A quelques jours de l’entrée en lice des boxeuses Françaises aux Jeux Olympiques de Paris, Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine, dresse un portrait individuel de nos quatre représentantes.
« Wassila (50 kg) est animée d’une énorme détermination. Il faut se souvenir qu’elle n’était pas parvenue à se qualifier pour les JO précédents en 51 kg, elle est revenue à un haut niveau de performance après être devenue maman. Elle a décroché une médaille de bronze aux championnats du monde, une médaille d’argent et la qualification aux Jeux Européens. Wassila possède un très gros cardio, c’est une énorme travailleuse, toujours à l’écoute. Sur le ring, c’est une battante organisée avec beaucoup d’énergie qui à 28 ans est dans la force de l’âge. Elle boxe pour sa petite fille et sa famille, ce qui lui forge un mental et une détermination inébranlables. Wassila a de grandes qualités physiques et techniques associées à une grosse envie de réussir sur le ring. Comme ses trois camarades, elle vise une médaille et si possible la plus belle, elle devra bien gérer ses émotions et ne pas se mettre une pression inutile en ayant l’envie de trop bien faire. A ce niveau de la compétition, aucune qualifiée n’est à négliger, cependant je pense qu’aucune boxeuse étrangère ne doit être ravie à l’idée de rencontrer une Française à Paris devant son public » .
« Amina (57 kg) est une boxeuse d’instinct et elle aussi est arrivée à maturité. Elle est dotée d’un très bon coup d’œil et d’un sens tactique supérieur à la moyenne, elle possède une bonne gestuelle, rapide et elle est excellente dans les contre-attaques. Elle a énormément confiance en elle, ses résultats plaident en sa faveur et cela lui confère une sérénité à toute épreuve. Amina possède également un gros bagage technique et une maitrise de ses adversaires qui est difficile à expliquer mais que l’on voit quand on regarde ses combats, elle sait aussi gérer ses émotions pour rester concentrée sur l’objectif. Contrairement à Wassila qui est offensive, Amina affectionne le jeu du chat et de la souris, elle excelle dans les esquives et les remises. Excellente en défense, elle fait la différence par la précision de ses frappes. Elle devra parfois peut-être avoir un peu plus d’activité sur certaines de ses contre-attaques pour éviter les déconvenues. Nous avons travaillé sur cela lors de la préparation ; avoir de la continuité dans une contre-attaque, avoir une petite rupture et revenir tout de suite pour enfoncer le clou et marquer sa domination. Nous avons confiance, elle saura faire tout cela, les filles sont à l’écoute, elles sont focus en mode JO pour donner le meilleur d’elles-mêmes » .
« Estelle ( 60 kg ) possède une incomparable expérience du très haut niveau avec un titre mondial et olympique. Elle connait les exigences pour atteindre le sommet et elle se connait parfaitement. Elle a vécu une préparation un peu tronquée par sa blessure au nez mais Estelle est intelligente, elle est très réfléchie dans sa boxe et sait ce qu’elle doit faire pour être performante. Elle s’appuiera sur sa technique et son sens tactique qui lui permet de s’adapter à ses adversaires, inutile de préciser son degré de détermination pour un retour aux JO, qui plus est, à Paris devant son public, sa famille et ses enfants. Elle garde ses espoirs de réussite dans une catégorie relevée. Il faudra voir si le relatif manque de compétition ne sera pas un frein à exploiter son potentiel, Estelle n’a pas pu boxer autant qu’elle l’aurait souhaité. Elle a compensé par des tests matchs ici et à l’étranger, c’est la seule petite interrogation car on connait sa valeur. Je pense qu’elle peut monter en puissance au fil des tours ».
