Cruveillier à la conquête de l'Europe

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Caroline Cruveillier dispute les championnats d’Europe juniors qui se dispute en Hongrie du 15 au 23 août.

L’année dernière en cadette, Caroline avait ramené une médaille de bronze. Un an plus tard elle apparaît sereine et confiante pour aborder ce rendez-vous. « Je monte sur le ring pour gagner, peu importe contre qui je dois combattre. J’ai quatre victoires à aller chercher pour le titre, c’est tout ». Elle sait aussi qu’il lui faudra rester concentrer et ne pas se relâcher après une première victoire attendue. « On a vu l’année dernière que la gestion d’une victoire dans un tournoi ça s’apprend. Après avoir gagné tout est beau, on a tendance à se relâcher mais il faut remonter sur le ring le lendemain » prévient son entraîneur Samuel Florimond.

Toute l’année, Caroline vit pour sa passion et n’hésite pas à multiplier les heures d’entraînement, même entre midi et deux pendant l’année scolaire. Depuis deux mois, elle s’attelle à un entraînement intensif, sous le regard parfois conciliant d’autre fois intraitable de son mentor. Pour aborder ce championnat, Florimond a préparé sa championne avec un régime d’entrainement tout sauf allégé. Physique le matin et technique dans la soirée. Un rythme de sportive de haut niveau que la boxeuse a accepté sans rechigner. « Elle s’est entraîné plus dur que certains professionnels » affirme un Florimond admiratif. « J’ai oublié les grasses matinées ! » confirme la jeune fille. Avant de rejoindre le stage de préparation de l’équipe de France, à Bugeat dans le Limousin, le clan a pris ses quartiers dans le gymnase pour un dernier entraînement. Comme durant toutes les soirées d’été, un membre de la famille du BCO est venu mettre les gants.

Cette fois c’est Romain, 16 ans qui s’y colle. En fin de préparation, la séance est allégée et les sourires illuminent les visages. « C’est clair qu’il y a eu des moments bien plus difficile à gérer pendant la préparation » confie-t-elle. Le jeune homme ne retient pas ses coups. Il le faut s’il veut contrer les crochets de la demoiselle. « C’est bien de s’entraîner avec des mecs au moins le jour des combats, contre les filles ça parait plus facile. Je les remercie d’ailleurs d’être venu pendant les vacances ». Sur le bord du ring, sa mère grimace à chaque coup reçu, elle qui est de tous les combats semble souffrir bien plus que sa fille. « Quand ça tape c’est impressionnant, je pense que je ne m’y ferais jamais » avoue-t-elle.

Après 4 rounds de deux minutes, la même durée que lors des championnats, le combat est fini. Caroline n’a pas l’air éprouvée malgré l’effort. Signe que la condition est excellente. Elle montre un autre visage. Après la bosseuse et la combattante c’est une véritable perfectionniste qui analyse son entraînement. « J’aurais aimé travailler plus la technique. Je veux toujours que tout soit parfait ». Elle qui a fait sienne la devise de son coach sur les réseaux sociaux tentera de l’appliquer la semaine prochaine : « une seule trajectoire la victoire ».

Par Jean-Michel Ruscitto

Source : La Marseillaise

 

 

 

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