Vendredi soir à Villers-Sur-Mer (14), Romain Lehot (5 v, 1 d) s’est incliné aux points (39-37) en demi-finale du critérium national des poids welters devant Nassim Mahouechi (4 v, 1 d, 2 n).
Nassim Mahouechi disputera la finale contre le vainqueur de l’autre demi-finale qui opposera Mathéo Rousseau à Younes Mehidi le 19 novembre prochain à Hénin-Beaumont.
L’invaincu Dylan Colin (11 v) retrouvait pour la seconde fois l’expérimenté Martin Owono (8 v, 43 d, 5 n) dans la catégorie des mi-lourds. Dylan Colin a confirmé son 1er succès sur Martin Owono en le battant cette fois-ci avant la limite. Le lorrain a surclassé de bout en bout son adversaire avant de l’envoyer au tapis au 5eme round, décidant Mr Jean-Claude Pilon à stopper le combat.
Avec ces cinq reprises menées tambour battant, Dylan Colin a effectué une bonne mise en jambes avant d’aller le 12 novembre, défier sur ses terres à Pont Sainte Maxence, le redoutable Daniel Blenda Dos Santos, champion de France des mi-lourds. Un combat qui s’annonce comme l’un des sommets de cette fin d’année 2022 en France.
Dans un 3eme combat dans la catégorie des super-welters, Kevin Jamois (1 v, 4 d) a battu aux points Selim Memis (1 d) qui effectuait ses début dans les rangs professionnels.
Hier soir au casino de Montréal, l'ex championne de France des poids légérs, Emma Gongora (5 v, 2 d) s'est imposée aux points (57-54, 57-54, 57-54) face à la canadienne Martine Vallieres Bisson (5 v, 2 d). Le poids lourd Carlos Takam (39 v, 7d, 1 n) s'est quant à lui incliné aux points (96-92, 96-92, 97-91) devant l'invaincu Russe Arslanbek Makhmudov (15 v).
Pour son premier combat à l'étranger, la marseillaise s'est montrée à son avantage en dominant, parfois outrageusement, sa rivale du soir qui partait favorite. Emma Gongora n'a pas laissé une minute de répit à la canadienne tout au long des six rounds. Emportée par sa fougue et son envie de bien faire, la française a écopé de deux avertissements pour coups donnés derrière la tête, un au 3eme round et un autre, bien sévère celui-là, au 6éme. Emma Gongora avait auparavant fait la différence au pointage en envoyant Martine Vallieres Bisson au tapis sur un contre du droit au 2eme round. Avec un peu plus d'efficacité dans ses coups, Emma Gongora aurait pu obtenir une victoire avant la limite. En étouffant son adversaire par son pressing et son débit de coups, l'ex championne de France a obtenu la plus probante victoire de sa jeune carrière en boxe anglaise.
Emma Gongora est une transfuge de la boxe pieds-poings qui s'est convertie en boxe anglaise en 2020, sa progression est constante, son style est spectaculaire et cette victoire convaincante au Canada pourrait lui ouvrir de nouveaux horizons.
La majorité des observateurs n'accordaient que peu de chances à Carlos Takam d'entendre le gong final tant le russe Arslanbek Makhmudov faisait figure d'épouvantail. Le russe avait acquis l'ensemble de ses victoires avant la limite et peu de poids lourds sont volontaires pour le croiser sur un ring. Trois ceintures étaient en jeu lors de ce combat, la NABA, NABF et surtout la ceinture WBC Silver des poids lourds, synonyme de potentielle chance mondiale WBC.
Carlos Takam a déjoué les pronostics en mettant en évidence les carences défensives du géant entrainé par Marc Ramsay. Pourtant tout avait mal commencé pour Carlos Takam, moins d'une minute de combat et il se retrouvait au tapis après avoir encaissé une grosse droite sur le haut du crâne. Arslanbek Makhmudov usait de tout son poids pour s'appuyer sur le franco-camerounais et l'épuiser. Carlos Takam récupérait rapidement et ses crochets des deux mains surprenaient plus d'une fois le russe qui ne s'attendait probablement pas à une telle opposition de la part d'un boxeur de 41 ans.
Au fil des rounds, Carlos Takam réussissait l'exploit de faire reculer Arslanbek Makhmudov pour le pousser dans ses retranchements, il livrait un magnifique 7eme round avant de se faire toucher par un coup à la limite de la régularité et subir un 2eme compte. C'est lui qui finissait le plus fort en secouant encore le russe avec ses crochets des deux mains. Le franco-camerounais s'incline avec les honneurs tout en étant le 1er boxeur à tenir la limite face à Arslanbek Makhmudov.