« Davina ( 75 kg ) est grande et elle possède une vitesse gestuelle élevée pour cette catégorie des 75 kg. Son bras avant est excellent tout comme son coup d’œil. Je pense que Davina est la boxeuse la plus technique de la catégorie et l’une des meilleures tactiquement. Elle sait s’adapter aux adversaires. Elle a passé un cap en termes d’investissement et de condition physique, elle est en net progrès depuis deux ans et elle continue de franchir des paliers. Davina qui est une gentille jeune fille dans la vie et qui plaisante beaucoup, devient une autre personne qui se transcende sur le ring. Elle peut boxer techniquement ou s’imposer physiquement si le besoin s’en fait ressentir. Elle a glané une médaille de bronze aux mondiaux 2022 et une d’argent aux Jeux Européens 2023. Davina est véritablement capable de réaliser de grandes choses dans ces Jeux Olympiques ».
Propos recueillis par Michel Beuville
Ce samedi à Birmingham, après dix reprises endiablées, la Française (17 v, 3 d) a été battue par décison majoritaire (95-95, 99-92, 98-92) par l’Anglaise Chantelle Cameron (18 v, 1 d) pour le compte du titre Mondial WBC par intérim vacant des super-légers.
Sur le papier, la tâche s'annonçait ardue pour l'élève de Joseph Germain, voire insurmontable face à une boxeuse figurant parmi les cinq meilleures mondiales toutes catégories de poids confondues. Ex championne du monde unifiée de la catégorie et unique vainqueur dans les rangs professionnels de la légende vivante Katie Taylor contre qui elle a subi sa seule défaite lors d'un épique match revanche. De plus, la Britannique évolue deux catégories de poids au dessus de la Française.
Pourtant, Elhem Mekhaled a livré un remarquable combat et si la victoire de l'Anglaise fut incontestable, le score des deux pointages en sa faveur ne traduisent pas l'âpreté des rounds disputés entre les deux jeunes femmes. Chantelle Cameron a fait pencher la balance de son côté grâce à sa puissance supérieure mais elle a dû s'employer ferme pour venir à bout d'une Française qui a combattu avec une vaillance exemplaire pendant dix reprises.
Elhem Mekhaled n'a pas tergiversé en entrant immédiatement dans le vif du sujet, sa droite jaillissait à la face de Chantelle Cameron qui réussissait à placer un crochet gauche en contre à la fin de ce 1er round. Un coup net qui confirmait la supériorité logique de sa puissance de frappe. La Lyonnaise faisait valoir sa vitesse d'exécution et sa mobilité, elle attaquait en maintenant sa garde haute et en bougeant le buste latéralement pour placer sa droite, elle se faisait à nouveau contrer au 2e round mais elle touchait avec deux crochets gauches à la tête. L'Anglaise, bien posée sur ses appuis, restait à l'affût de la moindre ouverture face à une adversaire qui demeurait la première en action et la surprenait par sa rapidité et son engagement. L'intensité montait d'un cran lors d'une 4e reprise où les deux championnes échangeaient coup pour coup. Une séquence à mi-distance supposée être le terrain de prédilection de la boxeuse de Northampton mais là encore, Elhem Mekhaled n'était pas en reste. Elle faisait admirablement front en répondant du tac au tac. Chantelle Cameron boxait en reculant au round suivant, elle gardait la maitrise des débats avec des coups nets, Elem Mekhaled encaissait un enchainement droite, uppercut au 6e round. La Britannique délivrait son jab à la 7e reprise pour maintenir sa rivale à distance, s'en suivait une nouvelle séquence d'échanges de crochets des deux mains.
Chantelle Cameron durcissait en début de 8e round et elle contraignait la tricolore à reculer en plaçant ses coups à la face. Elem Mekhaled, remarquablement préparée, continuait à imprimer un rythme élevé au 9e round avant que Chantelle Cameron ne reprenne le contrôle lors d'une 10e et dernière reprise qu'elle maitrisait pour s'imposer. Avec cette victoire, l'Anglaise se replace en vue d'un championnat du monde unifié face à la gagnante du prochain duel au sommet entre Katie Taylor et Amanda Serrano, quant à Elhem Mekhaled, elle a démontré qu'elle faisait partie de l'élite mondiale féminine et qu'il faudrait compter avec elle dans les catégories allant des super-plumes aux super-légers.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de juillet 2024.
