La marche était trop haute pour Moreno Fendero

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Le Français s’est incliné (5-0) face à l’Italien Salvatore Cavallaro, en huitième de finale des Mondiaux. Malgré sa débauche d’énergie, il n’a pas trouvé la solution tactiquement.

Le Chartrain ne temporisait pas dès le coup de gong initial libérateur. Il prenait les devants et avançait en essayant de trouver la brèche. Sauf que le Transalpin ne lui en laissait guère le temps et répliquait avec une vitesse de bras supérieure qui lui faisait immédiatement retourner la situation à son avantage. En totale confiance, l’Azzuri variait les plaisirs en prenant lui aussi les devants. Et là encore, ses jaillissements faisaient merveille.

Le Français semblait quelque peu désemparé quant à la ligne de conduite à tenir. Il avait certes les mains bien hautes mais il restait trop en face de son rival, a fortiori en n’étant ni suffisamment mobile du buste ni suffisamment actif pour ne pas se faire surprendre et parfois reculer, quitte à s’exposer davantage. Et quand il passait aux choses sérieuses, il déclenchait de trop loin ou peinait à cadrer son opposant. Sans compter un déficit d’explosivité.

« Le Transalpin était largement à la portée de Moreno »

Conscient qu’il était mené, il accélérait dans la deuxième reprise mais tombait dans les mêmes écueils, Salvatore Cavallaro n’éprouvant guère de difficultés à lire ses intentions et à esquiver les crochets larges que le Bleu tentait de lui asséner. Au contraire, lorsque le Transalpin attaquait, son allonge supérieure s’avérait un précieux atout et était synonyme de touches que les juges comptabilisaient volontiers sur leurs bulletins.

Toujours aussi vaillant, Moreno Fendero ne se résignait cependant pas dans l’ultime opus mais en dépit de son entrain et de son courage, il ne donnait pas le sentiment d’avoir les armes pour inverser le cours des débats qui avaient déjà choisi leur vainqueur.

« L’Italien était sans doute moins dangereux mais il s’est montré beaucoup plus actif, mobile et précis, admet l’entraîneur national, Malik Bouziane. Pourtant, il était largement à la portée de Moreno qui, d’ailleurs, l’avait déjà battu. C’est d’autant plus frustrant. Cela s’est joué sur le plan mental car tout avait été fait en amont, que ce soient le travail à la leçon ou la formalisation des consignes. »

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