La bonne nouvelle est tombée ce lundi 5 septembre, l’invaincu champion WBA des lourds-légers, Arsen Goulamirian (26 v) affrontera son challenger officiel, le Russe Aleksei Egorov (11 v) le samedi 19 novembre en France.
Les offres de bourses ont été remportées lundi par Y12 Boxing (Yohan Zaoui) avec 364 000 dollars contre 303.000 dollars à World Of Boxing qui a sous contrat le boxeur russe. Comme c’est l’usage en WBA, la répartition de la bourse sera de 75 % en faveur du champion et 25 % pour le challenger.
Cette annonce devrait mettre fin à un imbroglio qui dure depuis des mois ponctués d’atermoiements pour concrétiser enfin cette défense du titre mondial WBA du français. Le boxeur Russe qui fut champion d’Europe amateur en 2013 à Minsk devrait être la dernière étape pour Arsen Goulamirian avant des combats d’unification face aux autres champions que sont Lawrence Okolie (WBO), Jai Opetaia (IBF) et Ilunga Makabu (WBC). « Arsen est en camp d’entrainement depuis fin juillet, il aurait aimé boxer en octobre mais la date du 19 novembre est déjà calée pour Canal+, il va prendre une petite semaine de repos avant de repartir terminer sa préparation », confie Yohan Zaoui.
« Je dois rencontrer prochainement les dirigeants de la chaine pour arrêter le lieu, indique Yohan Zaoui. Le Cannet est intéressé et La Palestre est disponible mais le programme est tellement copieux que je vais voir avec Canal+ si nous pouvons le présenter dans la capitale ».
Y12 Boxing a remporté les enchères de deux championnats d’Europe, celui des poids super-welters entre Milan Prat et le très bon Allemand Abass Baraou, avec une offre record de 120.000 euros, « nous avions la société de Sauerland comme conçurent, il a fallu prendre des risques », au mois de juillet, le patron de Y12 Boxing avait déjà décroché la mise pour la première défense de titre EBU des poids super-moyens de Kevin Lele Sadjo face au Turc Emre Cukur avec une enveloppe de 70.000 euros. «Je savais qu’il fallait taper fort, j’arrive dans le jeu et ce n’est pas pour faire de la figuration, je veux faire de grandes choses et redonner à la boxe son lustre d’antan ». Ces trois grands championnats devraient constituer le plat de résistance du copieux et alléchant menu de la réunion que souhaite monter Yohan Zaoui.
Hervé Lofidi est décédé ce vendredi 2 septembre à Rouen des suites d’une longue maladie. La disparition de ce jeune champion de 34 ans plonge dans le deuil le monde de la boxe en France.
Hervé Lofidi était venu sur le tard à la boxe anglaise après avoir pratiqué le basket dans sa ville du Val-de-Reuil. A l’époque, il pesait près de 130 kg et il débuta dans la catégorie des super-lourds dans les rangs amateurs avant de se stabiliser en lourds. Son entraineur d’alors était Michel Moukory ex champion de France amateur des poids moyens.
En 2016, le Rolivalois rejoindra les rangs professionnels sous la houlette de Salem Hamraoui. Il s’inclinera lors de son 1er combat professionnel face à Brandon Deslauriers, une défaite qu’il expliquera être due aux avertissements reçus suite à plusieurs pertes de son protège-dents. Il battra aux points un mois plus tard le très bon Eddy Lacrosse en montrant une boxe variée et technique. Le boxeur est doué mais derrière son étonnante décontraction se cache un travailleur acharné et perfectionniste.
Dès lors, la machine Lofidi se met en marche et ses quatre adversaires suivants devront s’avouer vaincus, sans pouvoir lui prendre le moindre round. Hervé Lofidi est grand, il est rapide et il est doué. Son style plait et il draine un nombreux public, notamment des jeunes du Val-De-Rueil qui n'hésitent pas à affréter des bus pour suivre et supporter leur idole. Malamine Kone est séduit par le Normand et il le recrute. Lors son 7eme combat, il dispute au Cirque d’hiver le titre de champion de France des lourd-légers, laissé vacant par Arsène Goulamirian, face à Siril Makiadi. Ce championnat qui était indécis sur le papier, se terminera en moins d’un round. Siril Makiadi avait contré Hervé Lofidi avec sa droite avant de l’acculer le long des cordes et le mettre KO avec plusieurs terribles coups à la face. Lors de la revanche, toujours pour le titre national, Hervé Lofidi rendra la politesse à Siril Makiadi en le détrônant par KO au 1er round ! Il subira sa dernière défaite (KO1) des poings d’Olivier Vautrain. Hervé Lofidi se relancera avec la conquête du titre WBC Francophone devant le coriace Taylor Mabika. Il confirmera en conservant sa ceinture face au Tchèque Vasil Ducar après une âpre confrontation où il avait montré un énorme mental.
