Les Bleus bientôt de retour à l’Insep

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L’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (Insep) a rouvert ses portes alors que la pandémie de coronavirus l’avait contraint à suspendre ses activités. Les Tricolores qui y avaient leurs habitudes vont très prochainement retrouver leurs pénates au Bois de Vincennes.

Comme tous les sportifs de l’Insep, les boxeurs doivent se soumettre à une batterie d’examens médicaux avant de reprendre du collier. L’objectif est de s’assurer de la bonne santé de chacun, en particulier qu’aucun d’eux ne présente de symptôme(s) du Covid-19, quitte à faire passer des tests virologiques, voire sérologiques à ceux pour lesquels il y aurait un doute. Par ailleurs, l’hébergement se fera à raison d’une seule personne par chambre et non plus de deux comme cela pouvait être le cas avant que l’épidémie se déclenche. Les repas, eux, seront servis sous forme de plateaux individuels et la distanciation sociale sera de mise au réfectoire. Quant aux cours à l’adresse de ceux qui suivent un cursus scolaire ou d’enseignement supérieur, ils continueront à être dispensés à distance.

Toujours est-il que l’ensemble des fédérations présentes à l’Insep est soumis à ce protocole de réadmission assez lourd. Si bien que, dans un premiers temps, tous les athlètes des collectifs nationaux ne vont pas réinvestir les lieux. Seuls onze garçons du groupe olympique se réapproprieront la salle Jean Letessier. Cependant, les filles en lice pour les Jeux passeront, elles aussi, des tests médicaux. Elles participeront ensuite à un stage prévu au Creps de Boulouris, en juillet prochain. Au fil des semaines et en fonction de l’évolution de la situation sanitaire et donc les directives ministérielles, les autres athlètes de haut niveau de la FF Boxe qui se préparaient à l’Insep pourraient y revenir très progressivement.

Des entraînements avec opposition à partir du 2 juin ?

Jusqu’à nouvel ordre, les séances seront effectuées individuellement, c’est-à-dire sans partenaire (ce qui exclut aussi, de facto, les leçons avec un entraîneur), certes en intérieur mais dans le respect d’un espace minimum dévolu à chacun et avec un nombre maximum (dix) de présents. Cependant, la FF Boxe et son Directeur technique national (DTN), Patrick Wincke, plaident pour qu’à partir du 2 juin, il soit possible de s’entraîner de manière plus complète, c’est-à-dire avec des oppositions. Et ce, dans un premier temps, uniquement sous forme de binômes identifiés et fixes, composés de deux pugilistes d’une même catégorie ou de catégories voisines. Chacun d’eux serait préalablement testé pour s’assurer qu’il n’a pas contracté le virus. Un schéma qui pourrait, au demeurant, être reproductible en club.

Pour le reste, le déroulé des séances reprendrait les préconisations déjà formulées par la FF Boxe en ce qui concerne la dimension compétitive. A savoir, pour l’essentiel, respecter :

- certaines interdictions de prêt de matériel, d’accès aux vestiaires, de se serrer la main, d’accès aux salles en cas de symptômes ou d’extrême fatigue etc. ;

- des conditions sanitaires : utiliser ses propres bouteilles d’eau ou gourdes, mettre à disposition du gel hydroalcoolique, appliquer les gestes barrière, respecter pendant toute la séance une distance de plus d’un mètre entre les personnes évoluant dans la salle, prendre la température des entraîneurs et des athlètes avant la séance (pas d’intervention si elle est supérieure à 37,5° ou en cas de signe(s) symptomatique(s) du Covid-19) etc.

- le nombre maximal de personnes accueillies, soit pas plus de dix boxeurs par entraînement.

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