Qualifications olympiques : rien ne change pour la boxe

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Les récentes annonces du CIO relatives aux modalités de qualification, suite au report d’un an des Jeux de Tokyo, n’impacteront pas le noble art. Explications.

Le groupe de travail du Comité international olympique (CIO) en charge du processus de qualification a récemment entériné certaines dispositions dictées par la pandémie de Covid-19. Tout d’abord, concernant le calendrier, la nouvelle date butoir à laquelle s’achèvera la période de qualification, quel que soit le sport, est le 29 juin 2021, les inscriptions des athlètes devant, quant à elles, parvenir au CIO, au plus tard, le 5 juillet 2021.

A ce jour, 57 % des places aux Jeux ont été attribuées. Il en en reste donc 43 % à pourvoir, notamment en boxe. Certaines révisions des systèmes de qualification seront possibles dans les diverses disciplines. Elles devront être finalisées le plus rapidement possible par la fédération internationale concernée afin que les athlètes et les Comités nationaux olympiques (CNO) soient fixés. Ce qui impliquera alors de trouver un consensus juste et transparent avec les fédérations nationales affiliées. Un cas de figure qui ne concerne pas la boxe dans la mesure où, pour cette édition des Jeux, ce n’est pas l’AIBA mais une task force du CIO qui a en charge la mise sur pied des TQO et du tournoi olympique lui-même. Or, concernant le modus operandi, rien ne va changer. En clair, les pugilistes qui aspirent à en découdre au Japon devront toujours en passer par un TQO continental et/ou un TQO mondial.

La santé des sportifs, un impératif absolu

Dans cette optique, le TQO européen de Londres, qui avait été interrompu, mi-mars, en raison de l’épidémie de coronavirus, reprendra bel et bien au stade où il s’était arrêté avec le maintien des tableaux par catégorie. Quant au TQO mondial, qui devait avoir lieu, en mai, à Villebon-sur-Yvette, il sera lui aussi reprogrammé au même endroit, la FF Boxe en demeurant l’organisatrice. La question est : quand ? Initialement, la task force souhaitait que l’un et l’autre se tiennent d’ici décembre prochain et que l’affaire soit bouclée. Même si rien n’a encore été acté, il est peu probable que de tels délais soient maintenus car il est loin d’être acquis que la crise sanitaire ne sévira plus d’ici là. Il est donc envisagé que les deux événements se déroulent au premier semestre 2021, à des dates guère éloignées de celles qui étaient prévues pour cette année. La santé des sportifs étant un impératif absolu, le CIO a d’ailleurs recommandé que les épreuves de qualification restantes ne soient confirmées qu'une fois que l’on en saura un peu plus sur la propagation du Covid-19 et les moyens de la juguler ou, à défaut, de la contingenter. Avec, en toile de fond, une autre exigence incontournable : garantir un minimum d’équité quant aux possibilités de chacun de se préparer dans de bonnes conditions pour ces échéances.

Pour le reste, ceux qui sont déjà qualifiés pour les JO de Tokyo 2020 devront néanmoins être à nouveau sélectionnés par leur comité olympique national respectif afin d’être de la fête. Un simple point procédure déjà réglé pour les deux boxeurs tricolores, Bilal Bennama et Samuel Kistohurry, qui ont décroché leur billet à Londres. Leur nom a en effet été communiqué au Comité national olympique et sportif français (CNOSF) par la FF Boxe.

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