Arsen Goulamirian à l’heure de la délivrance

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Après treize mois d’inactivité, le Français (24 v), super champion WBA des lourds-légers, va enfin remonter sur un ring, ce vendredi, à l’AccorHotels Arena. Il recevra la réplique de l’Australien Kane Watts (21 v, 3 d). Un dur au mal qui se produira pour la première fois hors de son pays.

« C’était un an de souffrance. Il est très difficile, pour un champion, de s’entraîner et de ne pas boxer, de rester patient, d’attendre et encore attendre. » Arsen Goulamirian en a assez de ronger son frein. La faute à un fâcheux concours de circonstances. En tant que détenteur du titre WBA par intérim, il devait initialement défier le champion du monde WBA régulier, le Kazakh Beibut Shumenov. Promoteur de ce dernier, Don King avait remporté les enchères mais n’a jamais présenté les contrats, son protégé n’ayant, à l’évidence, pas envie d’affronter le Haut-Garonnais. Quitte à être détrôné. Une fois intronisé champion WBA régulier, Arsen Goulamirian a alors songé à se mesurer au super champion WBA, le Russe Denis Lebedev qui a choisi de… raccrocher les gants. Et voilà comment on remporte deux ceintures mondiales sur tapis vert. Sauf que l’intéressé n’a absolument pas besoin de cela pour étoffer son palmarès et ne voulait surtout pas que les choses se passent de la sorte. « J’aurais préféré boxer », assure-t-il et, le connaissant, on le croit volontiers.

« J’étais en mode entraînement, toujours prêt à relever le défi »

Reste que depuis le début de l’année, il n’a pas chômé en Californie, à Big Bear Lake, sous la houlette d’Abel Sanchez. Outre les préparations successives avortées, il a revu les fondamentaux. Quoi en particulier ? « La précision, le contrôle, le réglage des jambes. C’est un tout, explique-t-il. On finalise ce qui a été fait mais ce qui n’a pas été fait à 100 %. Le travail a été là. Je me suis préparé tout le temps. J’étais en mode entraînement, toujours prêt à relever le défi. Je me suis entraîné à 120 %. Je suis prêt. » Dans ces conditions, aucun doute sur le fait que son inactivité contrainte ne le pénalisera pas. La machine est loin d’être rouillée. Les mises de gants, en particulier, avec Murat Gassiev, en attestent.

Reste que l’ami aussie n’est pas un enfant de cœur. « Aucun combat n’est facile. Kane Watts est un dur au mal, insiste Feroz. C’est le genre d’adversaire qui ne vient pas pour perdre. Il sera présent jusqu’au dernier coup de gong. » Arsen Goulamirian aussi, a fortiori sous les yeux de sa communauté puisque ce championnat du monde sera également diffusé dans son Arménie natale.

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