Hervé Lofidi intégrait le top 15 WBC, avec ce classement, il touchait au but, à son rêve : disputer un grand championnat majeur dans une grande fédération. Le talentueux Normand effectuera une dernière sortie, sans titre en jeu, juste pour rester actif. Quelque temps après, suite à une fatigue chronique et des examens, la mauvaise nouvelle tombait et un autre combat, pour la vie celui-là, commençait, il s’est achevé ce matin…
Hervé Lofidi était apprécié de tous pour sa gentillesse naturelle, sa modestie et une disponibilité jamais démentie malgré les succès et la notoriété. Rarement dans le monde de la boxe, un champion n’aura autant fait l’unanimité que le Rolivalois. Le Président de la ligue de boxe professionnelle, Robin Dolpierre nous a confié avec émotion, être allé lui rendre visite, il y a moins de trois semaines à l’hôpital de Bois-Guillaume. « Je lui ai dit ‘‘bonjour champion’’, il m’a répondu : ‘‘non, ça, c’était avant’’. J’étais l’arbitre de son dernier championnat WBC contre Vasile Ducar à Levallois-Perret. J’ai une pensée émue pour son frère qui l'accompagnait partout et pour sa famille ».
Le Comité directeur de la Fédération Française de boxe et son président, Mr Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Hervé Lofidi.
L’entraineur Houari Amri est décédé lundi 29 aout à Oran (Algérie) à l’âge de 67 ans après un long combat contre le cancer.
Hasard ou destin, à quelques jours près, Houari Amri s’est éteint deux ans après Jean-Baptiste Mendy, le boxeur qui l’avait propulsé dans la lumière. Houari Amri avait succédé à Bernard Dambrosio dans le coin de Jean-Baptiste Mendy au début des années 90.
Lors des minutes de repos des combats, la voix rauque et puissante de l’entraineur s’ était imposée au travers des écrans de TF1 puis de Canal+ qui retransmettaient les combats de Jean-Baptiste Mendy. Le charismatique Houari Amri sait parler à son champion, il le pousse à se sublimer et les succès suivront avec notamment neuf championnats d’Europe et deux titres de champion du monde WBC et WBA. Ils écriront ensemble quelques-unes des plus belles pages de l’histoire du noble art Français. L’entraineur préparera de nombreux boxeurs tels qu’Affif Djelti, Akim Tafer, Mehdi Shanoune ainsi que des stars de la boxe pieds poings comme Kamel Jemel. Houra Hamri s’impliquera quelque temps dans la préparation de l’équipe olympique Algérienne, notamment pour les JO de Pékin 2008.
Il avait ouvert un club à Drancy et avait entrainé Kassa Barradji avant de tomber malade. La réputation de préparateur physique et mental d’Houari Amri avait dépassé le cadre de la boxe et il fut recruté au PSG au début des années 2000 pour intervenir auprès des joueurs du club de la capitale.
Le Comité directeur de la Fédération Française de boxe et son président, Mr Dominique Nato, présentent leurs sincères condoléances à la famille et aux amis de Mr Houari Amri.
Il y a tout juste un mois à Cologne, Jorick Luisetto (12 v, 4 d) a ravi la ceinture WBC Méditerranée des poids welters à l’allemand Ilhami Aydemir (20 v, 2 d). Retour sur cette grande performance du boxeur d’Echirolles.
Jorick Luisetto venait de connaitre une désillusion en championnat de France face à Moussa Gary quand Frank Haroche Horta lui a fait parvenir cette offre de combat Outre-Rhin. N’écoutant que sa vaillance pour surfer sur son état de forme du moment, il ne lui a pas fallu beaucoup de temps pour dire oui. Au final, Jorick Luisetto a réussi un véritable exploit en allant battre le champion chez lui dans une organisation promue par son père. Aller s’imposer à l’étranger, qui plus est aux points, devant un bon boxeur, n’est pas une mince affaire, l'échirollois l'a fait !