Walid Ouizza (19 v, 2 d) s'est emparé de la ceinture WBC francophone des poids super-légers en battant aux points (98-92, 97-93, 97-93) le Camerounais vivant en Suisse Bryan Venant Fanga (11 v, 2 d, 1 n).
Justine Lallemand (11 v, 3 d, 1 n) a conquis la ceinture la ceinture WBC francophone des poids mouches en venant à bout de l’Ukrainienne résidant en Angleterre Inna Statkevych (6 v, 5 d, 3 n) qu'elle a battu aux points (98-91, 97-92, 96-93).
En super-welters, Aymeric Lazizi (1 v, 1 d, 1 n) et Quentin Fontaine (5 v, 4 d, 2 n) se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (39-37, 38-38, 38-38).
En moyens, Rayane Yahia Berrouiguet (4 v, 1 d, 1 n) a battu le Serbe Aleksandar Petrovic (1 v, 5 d, 1 n) par arrêt de l'arbitre à la 3e reprise.
En moyens, Flavio Marca (3 v, 1 d, 1 n) a battu aux points (59-55) le Moldave Octavian Gratii (8 v, 62 d, 4 n).
En welters, Enzo Marguerite (3 v) a battu aux points (60-52) le Géorgien Giorgi Gotchoshvili (10 v, 26 d, 2 n).
En lourd-légers, Sofiane Abdeljabbar (2 v) a battu le Géorgien Giga Saralidze (3 d) par arrêt de l'arbitre au 1er round.
En moyens, Nehemie Kiadia (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battnt le Géorgien Tornike Tsiklauri (1 v, 2 d) par arrêt de l'arbitre au 2e round.
En coqs, Romane Moulai (1 v) a débuté sa carrière professionnelle en fanfare en battant l’Albanaise Myrvete Nazaj (3 d) par arrêt de l’arbitre à la 4e reprise.
En welters, Cedrick Peynaud (11 v, 9 d, 3 n) a battu aux points (60-52, 59-54, 59-54) Joseph Meyobene (6 v, 5 d, 2 n). A noter que Cedrick Peynaud avait déjà battu le jeune Normand en mars dernier à Caen.
En super-légers, Mehdi Ghoualem (9 v) a dominé aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Brésilien Adauto Silva Dos Santos (8 v, 8 d).
En moyens, Theone Adenet-Louvet (5 v, 1 d) s'est imposé devant Ali Yammouni (14 v, 16 d) par arrêt de l'arbitre au 5e round.
En légers, Rassoul Doukaev (5 v) a battu aux points l’Albanais Gjyzeljano Jakupi (4 d).
Ce samedi 6 juillet à Marseille, l'invaincu Seydi Coupé (11 v) est devenu champion de France des poids lourd-légers en battant aux points (97-93, 96-93, 97-92) John Franck Mendy (7 v, 4 d).
Dylan Bregeon, le dernier champion, ayant défié Leonardo Mosquea pour le titre EBU Silver, la ceinture nationale était vacante. Aprés une 1er tentative infructueuse l'année dernière à Bron, John Franck Mendy avait à coeur de conquérir le titre national devant les siens et il n'aura pas ménagé ses efforts pour tenter d'arriver à ses fins. Rendant quelques centimètres à son adversaire, le marseillais n'est parvenu qu'en de trop rares occasions à casser la distance et à placer ses crochets des deux mains. Le nordiste a utilisé son direct du bras avant pour contenir John Franck Mendy ou en préparation d'attaque avant de délivrer sa droite.
Seydi Coupé a posé son empreinte sur le combat dés le 2e round, en bloquant les larges crochets de son adversaire pour ensuite répliquer avec son crochet gauche qu'il alterné à la face et au corps. La précision de ses coups a contrasté avec la fougue et l'énergie déployées par John Franck Mendy dans chacune de ses frappes. Ce dernier a accéléré dans la 5e reprise sans parvenir à bousculer son rival du soir qui a montré une défense à toute épreuve. Le boxeur local n'a cessé de presser sans connaitre la réussite, un engagement de tous les instants qui l'a exposé aux dures remises adverses.
