Plus de 400 boxeurs et boxeuses, représentant 29 pays, seront présents à Astana, la capitale du Kazakhstan pour concourir à la World Boxing Cup qui se déroulera du 30 juin au 6 juillet 2025 au Palais des arts martiaux Zhaksylyk Ushkempirov. La compétition, qui s'annonce relevée avec la présence de nombreux olympiens, se disputera dans dix catégories de poids chez les hommes et autant chez les femmes.
La France sera représentée par un collectif féminin composé de sept boxeuses et un masculin fort de cinq boxeurs, les pugilistes tricolores auront à coeur de briller tout au long de cette semaine. Ce grand rendez-vous international en terre Kazakhe constituera également une excellente préparation aux championnats du monde qui se dérouleront à Liverpool du 4 au 14 septembre prochain.
La compétition sera à suivre en direct dans cet article
Catégorie | Boxeuse | Club | Région |
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48 kg | Romane Moulai | C Positif | Ile De France |
51 kg | Wassila Lkhadiri | Le Labo | Ile De France |
54 kg | Melissa Bounoua | Action Boxe | Hauts de France |
57 kg | Sthélyne Grosy | Boxing Lyon United | AURA |
60 kg | Lisa Nouiceur | Club Athlétique Bordeaux | Nouvelle Aquitaine |
65 kg | Maëlys Richol | Noble Art Boxing Association | Ile De France |
70 kg | Andréa Badin | Noble Art Boxing Vulpillien | AURA |
Catégorie | Boxeur | Club | Région |
55 kg | Christopher Hyppocrate | Le Labo | Ile de France |
65 kg | Hugo Grau | Boxe 85 | Pays de la Loire |
70 kg | Makan Traore | Royan Océan Club Boxe | Nouvelle Aquitaine |
80 kg | Yojerlin Cesar | Boxing Lyon United | AURA |
90 kg | Soheb Bouafia | ABC Roubaisien | Hauts-de-France |
Entraîneurs :
Kinésithérapeutes :
51 kg : Wassila Lkhadiri bat Mungunsaran Balsan (Mongolie) - 4/1
65 kg : Morelle McCane (USA) bat Maëlys Richol - Disqualification 3e
65 kg : Yertugan Zeinullinov (Kazaksthan) bat Hugo Grau - 5/0
90 kg : Isaias Santos Ribeiro Filho (Brésil) bat Soheb Bouafia - 5/0
80 kg : Yojerlin Cesar vs Robby Gonzales (USA) - Ring B - 13h
70 kg : Makan Traore vs Hitesh Hitesh (Inde)- Ring A - 12h45
51 kg : Wassila Lkhadiri vs Phila Kaiva-Oja (Finlande) - Ring A - 16h
55 kg : Junior Alcantara (République Dominicaine) bat bat Christopher Hippocrate - 5/0
57 kg : Jucielen Romeu Cerqueira (Brésil) bat Sthélyne Grosy - 4/1
80 kg : Yojerlin Cesar bat Wanderley De Souza Perreira (Brésil) - 4/1
70 kg : Makan Traore vs Nabi Isgandarov (Azerbaïdjan) - 5/0
54 kg : Wiktoria Rogalinska (Pologne) bat Melissa Bounoua - 5/0
65 kg : Hugo Grau bat Viktorio Iliiev (Bulgarie) - 3/2
65 kg : Maëlys Richol bat Anna Jenni (Suisse) - 4/0
51 kg : Wassila Lkhadiri bat Ching-Yu Chiu (Taïwan) - 5/0
90 kg : Soheb Bouafia bat Haneul Jong (Corée) - 5/0
48 kg : Hikaru Shinohara (Japon) bat Romane Moulai - 3/2
57 kg : Sthélyne Grosy bat Marie Al-Ahmadieh (Canada) - 5/0
80 kg : Yojerlin Cesar bat Omurbek Uulu Bekzhigit (Kirghizstan) - 5/0
54 kg : Melissa Bounoua bat Antonia Konstantopoulou (Australie) - 5/0
55 kg : Christopher Hippocrate bat Tolga Kaya (Turquie) - 5/0
65 kg : Maëlys Richol bat Krista Kovalainen (Finlande) - 5/0
54 kg : Melissa Bounoua bat Enkhjargal Mungunstegsteg (Mongolie) - 5/0
90 kg : Soheb Bouafia bat Isaac Okoh (Angleterre) - 3/2
70 kg : Léonie Muller (Allemagne) bat Andréa Badin - 5/0
60 kg : Rebecca De Lima Santos (Brésil) bat Lisa Nouiceur - RSC2
70 kg : Makan Traore bat Kuwardeep Manu (Canada) - 4/1
48 kg : Romane Moulai bat Binderya Sodon-Od (Mongolie) - 5/0
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce dernier week-end de juin 2025.
