Dimanche 19 mars, en seizièmes de finale de la compétition, qui se tient à New Dehli, Wassila Lkhadiri et Amina Zidani ont triomphé d’adversaires de valeur.
Wassila Lkhadiri « à l’envie et à la détermination »
-50 kg, Wassila Lkhadiri avait fort à faire contre la Japonaise Tsukimi Namiki, tête de série numéro deux de la catégorie et médaillée olympique à Tokyo. « Wassila l’a emporté grâce à son envie, à sa détermination et à son engagement, analyse Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine. Elle était un peu tendue et crispée, si bien que ses coups partaient un peu moins vite que d’habitude alors que son adversaire était explosive et entrait vite dans la zone de contact. Wassila avait parfois du mal à déclencher au bon moment. Elle a, en outre, eu un petit problème de timing et de distance sur les contre-attaques avec son bras arrière. Heureusement, elle a été plus offensive dans les deuxième et troisième rounds. Surtout, lors des phases d’accrochages, elle a continué à débiter afin de bien montrer aux juges que c’était elle qui produisait et l’Asiatique qui pourrissait les débats. Cette victoire va lui donner encore plus confiance pour la suite. »
« Le succès de prestige » d’Amina Zidani
-57 kg, Amina Zidani a été à l’unisson en dominant la Russe Liudmila Vorontsova, vice-championne du monde 2019. « Sa victoire a été nette et sans bavure, apprécie l’entraîneur national. Amina a bien travaillé avec son bras avant pour faire déclencher sa rivale et la contrer soit avec son bras arrière en ligne, soit avec des séries des deux mains. Sa performance a été très aboutie. On savait qu’Amina en avait les capacités car lorsqu’elle s’inclinait face à des cadors, elle ne passait jamais très loin. On espérait que son potentiel puisse s’exprimer pleinement et qu’elle remporte un succès de prestige comme celui-là. »
Deux résultats qui viennent confirmer la dynamique plus que positive qui meut l’équipe de France depuis le début de ces Mondiaux.