Seydi Coupé a accentué sa domination à partir de la mi-combat, au 6e round, il a placé de belles combinaisons jab, crochet gauche puis droite. John Franck Mendy se faisant cueillir par un uppercut droit à la pointe du menton suite à une tentative d'attaque. Malgré quelques signes de fatigue, le marseillais n'a pas baissé les bras et a multiplié les offensives, parfois avec précipîtation et de manière désordonnée comme au 8e round où il écopé d'un avertissement pour tête en avant. Le champion de France amateur 2021 a maitrisé les débats en s'appuyant sur sa technique supérieure, sans chercher le coup dur mais en étant suffisamment efficace pour freiner les velleités de son adversaire. John Franck Mendy a livré un dernier baroud d'honneur lors de l'avant dernier round en plaçant une combinaison droite gauche avant que Seydi Coupé termine le combat en faisant reculer le marseillais pour décrocher son premier titre national dans les rangs professionnels. Le nouveau champion de France a nettement dominé un affrontement qu'il a maitrisé de bout en bout face à un volontaire et combatif John Franck Mendy.
Ce samedi 29 juin à Algrange, Christ Esabe (15 v) a conquis la ceinture IBF Youth des poids plumes en battant aux points (99-91, 98-92, 97-93) le Vénézuélien Alessangel Mayora (14 v, 1 d).
Le Francilien avait déserté sa région pour disputer ce combat à Algrange, une petite ville de la Moselle, « nous avons eu l’opportunité de boxer là-bas pour faire faire une belle ceinture avec l’organisateur qui est un ami du coach et leur partenaire OLKY Fight », précise Christ Esabe.
Les deux boxeurs étaient invaincus avec le même nombre de combats et tous les deux sont âgés de 23 ans. Le Sud-Américain jouissait d’une réputation de redoutable frappeur avec onze victoires obtenues avant le terme. Un facteur puissance qui avait été pris au sérieux par le boxeur coaché par Abadila Hallab, « c’était un adversaire à ne pas prendre à la légère, intelligent sur le ring et dangereux », indique le jeune champion.
« J’ai débuté prudemment pour observer et prendre des informations. Les trois premiers rounds ont été équilibrés, je gagne deux rounds pour deux juges et un pour le 3e. On a su ensuite mettre les choses en place pour prendre l’ascendant et gagner les reprises. Je pense qu’il a cru en ses chances jusqu’au 4e round avant que je le touche deux fois au corps. Mon coach m’a tempéré pour ne pas que je me précipite suite à ces frappes en bas, on a ensuite senti qu’il était moins confiant et j'ai dominé les échanges. Je pense l’avoir battu grâce à ma technique et notre tactique a bien fonctionné ».
La victoire étant indiscutable et obtenue avec la manière, le talentueux Muriautin ne compte pas se reposer sur ses lauriers. « Le titre Youth est une étape, il va me permettre d’entrer au classement de l’IBF. J’avais eu la possibilité de disputer la ceinture EBU Silver mais cette voie ne correspondait pas à notre plan qui est de faire le titre Européen (EBU). Nous ne délaisserons pas la voie IBF et la possibilité de faire d’autres ceintures de cette fédération. On nous a proposé quelques dates de combats mais rien n’est encore finalisé ».
En attendant ces échéances sportives, le jeune homme s’attache à travailler sa communication et il n’est pas rare de le voir apparaitre, élégamment vêtu, dans des publications de qualité sur les réseaux sociaux où il montre une autre facette de ses nombreux talents. « Je collabore depuis un peu plus de six mois avec une directrice artistique et un styliste, je pense qu’il est important de soigner son apparence et de véhiculer une belle image de soi et de son sport. J’ai de bons retours et c’est encourageant ».
Paul Cosentino est décédé ce lundi 1er juillet, il avait 81 ans.
Né en 1943 à Tunis, Paul Cosentino était le frère ainé d’Aldo qui s‘est éteint le huit octobre dernier. La famille Cosentino était arrivée en France dans les années cinquante et le jeune Paul avait rejoint le Red Star de Saint-Ouen de José Jover en 1958.
