Ca passe pour Marwan Mouflih 

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Aux Mondiaux juniors, à La Nucia, en Espagne, le Berjallien (-57 kg) a franchi l’écueil du premier tour, en trente-deuxième de finale. En revanche, Bilal Benali (-57 kg) s’est, hélas, fait sortir de très peu.

Face au Portoricain William Yediel Colon Vazquez, qu’il avait déjà affronté et battu lors du tournoi du Boxam, Marwan Mouflih a su rééditer sa performance, ce qui n’est jamais évident en pareille circonstance. D’ailleurs, on constatait d’emblée que le Portoricain savait à quoi s’attendre et avait étudié le style engagé du Tricolore. C’est pourquoi, il en décousait en étant sciemment sur le reculoir pour le contrer. Mais cela ne suffisait heureusement pas pour déstabiliser l’Isérois qui, une fois qu’il eut mis la machine en route, enchaînait les séries en prenant soin d’avoir les mains bien hautes. Mieux, le Rhônalpin réussissait à inverser la donne tactique de la confrontation. Dès qu’il comprit que son rival le laisserait venir dans l’espoir de mieux le cueillir au coin du bois, il en fit de même tout en occupant le centre du ring. Si bien que William Yediel Colon Vazquez, en retard au pointage après la perte de la reprise initiale, était contraint de se jeter et se découvrir. Du pain béni et un succès indiscutable (4-1) pour Marwan Mouflih qui remisait à satiété en se montrant prolifique dans ses actions. « Il a fait preuve d’une appréciable capacité d’adaptation », se félicite Mohamed Taleb, entraîneur national en charge du collectif masculin jeunes.

Vraiment rageant pour Bilal Benali

Bilal Benali a également mis tout son cœur à l’ouvrage. Après un départ tonitruant marqué par la quête du premier round pour avoir su tourner autour du Coréen Seong Hong Jin en combinant élégamment sans s’exposer, la tournure des débats a été moins favorable. Le Bergeracois, qui n’est que junior 1, est quelque peu tombé dans le piège des provocations tendu par l’Asiatique, conscient de son déficit en termes de vitesse de bras, voire de puissance. En effet, ce dernier ne cessa alors de pousser ostensiblement l’Aquitain dans les cordes. Au lieu de prendre ses distances pour ne pas se laisser engluer dans des configurations brouillonnes, le Dordognot eut le tort de passer les bras. Si bien que c’est lui que l’arbitre sanctionnait d’un avertissement fatal : alors qu’il l’avait remporté sur le ring, Bilal Benali se voyait privé du gain du deuxième opus sur le papier, cette sanction inversant le score sur les bulletins des juges. Puis, au cours des trois ultimes minutes, Seong Hong Jin, plus actif, se refaisait la cerise. Il empochait la victoire (4-1) en prenant nettement l’ascendant physiquement sur notre représentant qui n’avait plus les jambes pour se déplacer comme il convenait et déployer sa boxe tranchante. Le prix de l’expérience. Vraiment rageant. 

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