Les CFA Elites bien partis

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Les quarts et les demi-finales des CFA, qui se dérouleront, ce week-end, aux Sables-d’Olonne, verront l’entrée en lice des membres des équipes de France. Ce qui rend l’événement d’autant plus passionnant.

Ce qui a été entrevu lors des seizièmes et des huitièmes de finale, lesquels se sont parfaitement déroulés, à Olhain, dans le Pas-de-Calais, augure des quarts et des demies palpitants, voire indécis. L’édition 2022 des CFA s’annonce comme un meilleur cru que celle de 2021 qui faisait suite à une trop longue période d’inactivité compétitive provoquée par l’épidémie de Covid-19.

« Cette fois, les participants étaient plus en forme, si bien que ce que nous avons observé, à Olhain, a été conforme à ce que l’on attendait, décrypte Mamadou Bakary Diabira, entraîneur national affecté au collectif relève masculin et missionné sur place en compagnie d’Alain Pelay. Les athlètes ont tenu leur rang en montrant des choses intéressantes et en faisant preuve d’engagement. Ce n’était pas mal. Ils ont souvent pas mal tenté même si, parfois, techniquement, c’était un peu limité. Il y a encore du boulot, le chemin est long mais il y a eu du bon. Ceux qui étaient favoris sur le papier l’ont, dans l’ensemble, emporté. On sait que les CFA sont toujours un enjeu pour beaucoup et qu’ils ont donc un peu de pression. Certains ont été annihilés mais d’autres se sont comportés en étant conscients qu’ils n’avaient rien à perdre et en tirant tout le parti de leurs atouts. »

« Il y aura des surprises »

Bien sûr, « on attendra plus d’eux, en Vendée, prévient Mamadou Bakary Diabira. La plupart vont affronter des membres de l’équipe de France. On verra si les nouveaux venus seront en capacité de bousculer la hiérarchie. Ils ont les moyens de faire encore mieux et de se sublimer. Ce sera l’occasion de prendre confiance en eux. Je pense qu’il y aura des surprises. » Un constat général qui vaut tant pour les garçons que pour les filles. En ce qui concerne ces dernières, « le niveau a considérablement augmenté ces derniers temps », se félicite Mamadou Bakary Diabira qui prédit toutefois moins de bouleversements que chez les hommes.

En tout cas, insiste l’entraîneur national, « on voit que le travail de fond effectué depuis de longues années par les clubs paie. Il faut les féliciter sachant qu’ils sont en relation avec la DTN dans le cadre une démarche collaborative qui porte ses fruits. »