Les finales des championnats de France Elites 2022 en direct

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Les finales hommes en direct





Les finales des CFA seniors féminins et masculins, qui auront lieu les 16 et 17 décembre, à Asnières, auront une saveur et un enjeu tout particuliers à moins de deux ans des JO de Paris 2024.

On le sait, les champion(ne)s de France 2022, dans les catégories olympiques, obtiendront automatiquement leur billet pour disputer, en février, le tournoi de présélection interne qui désignera les numéros un et deux français desdites catégories, le vainqueur obtenant le droit de défendre les couleurs de la Patrie lors des Jeux européens, première épreuve qualificative pour les Jeux de Paris. Autant dire que les places seront chères et que ces finales des CFA sont loin d’être anecdotiques.

Qu’en attendre suite à ce qui a été observé lors des quarts et des demi-finales qui se sont déroulés le week-end précédent aux Sables-d’Olonne où « ils ont été parfaitement organisés », insiste Alain Pelay, membre de la Direction technique nationale (DTN) ? Sachant qu’en Vendée, les membres des équipes de France faisaient leur entrée en lice dans la compétition.

De l’engagement mais pas réellement de réflexion en amont chez les garçons

Chez les garçons, la fin de l’épidémie de Covid-19 s’est faite positivement sentir. « Ce que j’ai vu était un peu mieux que l’année dernière car les garçons avaient davantage de combats dans les jambes, note Malik Bouziane, entraîneur national en charge de la filière masculine. Néanmoins, on n’a pas encore rattrapé tout le retard. S’ils ont fait montre d’engagement, beaucoup ont eu du mal, sur le plan tactique, à adopter la bonne stratégie. Ils ne réfléchissent pas suffisamment et n’ont pas d’intentions. Ils font pour faire mais on sent bien qu’il n’y a pas réellement de réflexion en amont. D’où une difficulté récurrente à s’adapter au style de l’adversaire. »

Toujours est-il que certains sont passés à la trappe sans crier gare. C’est le cas d’Axel Yoka (-80 kg), sorti dès les quarts, et de Maxime Vaz (+92 kg), battu en demi-finale par Paul Omba Biongolo de retour aux affaires, en super-lourds, cette fois. Son duel face à Djamili Aboudou Moindzé sera passionnant tout comme ceux entre l’étonnant Mohamed Ounai et Enzo Grau en -63,5 kg, entre Makan Traoré et Hugo Grau en -71kg et surtout, entre ces deux excellents techniciens que sont Billal Bennama et Ibrahim Boukadim en -51 kg. Quant au Lyonnais Yojerlin Cesar (-75 kg), issu des juniors, il a brillamment relégué aux oubliettes sa contre-performance aux derniers Mondiaux pour réussir son passage chez les grands. Ces CFA ont, en outre, été marqués par des forfaits de taille pour cause de blessure. Ainsi ceux de Marwan Mouflih (-57 kg), de Moreno Fendero (-71 kg) et de Lounes Hamraoui (-63,5kg). Par ailleurs, la cabane est tombée sur la tête de Samuel Kistohurry (-57kg) qui s’est déchiré le tendon du biceps droit et qui est d’ores et déjà forfait pour le tournoi de présélection de février.

Pas de bouleversement de la hiérarchie chez les filles

Du côté des féminines, la donne a été celle prévue entre des filles outsiders qui avaient tout à gagner et des favorites qui avaient tout à perdre. Résultat : entre celles qui sont montées sur le ring en étant libérées et celles, plus expérimentées, qui avaient un peu trop le gant sur le frein à main et qui n’ont pas systématiquement forcé leur talent, les oppositions n’ont pas atteint des cimes « Il n’y a pas eu de bouleversement de la hiérarchie, c’est-à-dire d’émergence de boxeuses qui n’auraient pas été déjà identifiées, confirme Stéphane Cottalorda, entraîneur national en charge de la filière féminine. Le niveau d’ensemble était passable. Cependant, toutes les membres de l’équipe de France senior ont tenu leur rang. » Ce qui n’a pas empêché certaines surprises comme l’élimination, en demi-finale, de Kaelya Maupin dans une catégorie, celle des -54 kg, où la championne sortante, Salma Friga, ne s’était pas réinscrite tandis que Caroline Cruveillier était absente en raison d’une blessure.

Toujours est-il que nombre de finales mettront aux prises les athlètes sur lesquelles le staff misait comme en -48kg avec Gloria D’Almeida et Ambrine Zitouni, en -50 kg avec Rim Bennama et Romane Moulai, voire, en -66 kg avec Fatia Benmessahel et Thaïs Larché et en -70 kg avec Fanny Galle (championne de France en titre des -66 kg) et Émilie Sonvico, remise de son échec au TQO de Villebon-sur-Yvette et de ses pépins physiques. En -63 kg, la frappeuse Lilia Cherifi, fille d’Hocine et finaliste la saison passée, tentera de décrocher la timbale tandis que le mano a mano entre Sthélyne Grosy et la revenante Léa Couvercelle, en -57 kg, s’annonce intense. Amina Zidani (-57 kg), elle, ne sera pas de la fête. En concertation avec la DTN, elle disputera, le même soir, chez elle, au Havre, son dernier combat professionnel avec, de surcroît, le ceinture WBC francophone en jeu, avant de se consacrer exclusivement au projet olympique.

Les finales femmes en rediffusion

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