Jean-Louis Édouard s’en est allé

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Le fondateur de Mont-Blanc Boxe faisait partie du bataillon des serviteurs insatiables qui donnent sans compter de leur temps, de leur énergie et d’eux-mêmes pour que le noble art fleurisse çà et là sur l’ensemble du territoire. Il s’est éteint le 20 avril, à quatre-vingt-trois ans.

Jean-Louis Édouard était un homme de passions, notamment pour la chasse, le sport mais surtout pour la boxe. Ce qui l’incita à passer l’acte, en 1971, lorsqu’il décida de créer Mont-Blanc Boxe, à Sallanches. Passionné certes mais ordonné, il commença, au sein de la structure qu’il présida pendant plus de quarante-cinq ans, par le commencement en développant, dans un premier temps, la boxe éducative assaut. Avec, comme ligne directrice, un savant mélange de rigueur, d’extrême humanité et de paternalisme réconfortant. A la tête du club, il veilla en effet, durant toutes ces années, sur ses protégés afin de les faire grandir en s’épanouissant et dans l’affirmation de leur personnalité. Son écoute attentive et bienveillante teintée de respect ne l’empêchait nullement de faire régner la discipline à la salle.

Soucieux de faire fructifier le bien commun, en l’occurrence cette boxe qu’il chérissait tant, il fut également Président du comité départemental. Son investissement de bénévole fut, de manière on ne peut plus méritée, récompensée par de grandes joies, d’intenses émotions et quelques peines parce que c’est aussi la loi du genre. Mais quel parcours de dirigeant fut le sien ! Chaque saison, des jeunes issus des rangs de la BEA se distinguaient en s’adjugeant des titres de champion régional, interrégional, voire national. Un succès qui se prolongeait chez les amateurs. L’un deux, le grand Laurent Boudouani, auguste pensionnaire de la maison, connut la consécration : champion de France puis vice-champion olympique à Séoul en 1988 avant d’être l’auteur du grand chelem historique chez les rémunérés, lui qui se para des ceintures nationale, européenne et mondiale.

Triple médaillé de la FF Boxe

Les instances ne manquèrent pas, à leur tour, d’honorer le dévouement de Jean-Louis Édouard. Ainsi la Fédération française de boxe lui décerna-t-elle tour à tour ses médailles de bronze, d’argent et d’or. L’intéressé fut également distingué par le service des Sports de Sallanches.

Le décès Jean-Louis Édouard laisse un immense vide dans le milieu de la boxe tout autant que dans le cœur de ceux qui ont eu le bonheur de le connaître et de le côtoyer. Au sentiment de gratitude que les uns et les autres nourrissent à son égard, s’ajoute une peine infinie. La Fédération française de boxe et son Président Dominique Nato adressent leurs plus sincères condoléances à sa famille, à sa fille Karine et à ses proches.

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