Le français a su se faire respecter dès le début des hostilités en donnant sèchement son bras avant, Ilhami Aydemir en faisant de même mais avec moins de conviction et d'impact. Jorik Luisetto est monté en puissance tout au long de l’affrontement, son rival était précédé d’une réputation de frappeur, il n’aura jamais réussi à l’ébranler ni même à le toucher nettement. Le français a adopté une boxe simple mais avec une défense rigoureuse, la garde bien haute et ne restant jamais dans l’axe. L’allemand n’est pas parvenu à le prendre en défaut et comme les enchainements corps/face en crochets des deux mains de Jorik Luisetto faisaient mouche, il a passé une dure soirée. Au 6eme round d’un championnat conclu en 10, Jorik Luisetto a touché durement son adversaire, la précision et la répétition de ses directs du bras avant marquaient l’allemand sous l’œil gauche.
Le local laissait apparaitre quelques signes de fatigue et une certaine lassitude face à ce « frenchie » qui le martyrisait. La maitrise de l’isérois était telle qu’il semblait par instants, comme en état de grâce, impuissant, Ilhami Aydemir encaissait deux uppercuts. Jorick Luisetto était le patron sur le ring, déclenchant le premier et enchainant avec plusieurs coups quand les répliques sporadiques de l’allemand étaient bloquées par les gants adverses. Ilhami Aydemir a tenté de durcir lors de l’ultime round mais c’est encore le français qui a fini le plus fort en délivrant une série de quatre coups. L’allemand a fini le combat au bord de la rupture, fatigué et marqué au visage. La décision majoritaire (96-94, 97-93, 95-95) en faveur du tricolore, récompensa l’activité, la précision et la détermination de Jorik Luisetto.
On vous connaissait peu et vous venez de frapper un grand coup…
Je viens du pieds-poings, j’ai failli être amputé d’une jambe en 2012 à cause d’une gangrène. Je me suis tourné vers l’anglaise en 2014, j’ai fait deux saisons en amateurs puis je suis passé en pros. Je suis parvenu à convaincre Saïd Belhadj, mon fidèle entraineur, qui ne voulait pas de boxeurs professionnels, de me faire confiance. Aujourd’hui nous en sommes à 16 combats et 12 victoires et 4 défaites contestables. Je travaille dur, j’ai une devise : « le travail bat le talent quand le talent ne s’entraine pas ». Cette ceinture vient récompenser ce travail d’équipe, cela faisait 20 ans qu’une ceinture n’avait pas été gagnée par un boxeur du club d’Echirolles, sur les murs de notre salle, il y a les photos de ceux qui ont marqué l’histoire de ce club avec des titres, la mienne y figurera aussi, c’était un rêve, je suis fier de l’avoir réalisé.
Comment vous êtes-vous retrouvé dans cette aventure en Allemagne ?
Je venais d’être déclaré battu en championnat de France, j’avais repris l’entrainement fin mai quand Frank m’a proposé ce championnat. Saïd (Belhadj) n’était pas très chaud, vu les délais, mais j’ai bientôt 34 ans et pas de temps à perdre, on a pris le risque et voilà.
Avez-vous conscience d’avoir réussi une grande performance ? Au-delà de la victoire, la manière a été au rendez-vous…
Oui, je doutais jusqu’à ce que l’arbitre lève mon bras, pas de ma victoire mais de la décision. Sincèrement, c’était un bon boxeur, il frappait mais je me suis bien adapté à son style et je pense avoir dominé l’ensemble du combat. Le WBC annonce le pointage après 4 rounds et nous arrivions à une égalité parfaite (37-39, 39-37, 36-36). Mon entraineur m’a demandé de prendre des risques et durcir, j’étais au-dessus pendant les trois reprises suivantes, ce qu’a confirmé le pointage à la fin du 7eme où je menais d’un point pour les trois juges. Saïd m’a alors demandé de changer de tactique, boxer à distance en une, deux, je réussis de belles esquives et de bonnes remises en allant aussi un peu à la bataille, car c’est un peu ma boxe (rire). Finalement, le juge allemand sera le plus généreux.
C’est une grande satisfaction de gagner une ceinture chez l’adversaire, je savais que j’avais le niveau national, je suis allé en Angleterre rencontrer un dur boxeur, j’ai gagné des fans anglais qui avaient aimé ma prestation.
