Samuel Kistohurry ne s’est pas reposé sur ses lauriers

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Déjà qualifié pour Tokyo, le Français (-57 kg) a fait parler sa puissance pour dominer aisément l’Azerbaïdjanais Tayfur Aliyev. Incisif tout au long des trois rounds, il a fait excellente impression.

L’Aquitain démarrait en trombe mais sans confondre vitesse et précipitation. Il avançait en bon ordre sur l’Azerbaïdjanais et réussissait à lui couper la route pour le cadrer. Ce qui n’avait rien d’évident tant ce dernier craignait à l’évidence la force de frappe du Tricolore au point de se montrer fuyant même s’il esquissait quelques remises pour la forme.

Le Français, lui, était un véritable rouleau compresseur, accentuant autant qu’il le pouvait son travail de sape à base de crochets courts des deux mains, tant au corps qu’au visage. Dans la mesure où il lui fallait déclencher dès qu’il était sur son rival, il n’usait guère de son bras avant en ligne en guise d’approche mais passait d’emblée aux choses sérieuses en délivrant des coups circulaires. Nettement au-dessus de son rival, il s’offrait ponctuellement le luxe de le laisser venir pour le contrer. Visiblement à son aise, l’Aquitain en profitait pour se tester en employant d’autres stratégies puisque dans le dernier opus, sûr de son avance, il en décousait en tournant tout en multipliant les directs et les jabs du bras avant sans chercher à imposer l’épreuve de force. Or, même dans cette configuration, il se montrait dominateur, ce que confirmaient les juges sur leurs bulletins.

« L’objectif est de remporter la médaille d’or »

A la plus grande joie de Mariano Gonzalez Cosme, head coach de l’équipe de France senior masculine : « Cela a été une bonne entrée en matière pour Samuel qui a bien appliqué les consignes du coin, en l’occurrence, de ne pas rester en face de son adversaire et de désaxer immédiatement après avoir touché. Je suis très content de ce qu’il a montré. »

L’intéressé, lui, l’était moins, ne serait-ce que parce qu’il a dû se faire poser des points de suture sur le crâne suite à un choc de têtes, Tayfur Aiyev ayant souvent accroché pour se donner un peu de répit. « J’étais bien là mais il me reste des choses à travailler, nuançait Samuel Kistohurry. Il y a toujours des détails à améliorer. Il m’a, par exemple, manqué un peu de cardio. Néanmoins, je me sens bien et l’objectif est de remporter la médaille d’or lors de ce TQO. » C’est bien parti.

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