Sous la houlette de Gaëtan Micallef, Paul Cosentino s’était rapidement imposé comme l’un des meilleurs poids super-légers de l’hexagone. Il était devenu champion de France amateur en 1961, cette même année, il avait atteint les demi-finales des championnats d’Europe amateur qui se déroulaient à Belgrade pour revenir en France avec la médaille de bronze autour du cou. L’année suivante, il s’était adjugé un second sacre national amateur avant de rejoindre les rangs professionnels en fin d’année 1962 à l’âge de 19 ans.
Il avait enchainé les victoires avant de connaitre une 1ère défaite aux points lors de son 9e combat. Il avait ensuite repris sa marche en avant en obtenant 10 victoires et 3 matchs nuls dont avec un avec Roger Zami, futur champion d’Europe de la catégorie. En 1967, il s’était incliné face à l’expérimenté Aissa Hashas pour le titre de champion de France des super-légers. Battu à la 12e reprise d’un combat qui en comptait 15, Paul Cosentino mit fin à sa carrière professionnelle alors qu’il n’était âgé que de 24 ans.
La FF Boxe et son Président, Dominique Nato, présentent leurs condoléances les plus sincères à la famille et aux proches de Paul Cosentino.
L'inhumation de Paul Cosentino aura lieu le mardi 9 juillet à 15h à l'église Notre-Dame-du-Rosaire à Saint-Ouen-sur-Seine 94400.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de juin 2024.
En plumes, Léa Couvercelle (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en battant aux points (40-36) la Serbe Marijana Dasovic 21 d, 1 n).
En mi-lourds, Bilel Latreche (33 v, 5 d, 1 n) a battu le Vénézuélien Carlos Rivero (28 v, 5 d, 1 n) par KO à la 6e reprise.
En super-moyens, Dany Schneider (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36) devant le Géorgien Vakhtang Javakhadze (3 d).
En super-welters, Naim Bellahcene (6 v, 4 d, 1 n) s’est imposé aux points (60-54, 60-54, 59-55) devant Batoura Guirassy (8 v, 15 d, 2 n).
En super-légers, Lorenzo Critelli (3 v, 1 d) a battu aux points (58-56, 58-56, 59-55) Ruben Hovakimiyan (4 v, 1 d).
En super-légers, Meryl Vegas (25 v, 8 d, 1 n) a dominé aux points (60-53, 60-53, 60-53) le Chinois Seiran Engel (5 v, 25 d, 3 n).
Christ Esabe (15 v) s’est emparé de la ceinture IBF Junior des poids plumes en infligeant une 1ere défaite aux points (99-91, 98-92, 97-93) au Vénézuélien Alessangel Mayora (14 v, 1 d)
En super-welters, Flavio Marca (2 v, 1 d, 1 n) et Patrick NGueumaleu (3 v, 2 n) se sont quittés sur un match nul (38-38).
En super-légers, Bakari Diallo (8 v, 1 d) a battu aux points l’Argentin Sergio Javier Escobar (28 v, 35 d, 1 n).
En mi-lourds, Saad Fathi Saad (5 v, 1 d) s’est imposé aux points (58-56) devant le Moldave Andrei Sanjura (2 v, 9 d).
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de l'été 2024.
En super-moyens, Florian Bruneval (8 v, 5 d, 1 n) s’est imposé aux points (59-55) devant David Afonso Pereira (5 v, 22 d, 1 n).
En lourd-légers, Robin Reguillot (3 v, 1 d) s’est qualifié pour les ½ finales du Challenge Jean-Claude Bouttier en battant Loic Kilinan (4 d) par abandon à la 5e reprise.
En moyens, Julien Bois (3 v) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au 2e round devant le Serbe Kristijan Djakovic (2 v, 12 d, 1 n).
Pour son 1er combat dans les rangs professionnels dans la catégorie des poids légers, Marlene Lenfant (1 d) s’est inclinée aux points (37-39) devant Adelaide Mary (1 v, 1 n).
En welters, Mamo Sloyan (3 v, 1 d) a battu aux points (60-54) le Tchèque Jiri Hauke (4 v, 4 d).
