendredi 9 mai à Joigny (89300), suivie de la crémation à 11h.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de mai 2025.
Ali Wague (6 v) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant Hosny Joubij (2 v, 1 d) par arrêt de l’arbitre au second round. Le protégé de Vincent Felice sera opposé à Freddy Nguetsop au prochain tour.
Trois combats pros à l’affiche de la magnifique réunion organisée par Franck Nicotra/Palatina qui a vu le jeune Hugo Morel devenir champion de France des poids welters, dont deux ¼ de finales du challenge Jean-Claude Bouttier.
En super-légers, Noan Lecureur (1 v), qui disputait son 1er combat professionnel, s’est brillamment qualifié pour le tour suivant en battant aux points (59-55, 59-55, 60-54) Christ Mputu (3 v, 9 d, 1 n), finaliste de la saison dernière. En ½ finale, il sera opposé à Ayoub Bengou.
Dans l’autre ¼ de finale disputé en super-welters, Freddy Nguetsop (1 v, 1 d) a battu Mohamed Geddi (1 v, 2 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1e round. L’élève de Laurent Amani a expédié son adversaire deux fois au tapis, incitant M. Jean-Claude Pilon à stopper le combat. En demi-finale, Freddy Nguetsop sera opposé à Ali Wague dans un combat qui s’annonce explosif.
En légers, Erika Amans (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en battant Hasna Tebsi (2 v, 1 d) par décision majoritaire (60-54, 58-56, 57-57).
Bakari Diallo (11 v, 1 d) a conquis la ceinture IBF des poids welters en battant le Vénézuélien Algerbis Gonzalez (11 v, 3 d) par KO à la 4e reprise.
En légers, Rassoul Doukaev (9 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 3e round face au Vénézuélien Helber Rojas (25 v, 12 d, 2 n).
En poids super-mouches, Clothilde Del Ben (9 v, 4 d) a battu aux points (59-55, 59-55, 59-55) la Nigériane Ayisat Oriyomi (10 v, 2 d).
En poids coqs, Jeyssa Marcel (14 v) s’est imposée aux points (58-56, 58-56, 60-54) devant la Vénézuélienne Debora Rengifo (19 v, 16 d, 1 n).
En lourd-légers, Faycal Karkour (8 v, 3 d) a mis KO au 1er round le Nigérian Farouk Abubakar (15 v, 2 d, 1 n).
En moyens, Enzo Marguerite (5 v) a battu le Bosniaque Zarko Micic (1 v, 3 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En super-légers, Mariam Sidibe (2 v, 1 n) a battu aux points (58-56, 59-55, 59-55) Ingrid Brodu (1 v, 1 d).
En mi-lourds, Raphael Monny (6 v) s’est imposé devant le Hongrois Andras Komjathi (5 v, 3 d) par arrêt de l’arbitre au 4e round.
En welters, Wilfrid Silva (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en mettant KO au 1er round l’Anglais Gary Ellison (3 d).
En poids coqs, Delphine Mancini (6 v, 2 d) s’est inclinée par arrêt de l’arbitre à la 6e reprise devant la Canadienne Tania Walters (7 v, 3 d).
Le poids moyens Lexovien Louis Ameline (3 v) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) Antoine Mangin (1 v, 1 d, 1 n). Au prochain tour, il rencontrera Anthony Huet.
En welters, Samir Slah (10 v, 6 d, 1 n) a battu Batoura Guirassy (8 v, 19 d, 2 n) par décision majoritaire (58-55, 57-57, 58-56).
En moyens, Corentin Avelange-Gérard (7 v, 1 d, 1 n) a battu le Géorgien Luka Gogoberishvili (9 v, 17 d) par arrêt de l’arbitre au 5e round.
En poids moyens, Florian Bruneval (9 v, 6 d, 1 n) a été battu aux points (91-99, 91-99, 94-96) par l’Ukrainien Mykyta Alistratov (10 v, 1 d, 2 n).
En super-moyens, Mbemba Miesi (14 v, 8 d, 5 n) s’est imposé aux points (60-54) devant Mark Jamiu (2 v, 6 d, 1 n).
En super-moyens, Abdelnour Bouadi (5 v) a battu aux points (60-54) le Géorgien Nodar Robakidze (18 v, 53 d, 7 n).
En welters, Selai Tatlot (7 v, 1 d, 1 n) et Elyasse Azap (2 v, 2 n) se sont quittés sur un match nul (57-57).
En coqs, Valentin Guth (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par une victoire aux points (39-37) devant Enzo Rey (1 d) qui disputait également son premier combat professionnel.
En mi-lourds, Stan Baulmont (5 v, 1 n) s’est imposé par KO au 2e round devant le Hongrois Pal Olah (11 v, 69 d, 4 n).
En super-moyens, Stéphane Le Gourrierec (6 v, 4 d, 1 n) et Dany Schneider (2 v, 1 d, 1 n) se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (56-58, 57-57, 57-57).
En moyens, Peio Boulin (3 v, 5 d) a battu aux points (59-54, 60-52, 60-53) Anthony Huet (2 v, 1 d).
En super-moyens, Anatole Lemaire (3 v) a battu le Géorgien Dachi Urmashvili (1 v, 5 d) par arrêt de l’arbitre au 2e round.
En moyens, Lyad Tormos (7 v) s’est imposé par décision majoritaire (58-56, 58-56, 57-57) devant le Colombien Arley Carabali (11 v, 13 d, 2 n).
En super-welters, Chadi Baraia (1 v) a gagné son premier combat pro en battant le Géorgien Mamuka Mtiulishvili (1 v, 4 d) par KO au 1er round.
En welters, Christopher Missengue (1 v) a également gagné son premier combat en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Davit Robakidze (1 v, 2 d).
En super-moyens, Martin Janbon (1 v) a entamé victorieusement sa carrière professionnelle en battant aux points (40-36, 40-36, 40-36) le Géorgien Giorgi Nanava (1 v, 12 d).
En légers, Camille Pegol (1) a gagné son premier combat pro en s’imposant aux points (40-36, 40-36, 40-36) devant la Géorgienne Nino Revia (1 v, 1 d, 1 n).