Mariam Sidibe (5 v, 1 n) est devenue championne de France des poids légers en battant aux points (79-73, 78-74, 78-74) Ingrid Brodu (1 v, 3 d). Lire compte-rendu ICI.
En super-welters, Lounes Zitouni (3 v) a battu l’Estonien Artjom Spatar (5 v, 16 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au quatrième round.
En coqs, Jeyssa Marcel (15 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) la Vénézuélienne Estefania Matute (11 v, 28 d).
En mi-mouche, Tania D'Almeida (1 v) a effectué des débuts professionnels victorieux en s’imposant aux points (40-36, 39-37, 40-36) devant la Serbe Gordana Marjanovic (15 d).
En légers, Enzo Grau (6 v, 1 d) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) l’expérimenté Colombien Eber Tobar (13 v, 11 d, 3 n).
Quatre pugilistes Français étaient à l’affiche de cette grande réunion organisée par Camille Estephan, promoteur de Christian Mbilli et Moreno Fendero qui n’a pas pu boxer faute d’autorisation médicale pour son adversaire.
L’invaincu Christian Mbilli (29 v) a frappé un grand coup en s’emparant de la ceinture mondial WBC intérimaire des poids super-moyens en moins d’un round aux dépens du Polonais Maciej Sulecki (33 v, 4 d) avec un magistral uppercut droit. Lire le compte-rendu ICI.
En super-plumes, Elhem Mekhaled (17 v, 4 d) a subi sa première défaite avant la limite en étant arrêtée au sixième round devant la Canadienne Leila Beaudoin (13 v, 1 d) qui défendait sa ceinture WBO International.
En welters, Sandy Messaoud (20 v, 9 d) s’est incliné par jet de l’éponge au dixième et dernier round devant le Québécois Christopher Guerrero (15 v). Défaite d’autant plus cruelle que le champion Français menait le combat aux points avant d’être touché par un crochet à la face.
En super-moyens, Adagio McDonald (8 v, 2 d) n’a rien pu faire devant le jeune (20 ans) prodige Canadien Wilkens Mathieu (14 v) qui l’a battu par KO au troisième round.
En légers, Kaoussou Cisse (8 v, 2 d) s’est imposé par décision majoritaire (60-54, 58-56, 57-57) devant Ibrahim Fofana (3 v, 3 d).
En légers, Khalid Anzid (8 v) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Georgien Otar Chakhvashvili (3 v, 6 d, 1 n).
Le lourd-léger Romain Caravita (1 v) a entamé sa carrière professionnelle par une victoire avant la limite TKO4 aux dépens du Moldave Leonid Arseniev (1 v, 3 d).
En super-coqs, Hamza Laksiouar (6 v, 1 d) a battu le Tchèque Miroslav Prochazka (5 v, 14 d) par arrêt de l’arbitre au quatrième round.
Le poids lourd, Yann Mansogo Adam (4 v) s’est imposé par KO au troisième round devant l’Anglais Kaine Philip Burns (1 v, 4 d).
En super-welters, Quentin Fontaine (7 v, 6 d, 3 n) s’est incliné aux points (75-77, 72-80, 74-78) face au Kossovar résidant en Suisse, Liridon Koxha (7 v, 1 n).
Hier soir à Villareal en Espagne, Rakyb Mohamed Radji (10 v, 1 d) s’est incliné aux points (109-119, 109-119, 108-120) lors du championnat d’Europe des poids mouche qui l’opposait à l’Espagnol Jairo Noriega (15 v, 1 d).
La lecture brute du pointage pourrait laisser supposer que le combat fut une formalité pour l’Espagnol. Pourtant il n'en fut rien et si la victoire de Jairo Noriega ne souffre d’aucun doute, les débats furent disputés et l’ex champion de France a tenu la dragée haute à un boxeur de classe mondiale. Jairo Noriega, ex champion de l’Union Européenne puis champion d’Europe et ex challenger mondial WBO dans la catégorie inférieure des mi-mouches, a fait valoir son expérience des matchs de haut niveau face à un talentueux Niçois promis à un bel avenir mais encore un peu vert à l'échelon international.
