Après deux ans et demi d’attente, le Saint-Quentinois Guillaume Frénois se voit enfin offrir une seconde chance de devenir champion d’Europe EBU des supers-légers. L’information a été confirmée jeudi en début d’après-midi.
Après deux ans et demi d’attente, le Saint-Quentinois Guillaume Frénois se voit enfin offrir une seconde chance de devenir champion d’Europe EBU des supers-légers. L’information a été confirmée jeudi en début d’après-midi. « J’ai d’abord discuté avec Gérard Teysseron le promoteur de Guillaume. J’ai ensuite reçu des documents officiels m’annonçant que l’Anglais Stephen Smith renonçait à la ceinture européenne pour s’orienter vers une chance mondiale. Guillaume devient donc challenger officiel. Je me suis immédiatement positionné pour aller aux enchères. Les enveloppes seront ouvertes le 29 décembre, détaille le président du Boxing Club de Saint-Quentin Pascal Cordier. Je vais tout faire pour que le combat entre Guillaume Frénois et l’Espagnol Julian Giner Arroyo (ndlr : le tenant de la ceinture) figure au programme de la réunion que j’organise le 19 février avec Tony Averlant. Ce sera une très grande soirée de boxe ». Guillaume Frénois a forcément accueilli cette nouvelle avec satisfaction, lui qui patientait depuis plus de deux ans et sa défaite aux points, en Italie, face à Devis Boschiero le 28 septembre 2013 : « C’est une bonne nouvelle, mais le plus dur reste à faire. ». Déjà, l’Axonais attend de savoir si son combat aura bien lieu à domicile. « Espérons que notre offre soit supérieure à celle des Espagnols, lance Pascal Cordier. Car le savoir-faire pour organiser un tel combat, on l’a ! »
« On m’avait assuré, après ma défaite face à Boschiero, que je pourrais prendre ma revanche à Saint-Quentin, devant ma famille, mon public et mes amis, rappelle Frénois. J’ai trouvé le temps long. Maintenant, je vais travailler dur pour être prêt ». Il le faudra pour ravir le titre à l’Espagnol Julian Giner Arroyo. Détenteur de la ceinture depuis juillet dernier, il l’a déjà défendu une fois, en novembre à Boulogne-sur-Mer face au Français Romain Jacob (K.-O. au huitième round). « Je vais monter cette soirée du 19 février avec ma société Bleu Ciel Production, précise Pascal Cordier. Le Boxing Club Saint-Quentin n’est pas assez riche pour la prendre à son compte. Je vais aux enchères, mais en toute sagesse. Il est hors de question de dépenser l’argent que je n’ai pas. La boxe ne peut plus vivre au dessus de ses moyens. Les télévisions qui étaient derrière les organisations dans les années 80 se sont retirées depuis un moment. Il faut donc se montrer raisonnable ». Réponse le 29 décembre.
Par Jacky Lamborion
Source : Le Courrier Picard