En mi-lourds, Omar Selloum (4 v, 2 d) a battu Karim Larbi (2 v, 5 d, 3 n) par décision technique au 6e round.
En coqs, Anthony Fevrat Rolet (2 v, 2 d, 1 n) s’est incliné aux points (55-58, 56-57, 56-57) devant le Géorgien Bacho Jintcharadze (5 v, 13 d, 1 n). Le Français a été compté au 2e round suite à un uppercut qui l’a fait vaciller et poser les gants au tapis.
Pour son 1er combat professionnel dans la catégorie des mi-lourds, Stan Baulmont (1 n) a dû se contenter d’un match nul majoritaire (39-37, 38-38, 38-38) face à l’expérimenté Géorgien Giorgi Abramishvili (14 v, 32 d, 1 n).
En super-coqs Hamza Laksiouar (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire expéditive sur le Géorgien Giorgi Bitsadze (2 d) qu’il a battu par arrêt de l’arbitre au 1er round.
En super-welters, Olcay Kaya (4 v, 1 d) s'est imposé aux points (59-55) Anthone Lamy (1 v, 2 d).
Le super-coqs d'Elancourt, Kelvin Madjid (2 v, 1 d, 1 n) a fait match nul (57-57) avec Muhammad Mustafa Ali (4 v, 1 n), l'une des étoiles montantes de la boxe Anglaise.
Le super-moyens Thomas Lacroix (4 v, 3 d) s'est incliné par arrêt de l'arbitre au 2e round face au Danois Oliver Zaren (13 v).
Ce samedi 22 juin, à la Halle des sport de Bron, l'invaincu Leonardo Mosquea a défendu victorieusement son titre de champion EBU Silver des poids lourd-légers en s'imposant aux points (117-111, 117-111, 118-110) devant Dylan Bregeon (14 v, 6 d, 1 n).
Tout était réuni pour que ce championnat EBU Silver entre les deux Français soit une réussite avec une opposition de styles entre un tenant du titre musculeux, puissant et offensif et un challenger styliste et longiligne, capable de s’adapter à la boxe adverse. Pendant la promotion de l’évènement, les deux boxeurs s’étaient un peu chambrés au micro de Punchtime, histoire de faire monter la pression mais au final, ce fut un combat intense et disputé dans un parfait était d’esprit entre ces deux gentlemen du ring.
Le tenant du titre rendait plusieurs centimètres à son adversaire, ce qui l’obligeait à casser la distance pour délivrer ses coups. Les deux boxeurs se jaugeaient dans un premier round d’observation où ils échangeaient quelques timides frappes. Leonardo Mosquea entrait dans le vif du sujet au 2e round, la garde haute, il parvenait à approcher pour délivrer ses crochets des deux mains au corps. Le Nantais n’était pas encore totalement entré dans le combat, il ne restait pas dans l’axe et plaçait une droite. Son arcade précédement blessée se réouvrait, une blessure qui sera impeccablement soignée par Alban Georget, son entraineur.
Le plan du champion consistait à exercer un pressing constant sans pour autant se livrer inconsidérément car il subsistait une part d’inconnue dans sa capacité à tenir ce rythme pendant douze reprises. Un critère d’endurance retenu par Dylan Bregeon pour penser sa stratégie afin d’imposer sa boxe en seconde partie de combat. Leonardo Mosquea ne se désunissait pas, il était régulièrement freiné dans sa marche en avant par le direct du bras avant adverse. A la mi-combat, les deux hommes semblaient proches, les débats avaient été équilibrés même si le champion avait donné le tempo, aucun des deux n’avait outrageusement dominé l'autre. A la 7e reprise, Leonardo Mosquea plaçait un enchainement de crochets des deux mains, le Nantais répliquait en bas mais il encaissait une droite et utilisait son métier pour accrocher un peu. Le champion impressionnait par sa détermination, au 8e round, il mettait toute son énergie dans chaque frappe. Dylan Bregeon laissait passer l’orage puis il contrait avec sa droite et récidivait juste au moment où retentissait le gong.
