Thomas Faure en quête de gloire

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Le Français (21 v, 1 n, 4 d) entend poursuivre son ascension en briguant la ceinture EBU vacante des mi-lourds, ce samedi, au Zénith de Paris. Il aura fort à faire face à l’Anglais Dan Azeez (18 v).

Champion de France puis de l’Union européenne de la catégorie, le Castelroussin vise logiquement l’étage supérieur. Il était temps, surtout après deux reports puisque la confrontation devait initialement se tenir le 3 décembre, au même programme que le championnat du monde entre Tyson Fury et Dereck Chisora, puis le 11 février, à Wembley, avant d’être prévue le 25 février, à Manchester, toujours outre-Manche donc. Finalement, Ben Shalom, promoteur de Dan Azeez, a fait affaire avec Jérôme Abiteboul, si bien que le championnat d’Europe aura finalement lieu dans l’Hexagone.

Thomas Faure n’aura pas pour autant la tâche plus aisée. Il ne l’ignore pas : « Je sais que ce ne sera pas facile. Je vais essayer de lui rendre la vie difficile et de prendre l’ascendant au fil des rounds. Il faudra que je fasse preuve de beaucoup de concentration et que je ne commette pas la moindre erreur sinon, je le paierai cash. A moi de rentrer dans le combat dès l’échauffement dans le vestiaire. Je vais affronter le numéro dix mondial. J’ai conscience que je ne suis pas le favori et que ce sera compliqué. Mais si j’en suis là, c’est aussi que j’ai travaillé pour. J’aborde cette échéance sans complexe. Je ferai au mieux pour tenir tête à l’Anglais. »

« Je suis dur au mal depuis que je suis petit »

Dans le carré magique, ce dernier fera valoir son punch. « Je suis dur au mal depuis que je suis petit. Ce n’est donc pas quelque chose qui me fait peur. Mais je sais qu’il use ses adversaires en ne faisant qu’avancer et en frappant large », assure le Haut-Viennois qui n’a pas pour habitude de regarder ses rivaux en vidéo, tâche qu’il laisse à son entraîneur, Sofien Bahi.

Pour le reste, le game plan est savamment ficelé : « Avoir les mains hautes, désaxer le plus possible et éviter d’entrer dans me jeu de Dan Azeez. Pour le reste, je m’adapterai car j’ai la chance de pouvoir boxer dans toutes les configurations possibles, en fausse patte, en avançant, en reculant. Je ferai donc ce qui le dérangera le plus », résume le sociétaire du BCC Labo Fenioux qui a mis les gants avec le champion de France des moyens, Franck Zimmer. Le tout en bénéficiant de facilités horaires de la part de son employeur toujours compréhensif, Hermès, dont il est salarié en tant que coupeur maroquinier.

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