La garde haute et offensif, Rakyb Mohamed Radji était dominé en début de combat par un adversaire mobile qui frappait puis partait. Le Français ne parvenait pas à le cadrer alors que l’Espagnol plaçait son crochet gauche au corps et remontait à la tête. Rien de dangereux mais quelques touches suffisamment nettes pour s’octroyer les premiers rounds. Le Niçois ne se désunissait pas, il déclenchait son bras avant au troisième round puis délivrait ses crochets des deux mains, des frappes esquivées par Jairo Noriega. On sentait le Français frustré par cette cible mouvante qui lui échappait constamment.
Il changeait de tactique au cours de la reprise suivante pour laisser l’initiative à son rival et tenter de le prendre en défaut avant de repartir à l’attaque lors de la dernière minute et toucher. Il boxait à distance au cinquième round et plaçait quelques coups nets. Le rythme demeurait élevé alors que débutait la seconde partie de combat, l’Espagnol faisait valoir sa vitesse d’exécution et son activité supérieure. Rakyb Mohamed Radji mettait son bras avant, Jairo Noriega répliquait en doublant son crochet gauche au corps puis par un enchainement; crochet corps, face.
Les derniers rounds restaient engagés, l’Espagnol conservait l’avantage grâce à une ou deux actions par reprise qui faisaient la différence sur les bulletins des juges. Rakyb Mohamed Radji ne lâchait rien jusqu’au coup de gong final et il se permettait le luxe de terminer physiquement moins éprouvé que son vainqueur. Jairo Noriega avait laissé entendre que ce combat pourrait être son dernier, nul doute que le Français sera un légitime prétendant à sa succession pour le titre Européen.
Ce mercredi 25 juin à Garges-les-Gonesse, Mariam Sidibe (5 v, 1 n) est devenue championne de France des poids légers en battant aux points (79-73, 78-74, 78-74) Ingrid Brodu (1 v, 3 d).
Il s’agissait d’une revanche entre les deux boxeuses qui s’étaient rencontrées il y a deux mois avec déjà une victoire aux points pour la Francilienne. « J’ai ressenti un peu de pression car c’était un premier titre dans les rangs professionnels. Mais pas d’appréhension car je l’avais déjà boxée », remarque la nouvelle championne de France. « Au-delà de la ceinture, il s’agissait de confirmer ma première victoire et travailler sur les faiblesses que j’avais pu avoir au mois d’avril. Je voulais profiter de mon allonge, être plus précise et surtout de ne plus reproduire des petits déchets comme lors de notre précédente rencontre. J’ai travaillé sur ces aspects et sur la maitrise du combat en essayant également d’avoir des coups plus impactant. Je pense que cela a bien fonctionné dans l’ensemble, à part à la fin du sixième round où la chaleur a commencé à peser. Mon cardio a un peu chuté mais je suis globalement satisfaite de ma prestation. »
Mariam Sidibé, qui fut championne de France amateur à plusieurs reprises, avait interrompu sa carrière pour devenir maman. Depuis son retour sur les rings en avril 2025, elle a disputé son cinquième combat en soixante-quinze jours, l’équivalent d’une rencontre tous les quinze jours. Une cadence révélatrice de l’état d’esprit de la sociétaire du Boxing Club de Garges qui ne veut pas perdre de temps, « mon objectif est de monter rapidement, j’aimerais maintenant viser l’Europe puis le monde ».
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce premier week-end de l'été 2025.
Trois poids moyens licenciés en France et l’ex champion de France des poids plumes étaient en lice pour le compte des huitièmes de finales du WBC Boxing Grand Prix, la compétition mise sur pieds par le nouveau grand argentier de la boxe pro mondiale, le Saoudien Turki Alalshikh, dans la capitale Saoudienne.
Lancelot Proton de la Chapelle (17 v, 1 d, 1 n) s’est qualifié pour le tour suivant en battant le Vénézuélien Isaac Torres (15 v, 2 d) par arrêt de l’Arbitre au quatrième round. Le Normand a remarquablement construit sa victoire face à un boxeur réputé puncheur qui avait remporté toutes ses victoires avant la limite. Le Français s’est montré prudent en début de rencontre avant de faire valoir sa précision et sa mobilité. Au quatrième round, il a ébranlé Isaac Torres avec un crochet droit et ne l’a plus lâché en le bombardant de coups sous tous les angles, contraignant l’arbitre à stopper le combat.
Ephrem Bariko (12 v) a dominé aux points l’invaincu l’Ukrainien Maksym Molodan (8 v, 1 d) pendant cinq rounds menés tambour battant. Plus petit que son adversaire, il a réussi à casser la distance pour placer ses crochets gauches à la fac En effectuant un pressing constant et armé d’une détermination hors normes, il est parvenu à bousculer Maksym Molodan au quatrième round. L’Ukrainien, en retard au pointage, est revenu au cours de la dernière reprise mais le protégé de Sofien Bahi avait fait le nécessaire pour se qualifier pour les quarts de finales.