Leonardo Mosquea accusait quelque peu la fatigue à la reprise suivante et il baissait la garde, Dylan Bregeon passait sa droite à la face. Les deux hommes s’éprouvaient à tour de rôle au 10e round, le champion produisait une courte accélération ponctuée d’une série des deux mains. Les deux dernières reprises étaient disputées à l’image d’un combat de haute tenue qui aura ravi le public et les téléspectateurs de la plateforme Punchtime qui retransmettait la soirée en direct.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce troisième week-end de juin 2024.
En plumes, Emma Gongora (8 v, 3 d, 1 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’Espagnole Eva Cantos (9 v, 17 d, 1 n).
En super-welters, Theone Adenet-Louvet (3 v, 1 d) s’est qualifié pour les ½ finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (59-55, 60-54, 60-54) Richard Awoonor (1 d) qui disputait son premier combat professionnel.
En super-welters, James Londiniére (4 v, 1 d) s'est lui aussi qualifié pour les ½ finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-54, 60-54, 60-54) Romain Larcher (5 d).
En coqs, Lauryne Brankaer (5 v) a battu l’Italienne Lara Joly (3 d) par arrêt de l'arbitre au 3e round.
En lourd-légers, Alexis Cloarec (5 v,1 d, 2 n) et Fabrice Lewis Menayame (4 v, 15 d, 4 n) ont fait match nul (38-38, 38-38, 38-38).
En lourd-légers, Sébastien Philippote (7 v, 5 d) s'est imposé aux points (60-54, 60-54, 60-54) devant le Hongrois Janos Lakatos (7 v, 60 d, 1 n).
En super-moyens, Loris Barberio (11 v, 6 d, 1 n) a battu aux points (60-54) David Afonso Pereira (5 v, 20 d, 1 n).
En mi-lourds, Tony Amoaku (4 v, 1 n) a battu aux points (60-54) le Moldave Andrei Sanjura (2 v, 7 d).
En super-légers, Slim Ben Hadj Amor (3 v, 1 d) a battu aux points (60-54) le Moldave Ghenadie Gitlan (3 v, 12 d).
Sandy Messaoud (19 v, 7 d) s'est emparé de la ceinture WBC International des poids welters en battant aux points (99-88, 99-88, 99-88) l’Argentin Dorian Maidana (10 v, 4 d).
En welters, Ciril Johnson Suffo (6 v) s'est imposé aux points (60-54) devant le Panaméen Omir Rodriguez (14 v, 19 d, 1 n).
Le poids welters Redouane Belhaj (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en s'imposant aux points (40-36) face au Nicaraguayen basé en Italie, Nestor Maradiaga (9 v, 22 d, 2 n).
En welters, Elyasse Azap (1 v) a démarré sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36) devant l’Anglais James Patrick Holcombe (2 d).
En plumes, Nicat Mammadov (7 v, 2 d, 2 n) a battu aux points (77-75) l’Argentin Rodrigo Matias Areco (5 v, 9 d, 2 n).
En plumes, Dylan Pare-Lemonnier (7 v) a mis KO au 5e round le Serbe Lazar Pantic (3 v, 13 d, 1 n).
En super-légers, Clément Saumon (2 v) a gagné son billet pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en s'imposant aux points (59-55, 59-55, 59-55) devant Garik Mstoyan (5 v,1 d, 2 n). Les deux jeunes boxeurs, 22 et 20 ans, ont offert au public Pontois un combat de grande qualité et disputé.
En super-moyens, Nabil Bouazni (7 v, 1 n) s'est qualifié pour les 1/2 finales du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (59-55, 59-55, 58-56) Damien Lacoudray (3 v, 1 d, 1 n).
En super-légers, Bakari Diallo (7 v, 1 d) a battu le Ghanéen Emmanuel Ardey Aryee (5 v, 2 d) par arrêt de l'arbitre au 2e round.
En mi-lourds, Ibrahim Traore (10 v, 10 d, 1 n) s'est imposé aux points (39-37) devant le Serbe Kristijan Djakovic (2 v, 11 d, 1 n).