Le champion d’Europe des moyens (25 v, 2 d) doit accorder une revanche à l’Italien Matteo Signani (31 v, 3 n, 6 d) car il n’y avait pas eu de contrôle antidopage lors de leur précédente confrontation, le préposé ayant contracté la Covid-19. Qu’importe, le Massicois est fin prêt à en découdre, ce vendredi, dans la Botte.
« Je ne suis pas du tout énervé d’avoir à rencontrer de nouveau Matteo Signani, sourit le tenant. Par contre, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer à l’extérieur, en particulier en Italie. C’est surtout le fait que cela se passe là-bas qui me gêne. Mais je ne veux pas y penser. Je me dis que je ne peux que gagner, que soit aux points ou avant la limite. Je suis confiant. »
Des mises de gants avec Milan Prat
Le Tricolore, qui ne souffre plus de ses épaules qui l’ont si souvent tracassé, s’est, dixit, « bien préparé pour donner le maximum » sous la houlette de son coach, Joseph Germain. Il a notamment mis l’accent sur le physique. Mieux, il a franchi la Manche pour aller mettre les gants avec Milan Prat puis avec de sparring-partners dans la salle de l’ancien champion du monde de super-moyens Billy Joe Saunders, membre, comme lui, de la communauté des gens du voyage et dont il avait fait la connaissance dans l’Hexagone, en début d’année.
Face au Transalpin, le game plan sera identique à leur duel initial, lorsque Ladoune avait détrôné l’Azzurri, en juin dernier, dans l’Essonne. A savoir, pendre les devants, que ce soit en avançant ou en laissant venir le challenger mais, dans tous les cas, en en décousant à la bonne distance et en en faisant davantage dès le round initial. En clair, il faudra délivrer plus de coups, dans l’idéal, pour abréger les débats.