Ciril Johnson Suffo (10 v, 1 d) avait hérité de l’un des favoris de la compétition en la personne de l’Australien Dylan Biggs (15 v, 1 d). Il n’est pas parvenu à cadrer un adversaire supérieur en taille et en allonge. Le jeune Toulousain s’est souvent fait contrer par les uppercuts de l’Australien sans jamais être en danger. Volontaire à souhait, Ciril Johnson Suffo a manqué d’expérience, il s’incline avec les honneurs mais ce combat lui aura beaucoup appris pour la suite de sa carrière.
L’ex tenant du titre national des poids plumes, l’invaincu Yoni Valverde Jr (15 v) a battu aux points l’Ukrainien Oleksandr Solomennikov (16 v, 1 d). L’Ardennais a dominé techniquement et tactiquement l’affrontement en déclenchant le premier. Ses changements de garde et sa mobilité ont perturbé son adversaire. Le Français a imposé le rythme du combat pour décrocher une belle victoire face à un coriace Ukrainien.
Les trois tricolores devraient disputer leur quart de finale au mois d’aout prochain.
Le poids welters Mamo Sloyan (6 v, 1 d, 1 n) s’est qualifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en battant aux points (60-53, 59-54, 58-55) Flavio Marca (3 v, 4 d, 1 n). Il rencontrera en finale le vainqueur de la demi-finale entre Malik Arbi et Romain Bartra.
En lourd-légers, Sofiane Quoit (8 v, 4 d, 2 n) a battu aux points (58-56, 59-55, 59-55) l’Argentin Camilo Castagno (4 v, 11 d).
En welters, Christ Mputu (4 v, 9 d, 1 n) a battu l’Argentin Edisson Boudiwan (5 v, 11 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au troisième round.
En welters, Bruno Fernandes de Barros (3 v) s’est imposé aux points (58-56, 58-56, 59-55) devant Elyasse Azap (2 v, 1 d, 2 n).
En lourd-légers, Junior Fongang (1 v) a réussi ses débuts professionnels en obtenant une victoire aux points (40-36, 40-36, 40-36) contre Cédric Severac (3 v, 13 d, 3 n).
En coqs, Gabriel Vannier (1 v, 1 n) a battu aux points (39-37, 39-37, 39-37) Vincent Guth (1 v, 1 d).
En super-welters, Kyrian Warzecka (1 v) a débuté sa carrière professionnelle par une victoire aux points (40-36, 40-36, 40-36) face à Brian Bernier (1 v, 2 d).
Le contrôle anti dopage effectué après le combat revanche face à Bruno Surace avait révélé que Jaime Munguia était positif. Comme on pouvait s’y attendre, l’échantillon B a confirmé la présence de métabolites de la testostérone dans les urines du Mexicain.
Le résultat du combat qui a eu lieu à Ryad en Arabie Saoudite sous l’autorité du BBBC (British Boxing Board of Control) devrait donc être revu et transformé en « No Contest ». Bruno Surace qui va retrouver un palmarès vierge de défaites nous a fait parvenir un texte où il fait part de sa déception mais également de sa volonté d'aller de l'avant.
« Je ressens aujourd’hui le besoin de prendre la parole à propos des récentes révélations concernant le dopage de Jaime Munguia.
Avant tout, je veux rappeler que Munguia est un boxeur que j’ai longtemps admiré. C’est un champion, un guerrier, quelqu’un qui a marqué notre sport. Quand je lui ai accordé cette revanche après ma victoire à Tijuana, ce n’était pas un simple choix : c’était une démarche de vérité. Je ne voulais plus qu’on dise que j’avais eu de la chance, que c’était un accident. Je voulais prouver, une bonne fois pour toutes, que ma place, je l’ai gagnée avec mes poings, mon cœur, et mon travail. Pendant toute la préparation, j’ai mis ma vie de côté. Avec mon équipe (Kayser, Amazigh, Yougane) on a bossé comme jamais on avait bossé. On s’est enfermés dans cette mission avec une détermination totale. Chaque jour, chaque séance, chaque douleur avait un sens : se présenter à 100 % face à l’un des plus grands noms de la boxe
Alors oui, aujourd’hui le combat est annulé. Et même si la vérité finit toujours par sortir, ce n’est pas l’issue que je suis venu chercher. Ce n’est pas pour ça que j’ai tout sacrifié. Je ne peux pas me réjouir de cette situation, parce qu’il n’y a rien à célébrer là-dedans. C’est triste pour notre sport. C’est injuste pour ceux qui le pratiquent avec intégrité. Et c’est douloureux pour ceux qui se battent proprement, à la loyale. La boxe est un sport dur. Elle demande tout, et parfois elle rend peu. Mais c’est pour ça qu’on l’aime aussi. Ce que je ressens aujourd’hui, c’est une immense déception, mais aussi une envie encore plus forte de continuer à me battre pour moi, pour mon équipe, pour tous ceux qui croient en une boxe honnête
Nous attendons désormais qu’une sanction à la hauteur de ma déception soit prononcée par les autorités compétentes et je me tiens plus que jamais prêt pour la suite. »
Samedi soir à Neuilly en Thelle, Fanny Galle (3 v) est devenue championne de France des poids super-légers en battant aux points (79-73, 79-73, 80-72) Lilia Cherifi (4 v, 1 d).
