Comités régionaux, ces relais prioritaires

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Premier maillon de la chaîne des organes déconcentrés de la FF Boxe, les comités régionaux (CR) ont vocation à sans cesse gagner en efficience pour déployer, dans leur ressort géographique, la politique fédérale. C’est dans cette optique que s’est tenu, début octobre, le Collège des président(e)s de CR.

Cette réunion a, tout d’abord, été l’occasion d’insister sur un maître-mot, en l’occurrence, la professionnalisation des CR. C’est, précisément, ce à quoi œuvrera le nouveau DTN adjoint en charge du développement, Gérard Santoro, issu de la famille de la lutte. Dans son champ d’attributions, figurent notamment les relations avec l’Agence nationale du sport (ANS) dans le cadre du contrat de développement mais également la gestion du Projet sportif fédéral (PSF) que seize CR se sont appropriés en l’activant pour eux-mêmes ou encore, en collaboration avec l’autre DTN adjoint, Éric Dary, le suivi des cadres techniques ayant des missions nationales en matière de développement. Outre l’impulsion et le concours de la FF Boxe pour rendre les CR plus performants, ces derniers sont invités à solliciter tous les soutiens possibles, à commencer par les Directions régionales académiques à la Jeunesse, à l’Engagement et aux Sports (Drajes) et ce, dans le cadre du Projet sportif territorial (PST) en vigueur dans chaque région.

La formalisation des diagnostics régionaux d’ici décembre prochain

L’idée étant de ne pas rester dans l’incantation et le vœu pieu, les différents items relatifs au développement feront l’objet d’évaluations et de quantifications sur la base de diagnostics qui seront demandés aux comités régionaux. Par ailleurs, avec le souci de faire œuvre de pédagogie, cette conférence a permis de réitérer les quatre axes qui structurent le contrat d’objectifs liant les Comités à la FF Boxe. A savoir, la participation à la vie fédérale ; le développement de la pratique ; la professionnalisation des structures régionales ; le fonctionnement de l’Équipe technique régionale (ETR).

Toujours mû par la volonté d’être dans le concret, le plan organisationnel de la DTN et le rôle des cadres techniques en régions ont été détaillés. Ainsi, ceux qui ont des missions régionales sont-ils tenus d'envoyer, chaque début de mois, le prévisionnel de leurs activités en distinguant les actions locales de celles nationales (selon un ratio approximatif de 40 % / 60 % susceptible de varier selon les temps forts de la  saison) et en mettant les président(e)s de CR en copie. Autre support destiné à faire que les uns et les autres soient au même niveau d’information, la tenue, selon un calendrier préétabli, de visioconférences mensuelles avec les cadres pour effectuer des bilans d'étape. En vue de les épauler, les comités sont, quant à eux, incités à recruter un agent de développement en s’appuyant sur les dispositifs d’aide à l’emploi qui leur sont accessibles. Par ailleurs, les cadres sont censés procéder à des entretiens annuels avec les dirigeants des CR, les prochains ayant lieu en décembre et en janvier prochains. Ces échanges serviront, entre autres, à la formalisation des diagnostics régionaux qui seront produits, eux aussi, en décembre.

L’obligation de parité femmes-hommes à l’horizon 2028

La dimension institutionnelle a également été abordée au regard des impératifs légaux. En l’occurrence, de la loi n°2022-296 du 2 mars 2022 qui vise à démocratiser le sport en France et que la Commission fédérale juridique, statuts et règlements s’efforce d’incorporer dans les règlements de la FF Boxe. Les modifications qui en résulteront devront, bien sûr, faire l’objet d’une approbation lors de l’Assemblée générale fédérale. Sachant que certaines de ces dispositions s’appliqueront aux CR. En l’occurrence :

- l’obligation de parité femmes-hommes au sein des instances dirigeantes des fédérations sportives et ce, dès 2024 au niveau national et à l’horizon  2028 au niveau régional ;

- la limitation à trois mandats pour les présidents de fédération, de ligue ou de comité régionaux ;

- à partir de 2024, dans le cadre de l’élection des instances dirigeantes de la Fédération, 50 % des voix de l’Assemblée générale devront provenir des clubs affiliés ;

Enfin, différents points, entérinés par le Comité directeur de la FF Boxe, ont été remémorés aux représentants des CR dans la mesure où ils concernent indirectement ces derniers en tant qu’émanations de la FF Boxe. On citera, pour ce qui est de la boxe pro :

- la majoration de 30 % du prix des licences prises après le 31 mars 2023 ;

- la validation des nouveaux projets de compétitions ;

- la modification du contrat entraîneur-boxeur-club, seuls l’athlète et l’entraîneur figurant désormais dans ce document, lequel expire au 31 décembre de chaque année et peut être résilié au cours du mois de décembre ;

- l’évolution de la grille tarifaire des combats hors compétition (4x3 : 400 euros par boxeur ; 6x3 : 800 euros par boxeur ; 8x3 : 1 200 euros par boxeur) ;

- la modification du nombre d’officiels pour les championnats de France féminins, soit un arbitre et trois juges : 

- l’obligation, à partir du 1er janvier prochain, dans un souci d’équité, pour tous les boxeurs et les boxeuses disputant le titre national, de porter des gants de marque Adidas fournis par la FF Boxe.

Sans compter, pour ce qui est de la boxe amateur, la création du pôle France féminin au Creps de Nancy dont les effectifs seront aussi alimentés dans le cadre d’une détection assurée, en régions, par la DTN en partie sur la foi des recommandations des ETR.

Une manière, là encore, d’impliquer sans restriction les CR et les territoires dans cette œuvre commune qu’est la consolidation de la discipline partout et tous azimuts.

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