Les Bleuets sur les chapeaux de roue

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Mardi 15 novembre, Christopher Hippocrate (-51 kg), en soixante-quatrième de finale, et Yojerlin Cesar (-75 kg), en seizième de finale, ont été brillants pour leurs débuts lors des championnats du monde juniors, à La Nucia, en Espagne.

Christopher Hippocrate a bien lancé la machine tricolore en suivant scrupuleusement le game plan face à l’Arménien Tumas Tovmasyan qui, comme la plupart de ses compatriotes, est doté d’un style de bagarreur avec beaucoup d’engagement au détriment de la technique. Dans ces conditions, il fallait que le Francilien se fasse respecter en campant au centre du carré magique pour en être le patron. Mission accomplie en délivrant des séries de deux ou trois coups avant de désaxer dans la foulée. Seuls bémols, des sorties un peu larges qui nécessitaient donc un temps pour revenir avant de pouvoir enchaîner illico presto. Sans compter un bras avant un peu bas, des remises avec, là encore, les mains pas toujours assez hautes ou des enchaînements pas forcément déclenchés à la bonne distance faute d’avancer suffisamment. Mais le Francilien, très à écoute, a su corriger tout cela dès la deuxième reprise afin de réaliser une démonstration toute en mobilité dans le dernier opus en occupant parfaitement l’espace du ring, histoire d’annihiler les assauts désespérés de son rival. Chapeau.

« Aborder chaque combat l’un après l’autre comme une finale »

Yojerlin Cesar n’a pas été en reste devant Oleksi Stepanov, champion d’Europe cadet en 2021 et qui avait une furieuse tendance à se jeter tant il recherchait systématiquement l’épreuve de force. Ajoutez à cela une fâcheuse propension à truquer, par exemple en appuyant sur la tête du Lyonnais. Lequel a su rester maître de ses émotions et gérer opportunément les débats en travaillant sur des coups longs, en misant sur son bras arrière et en contrant en crochets quand il le fallait. Il lui est même arrivé d’accepter sciemment les corps-à-corps mais, à chaque fois, en étant productif sans accrocher. En revanche, lui aussi a parfois la garde insuffisamment relevée. Dans le troisième round, alors que la victoire lui était promise, il a fort intelligemment boxé sur les jambes et n’est jamais resté en face de son opposant qui jouait son va-tout en tentant le tout pour le tout.

« Ces deux prestations ont été abouties, se félicite Mohamed Taleb, entraîneur national en charge du collectif jeunes. Néanmoins, j’ai bien insisté auprès des garçons pour leur rappeler que ce n’était qu’une entrée en matière, certes réussie, et qu’il leur fallait à présent aborder chaque combat l’un après l’autre comme une finale. »

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