La Guadeloupéenne a livré une prestation quasi parfaite en n’étant jamais prise en défaut par sa vaillante adversaire pendant les huit rounds du combat. Le style volontaire de Lilia Cherifi était idéal pour une boxeuse mobile et clairvoyante telle que Fanny Galle. Dés les premiers rounds, elle utilisait son allonge supérieure et son bras avant pour tenir à distance sa rivale. Lilia Cherifi tentait d’approcher pour imposer le travail de près mais elle était régulièrement stoppée par des frappes précises. Elle ne parvenait pas à cadrer la sociétaire du Boxinggym Academy malgré un pressing de tous les instants. Au troisième round, c’est encore Fanny Galle qui tirait son épingle du jeu en touchant avec deux crochets à la face.
Lilia Cherifi continuait de croire en ses chances, probablement frustrée par son impuissance à coincer une adversaire mobile et habile qui ne manquait pas l’occasion de remiser lorsqu’elle placait ses attaques. Comme lors d’un sixième round où elle encaissera plusieurs fois la droite de Fanny Galle. « Les styles font les combats », malgré sa détermination, Lilia Cherifi n’a pas trouvé la solution pour inverser la tendance d’un affrontement qui lui a échappé round après round, sans pour autant être dominée et encore moins débordée. Il s’en est fallu d’un contre, d’une droite ou d’un uppercut, des coups suffisamment nets et précis délivrés par Fanny Galle dans la majorité des reprises pour que celle-ci se détache au pointage et remporte avec un certain brio une logique victoire. Après avoir glané quatre titres nationaux dans les rangs amateurs, Fanny Galle ajoute un titre professionnel à son palmarès, le premier d’une nouvelle série ?
Une semaine après une première rencontre qui s’est soldée par un match nul (5 à 5), les deux sélections se sont retrouvées aux Mureaux pour une revanche attendue qui a tenu toutes ses promesses. Malgré de belles prestations d'ensemble, les Bleus se sont inclinés 5 à 3.
« Les combats ont été plus engagés qu’à Pont-Audemer, résume Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. C’est encourageant car nous sommes dans une phase de reconstruction et nous avons testé quelques boxeurs, ce qui a permis de mettre au repos certains de ceux qui iront au Kazakhstan. Nos jeunes boxeurs ont manqué un peu d’expérience mais le résultat est satisfaisant et logique à part le match nul. Le retour d’Hugo Grau, que l’on n’avait plus vu sur la scène internationale depuis un moment, est intéressant, il a gagné avec la manière dans une catégorie où il pourra exploiter sa morphologie et sa vitesse de bras. »
50 kg : Alejandro Claro Fiz (Cuba) bat Nikee Cummings - 3/0
Le combat a été une copie conforme à celui de la semaine dernière entre les deux gauchers qui ont travaillé en crochets des deux mains. Le Cubain faisant à nouveau une légère différence avec son bras avant.
55 kg : Rolando Martinez (Cuba) bat Izaya Gaucher - 3/0
Izaya Gaucher s’est heurté au remuant Roland Martinez qui a utilisé sa mobilité et ses esquives après avoir déclenché son bras arrière. Le Français est demeuré actif sans parvenir à cadrer son adversaire Cubain qui a montré un tout autre visage que face à Christopher Hippocrate.
60 kg : Luis Enrique (Cuba) et Mohamed Ounai - match nul
Mohamed Ounai s’est de nouveau montré à son avantage malgré un premier round compliqué face à un Cubain qui a su se mettre hors de portée après avoir touché. Le Français a rétabli l’équilibre au deuxième round et même pris l’avantage avec des coups précis. Il a envoyé son adversaire au tapis et s’est encore montré à son avantage lors d’un dur échange en fin de round. Mohamed Ounai a poursuivi sur sa lancée au cours de la dernière reprise qu’il a dominé avant d’écoper d’un sévère avertissement qui le prive de la victoire.
