Billal Bennama tout en sérénité

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Déjà qualifié pour Tokyo, le Toulousain (-52 kg) poursuit sereinement sa route lors de ce TQO. Il a en effet battu sans difficulté le Géorgien Sakhil Alakhverdovi qu’il affrontait pour la première fois.

Le round initial confirmait au Français ce qu’il ne fallait pas faire. A savoir laisser le Georgien s’empaler sur lui, le visiteur étant plus petit et donc enclin à casser la distance. Une configuration qui générait des échanges à l’issue trop floue pour qu’elle soit véritablement profitable au camp tricolore. Sakhil Alakhverdovi avait en effet une propension à s’accrocher une fois arrivé à destination et après avoir délivré des coups à la godille.

Toujours aussi fin tacticien, Billal Bennama prenait alors le parti d’avancer tout en maintenant son rival à distance. Du grand art quand ses longs segments se déployaient à la vitesse de l’éclair pour produire des enchaînements d’une grande acuité technique. L’Occitan était pleinement maître de son sujet car à cela, s’ajoutait une capacité à esquiver tout en étant en mouvement qui le plaçait hors de portée de son opposant. Le savoureux alliage de son allonge et de ses combinaisons offrait un spectacle de qualité et débouchait sur un succès de bon augure.

« J’ai eu de très bonnes sensations »

« C’était une combat de reprise après une préparation au cours de laquelle Billal n’a pas toujours été à 100 %, expliquait Mariano Gonzalez Cosme, head coah de l’équipe de France masculine. Maintenant, il va pouvoir retrouver sa vitesse de croisière. Il fallait boxer simplement, sur deux ou trois coups. Je suis très satisfait de ce qu’il a montré. » L’intéressé l’était, à juste titre, tout autant : « C’était une belle entrée en matière. J’étais concentré et j’ai eu de très bonnes sensations. Je me suis adapté car c’est un adversaire au style un peu bizarre. J’ai écouté ce que m’a demandé mon coin, à savoir le feinter et ensuite, y aller en doublant le bras avant. Il a fallu que je me donne et que je mise sur mes appuis. Cela a fonctionné et physiquement, je n’étais pas fatigué. Je suis prêt pour la suite. »

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