Anthony Settoul balayé

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Le 22 juin, à Barcelone, le sociétaire de l’ASM Boxe (23 v, 7 d) s’est incliné par arrêt de l’arbitre (1er) face au champion d’Europe des super-coqs, l’Espagnol d’origine dominicaine Abigail Medina (19 v, 2 n, 3 d). A trente-et-un ans, il assure ne pas avoir dit son dernier mot.
 
 
Abigail Medina faisait son entrée sur le ring très sûr de lui, invectivant qui voulait l’être. Bebe, puisque tel est son surnom, paraissait nettement plus musculeux que le Français qui pouvait compter sur la présence, dans son coin, de son entraîneur et ancien champion d’Europe des super-légers, Christian Merle.
 
Trente secondes à peine après que le premier coup de gong ait libéré les deux protagonistes et que ceux-ci se soient échangés quelques directs du gauche à fleuret moucheté, histoire de se tester, le sort en était déjà jeté. En effet, l’Ibère, qui avait visiblement décidé de travailler au corps, délivra un direct du droit au plexus qui contraignit l’Auvergnat à poser un genou à terre, quelque peu à la surprise générale, avouons-le. L’affaire était à l’évidence mal engagée mais on crut que le Clermontois allait pouvoir récupérer et se remettre gaillardement en selle. Que nenni ! Il ne trouva pas un second souffle salvateur et le tenant s’en rendit immédiatement compte. Il ne se fit donc pas prier pour accélérer et même s’il éprouva des difficultés à cadrer le Tricolore, il finit par l’acculer dans les cordes et le toucher au foie puis d’une droite au visage. Antony Settoul alla de nouveau au tapis. C’en était fini de ses rêves européens.
 
Continuer l’aventure par amour de la discipline
 
Abigail Medina pouvait parader et faire le fier. Il est bien le meilleur ennemi des pugilistes Tricolores, lui qui avait déjà battu, certes aux points et de manière très contestable, Jérémy Parodi pour le titre continental, en décembre 2016, à Las Palmas. Il doit d’ailleurs retrouver le Toulonnais qui est son challenger officiel, comme en a décidé l’EBU.
 
De son côté, l’Auvergnat, qui s’était donné les moyens de ses ambitions en s’entraînant comme il le fallait avant de se rendre de l’autre côté des Pyrénées et en gérant son poids avec application, a déjà réfléchi à la suite de sa carrière. Bien que très pris par sa société de chauffeurs, n’ayant pas besoin du noble art pour vivre et ne boxant pas suffisamment régulièrement, il entend néanmoins continuer l’aventure dans le carré magique par amour de la discipline et refus de rester sur un tel échec.
 
Par Alexandre Terrini
 
Mise en ligne par Olivier Monserrat-Robert

 

 

 

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