65 kg : Hugo Grau bat Yoelvis Tejera (Cuba) - 3/0
Hugo Grau est apparu à l’aise dans une catégorie où son envergure peut donner sa pleine mesure. En déclenchant sa droite avant le Cubain, il a dicté le tempo et placé des coups précis à la face. Le Vendéen a su gérer la distance pour alterner avec succès ses attaques avec une impeccable défense. Il a maitrisé son adversaire lors de l’ultime round qu’il s’est adjugé en plaçant deux belles droites à la face. Il s’est imposé en dominant tactiquement et techniquement Yoelvis Tejera, champion du monde junior.
70 kg : Yunier Sorzano (Cuba) bat Ismael Lamghari - 3/0
Face à un puissant Cubain offensif et adepte du travail au corps, Ismaël Lamghari a boxé en reculant. Yunier Sorzano a placé ses redoutables crochets des deux mains sur les flancs avant de tenter d’enchainer à la face. Impeccable en défense, Ismaël Lamghari a remisé avec son bras arrière. Le Cubain a fini fort en produisant une accélération où il a déclenché une série de plusieurs coups. Une séquence du combat bien gérée défensivement par le Français.
75 kg : Raikol Leonard (Cuba) bat Momir Trbic - 3/0
Monir Trbic s’est montré plus entreprenant lors de ces retrouvailles avec Raikol Leonard. Il est parvenu à gêner son adversaire avec son bras avant puis à le cueillir à la face au cours du premier round. La seconde reprise a été équilibrée avec des touches de chaque côté. Monir Trbic a écopé d’un avertissement pour coup derrière la tête au dernier round avant de subir les attaques adverses.
85 kg : Junior Tadah bat Keilor Garcia (Cuba) - 3/0
Tadah Junior a opté pour un style offensif et spectaculaire qui lui a valu les encouragements du public. Il a avancé et touché avec ses droites. Keilor Garcia a allongé son bras avant au deuxième round sans parvenir à enrayer la marche avant du Français. Le Cubain a touché avec son bras arrière lors de la dernière reprise mais ce n’était pas suffisant pour remettre en question la belle victoire du généreux Tadah Junior.
90 kg : Abdoulaye Traore bat Nelson Williams (Cuba) - 3/0
Abdoulaye Traoré a pris une éclatante revanche sur un adversaire qui l’avait battu d’extrême justesse la semaine passée. Le Français a touché des deux mains et il a gêné Nelson Williams en alternant sa garde. Le combat s’est équilibré au second round et si Abdoulaye Traoré s’est fait toucher, il a remisé avec précision et a gratifié le public avec ses esquives et ses retraits du buste. Le Français a conclu le combat avec une droite à la face.
+90 kg : Julio Cesar La Cruz (Cuba) bat Moustapha Diop - 3/0
Moustapha Diop avait le redoutable honneur de se mesurer au légendaire Julio César la Cruz, quintuple champion du monde et double champion olympique. Un fantastique Cubain qui a évolué dans son style unique, les bras pendant le long du corps et disposant d’un extraordinaire coup d’œil lui permettant d’exploiter la moindre ouverture. Malgré son avantage de taille et un bon bras avant, le Français n’est pas parvenu à prendre en défaut l’expérimenté Cubain qui a déroulé sa boxe pendant les trois rounds du combat.
Retrouvez ci-dessous l'ensemble des résultats des pugilistes professionnels français qui ont combattu lors de ce second week-end de juin 2025.
Leonardo Mosquea (17 v) s’est emparé de la ceinture WBA Ibéro Amérique des lourd-légers en battant l’Argentin Ivan Gabriel Garcia (10 v, 4 d, 1 n) par abandon à l’appel du neuvième round. Lire compte-rendu ICI
En mi-lourds, Christopher Bruguiroux (7 v, 2 d, 1 n) a battu Stan Baulmont (5 v, 1 d, 1 n) par jet de l’éponge à la cinquième reprise.
En super-coqs, Hamza Laksiouar (5 v, 1 d) a battu le Tchèque Leon Demeter (2 v, 2 d) par KO au premier round.
En welters, le combat entre Jimmy Lalin (4 v, 1 d, 1 n) et Sofian Khaldi (2 v, 1 d, 2 n) a été sanctionné par un match nul majoritaire (38-38, 38-38, 39-37).
Le boxeur du Younus Boxing Club de Bordeaux, Abderrahmane Cherragi (8 v, 6 d, 2 n) s’est emparé de la ceinture WBC francophone des super-coqs en battant Hugo Legros (16 v, 4 d, 2 n) par arrêt de l’arbitre au deuxième round. Le protégé de Laurent Amani, qui a signé sa plus belle victoire en carrière, est également challenger du champion de France de la catégorie supérieure des poids plumes, le redoutable et invaincu Samuel Kistohurry. Le Younus Boxing Club de Bordeaux vit une belle saison avec cette significative victoire à l'extérieur plus une finale du challenge Jean-Claude Bouttier pour Freddy Nguetsop qui se mesurera à Makan Traoré sans oublier l'implication et la collaboration avec Hugo Morel récent champion de France des poids welters.
Fanny Galle (3 v) est devenue championne de France des poids super-légers en battant aux points (79-73, 79-73, 80-72) Lilia Cherifi (4 v, 1 d). Lire le compte-rendu ICI
La demi-finale du challenge Jean-Claude Bouttier, catégorie mi-lourds, entre Lenny Patrach (4 v, 1 n) et Pedro Cuca (3 v, 1 d, 1 n) s’est soldée par un match nul majoritaire (57-57, 57-57, 56-58). Les juges ont dû avoir recours au préférentiel et c’est Lenny Patrach qui s’est qualifié pour la finale.
En super-légers, Sohan Chaibi (8 v, 1 d, 2 n) a battu le Vénézuélien David Medina (21 v, 6 d, 1 n) par KO au deuxième round.
En super-welters, Lyad Tormos s’est imposé par KO au troisième round devant le Colombien Jairo Nustes (10 v, 8 d).
Romane Moulai (6 v) a conquis le titre mondial IBO des poids mi-mouches en battant aux points (97-93, 96-94, 98-92) l’expérimentée Mexicaine Silvia Torres (22 v, 4 d, 3 n).
Plus de détails à venir sur ce combat.
En légers, l’Italien Giuseppe Osnato (12 v, 1 d) a battu Mehdi Ghoualem (11 v, 1 d) par décision partagée (94-96, 96-94, 94-96) pour s’approprier la ceinture IBO Méditerranée.
En moyens, Milan Prat (27 v, 1 d) a battu le Mexicain Oziel Santoyo (19 v, 5 d, 1 n) par arrêt de l’arbitre au huitième et dernier round.
En moyens, Michel Soro (37 v, 2 d, 2 n) s’est imposé par arrêt de l’arbitre au quatrième round devant le Mexicain Asis Rodriguez Garcia (17 v, 3 d).
En super-légers, Garik Mstoyan (8 v, 1 d, 4 n) et le Mexicain Francisco Mercado (8 v, 5 d, 1 n) se sont quittés sur une décision de match nul majoritaire (75-77, 776-76, 76-76).
En légers, Rassoul Doukaev (10 v a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) le Mexicain Israel Gasparrillo (12 v, 8 d, 1 n).
Le mi-lourds Rachid Bello (5 v, 2 d, 1 n) s’est qualifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en battant Ferdy Zongo (4 v, 1 d) par décision majoritaire (57-57, 59-55, 58-56). Il rencontrera en finale Lenny Patrach.
Dans une autre demi-finale, en poids moyens, Rayane Yahia Berrouiguet (5 v, 1 d, 1 n) a obtenu son billet pour l’ultime rendez-vous de la compétition en battant aux points (58-55, 59-54, 59-54) Nourredine El Goumi (5 v, 17 d, 1 n). Il sera opposé en finale à Donsley Figino.
En poids moyens Donsley Figino (6 v, 1 d) s’est qualifié pour la finale du challenge Jean-Claude Bouttier en s’imposant par décision partagée (58-55, 57-56, 56-57) devant Remi Scholer (v, 17 d).
En welters, Henry Lontchedji (3 v, 2 d, 1 n) a infligé une première défaite avant la limite (TKO6) à l’ex champion de France Nurali Erdogan (16 v, 5 d).
En mi-lourds, Patrick M Bida (4 v, 4d, 2 n) a battu le Tchèque Tomas Podlas (5 v, 11 d) par arrêt de l’arbitre au quatrième round.
En super-coqs, Abdourahmane Ndiaye (9 v) a battu aux points (60-54, 60-53, 60-53) le Tchèque Miroslav Prochazka (5 v, 14 d).
En moyens, Peio Boulin (4 v, 6 d) a battu aux points (58-56, 58-56, 59-55). Anthony Huet (2 v, 2 d).
En super-légers, Clément Saumon (5 v) a battu aux points (58-54, 59-55, 60-54) l’Argentin José Luis Commisso (2 v, 7 d).
En super-welters, Gaël Rigobert (11 v, 4 d) s’est imposé par décision partagée (58-56, 58-56, 54-60) devant Marceau Pourrier (7v, 1 d).
En légers, Danilo Mano Teua (1 v, 2 d) a battu aux points (38-37) Abdelkader Bouakrif (1 d, 1 n).
En welters, Raphaela Tautuatemaeva Dauphin (5 v) a battu aux points (76-73, 76-73, 76-73) Selai Tatlot (8v, 2 d, 1 n).
En mi-lourds, Driss Gharroumi (4 v, 1 d) s’est imposé par arrêt de l’arbitre à la cinquième reprise devant le Vénézuélien Jose Yeguez (8 v, 5 d).
Le poids lourds, Clément Gilet (8 v, 2 d, 1 n) a battu le Erik Nazaryan (31 v, 38 d, 5 n) par arrêt de l’arbitre au quatrième round.
En moyens, Kassimou Mouhamadou (11 v, 7 d) a battu par décision partagée (59-55, 59-55, 56-58) le Tchèque Michal Chludil (5 v, 4 d, 2 n).
En super-welters, Jean Moraiti (19 v, 20 d, 4 n) s’est imposé par décision partagée (58-56, 59-55, 56-58) face au Colombien Jorge Luna (2 v, 5 d).
En super-coqs, Said Chakeur (4 v, 2 d) a battu par décision majoritaire (58-56, 57-57, 59-55) le Géorgien Bacho Jintcharadze (5 v,20 d, 1 n).
En coqs, Houria Djalout (1 v) a débuté victorieusement sa carrière professionnelle en battant par KO au deuxième round la Géorgienne Nino Mgebrishvili (5 d).
En plumes, Elodie Bouchlaka (9 v, 1 d, 2 n) a battu aux points (60-54, 60-54, 60-54) la Hongroise Beata Dudek (5 v, 7 d).
Ce soir à Bron, Leonardo Mosquea (17 v) a conquis la ceinture WBA Ibéro Amérique des poids lourd-légers en battant l'Argentin Ivan Gabriel Garcia (10 v, 4 d, 1 n) par abandon à l'appel du 9e round.
Les boxeurs sud-américains et plus particulièrement les argentins qui arrivent méconnus en Europe, ne sont jamais à sous-estimer, encore plus quand ils affichent autant de ko que de victoires. Leonardo Mosquea en a fait l’expérience avec Ivan Gabriel Garcia, un combattant dangereux par ses frappes lourdes et son engagement de tous les instants. L’ex champion d’Europe des lourd-légers a montré une autre facette de son talent en affichant un extraordinaire mental qui lui a permis de renverser la vapeur quand il a semblé en difficulté dans ce combat dur et spectaculaire.
Pas de round d’observation, l’argentin tente d’imposer l’épreuve de force mais tombe sur un os avec un Français qui bloque admirablement bien ses crochets et remise avec des frappes précises à la face. Le ton est donné, aucun des deux ne veut céder et les coups pleuvent au second round, la retenue est restée aux vestiaires et les échanges se durcissent jusqu’au moment où les deux boxeurs se touchent mutuellement mais c’est le crochet gauche de Leonardo Mosquea qui envoie l’Argentin au tapis. Après un moment de flottement, Ivan Gabriel Garcia passe à l’attaque en fin de quatrième reprise, le Français prend alors des coups inhabituels de plein fouet et tangue dangereusement.
Il se reprend au round suivant et c’est lui qui pilonne son rival au sixième round, le combat est dur, les deux hommes ne se ménagent pas et rien n’est encore clairement établi. Leonardo Mosquea ne bloque plus les frappes adverses, ses bras semblent lourds et ses gants ne remontent plus protéger son visage comme en début de combat. L’Argentin en profite mais il subit une accélération du Guyanais au septième round, Leonardo Mosquea met tout le poids du corps dans chacune de ses frappes. Il continue ce travail lors des trois minutes suivants et l’Argentin montre des signes de faiblesse, il tient encore debout mais semble tout près de rompre.
Ivan Gabriel Garcia ne repartira pas à l’appel de la neuvième reprise. Au prix d’un gros effort, Leonardo Mosquea a brisé l’élan du coriace Argentin qui a longtemps cru à la possibilité d’un exploit sur le sol Français. Avec cette victoire acquise dans la douleur, le Français s’est placé sur orbite mondiale WBA même s’il a déclaré ne pas vouloir se précipiter et être encore en apprentissage, faisant preuve de lucidité par rapport à sa performance. Leonardo Mosquea s’est dit déçu par sa prestation, pourtant le dénouement a montré qu’il possédait les qualités requises pour viser haut.