Et maintenant ?
J’ai reçu deux propositions pour boxer dès le 6 aout aux USA et en Angleterre mais on a décliné, Saïd m’a mis au repos, avec l’objectif de défendre ma ceinture à Echirolles en octobre ou novembre. J’aimerais progresser dans les classements de l’EBU et avoir une chance pour l’EU, il y a du monde mais personne ne me fait peur, j’aime le challenge.
Mehdi Sellami (15 v, 2 d) est devenu champion de France des poids légers en battant aux points par décision majoritaire (96-95, 95-94, 95-95) Meryl Vegas (22 v, 6 d, 1 n) samedi 23 juillet à Fontenay-Sous-Bois.
Le champion en titre, Sabri Sediri ayant déclaré forfait il y a trois semaines, la ceinture était vacante et c’est donc logiquement le boxeur classé n°1 qui a été désigné pour être co-challenger avec le fontenaysien. «Je n’avais pas analysé le style de mon adversaire, j’estime que changer la stratégie à trois semaines d’un évènement comme le championnat de France, c’est un peu comme se tirer une balle dans le pied », indique Mehdi Sellami. Passer d’un boxeur frappeur et dangereux comme Sabri Sediri à un autre moins frappeur mais non moins talentueux pouvait s’annoncer périlleux. Le boxeur entrainé par les Labdouni père et fils, confie qu’il avait déjà son plan bien en tête, « je savais qu’étant challenger du champion, j’aurais dû mettre de l’intensité physique et du rythme, c’est ce que j’ai fait contre mon adversaire samedi. Le fait que Meryl Vegas soit gaucher a quelque peu changé la donne, je le suis également. Son palmarès parlait pour lui, il a beaucoup plus de combats et donc de victoires que moi. Il a aussi 10 ans de moins, à 37 ans, on ne réagit pas forcément aux coups aussi bien qu’à 30 ans ».
Le combat fut disputé et serré comme l’indique les pointages des officiels, Mehdi Sellami analyse avec une grande lucidité et modestie sa prestation, sans se cacher, «ce fut plus compliqué que je ne l’attendais. Je ne m’étais pas préparé à avoir un combat facile, je savais que Meryl n’était pas un « peintre », on n’arrive pas à ce niveau-là par hasard. J’aurais bien sur préféré le surclasser encore plus, gagner la ceinture face à un excellent adversaire, valorise ma victoire. Selon moi, le pointage reflète la physionomie du combat, je pense avoir gagné les trois premiers rounds, il remporte ou je ne prends pas les trois suivants. Ce sont des reprises serrées mais lors des dernières, il n’y a plus eu de calcul, ni de stratégie. J’ai avancé et encore avancé, ce n’est pas une boxe que j’affectionne particulièrement, j’ai dû dénaturer mon style pour décrocher le titre ».
Mehdi Sellami a consenti beaucoup de sacrifices pour arriver à ce niveau, il confie avoir perdu du temps ces dernières années en super-plumes, avec des choix pas toujours judicieux et des opportunités qui ne sont pas venues, «j’assume totalement », déclare-t-il. On évoque l’avenir avant que le champion de France n’aille retrouver les siens pour des vacances bien méritées et déconnectées de la boxe. « Je suis ouvert aux propositions, à mon âge je n’ai pas de temps pour les calculs, nous défendrons le titre et si j’avais une chance pour l’union européenne, je la saisirais bien évidemment ».
Les fédérations françaises de boxe, judo, badminton, tennis de table, athlétisme, basketball et omnisports se sont positionnées en faveur du projet d’insertion sociale de la jeunesse par le sport, avec le soutien du Ministère du travail.
L’Association nationale de la performance sociale du sport (ANPSS) est à l’origine de cette initiative, c’est sa vocation de faire reconnaître, à l’échelle nationale, le sport comme un acteur de l’inclusion. Le contexte actuel est à la sortie de crise sanitaire mais la crise sociale qu’elle a engendrée est encore bien présente et a notamment fortement touché la santé mentale des jeunes.
Le projet consiste en l’accompagnement de ces jeunes personnes issues de clubs sportifs, principalement ceux des Quartiers politique de la ville (QPV), au long de leur parcours de formation et jusqu’à l’obtention d’un emploi. Pour ce faire, l’ANPSS et le Ministère du travail comptent s’appuyer sur le maillage territorial des fédérations sportives avec les éducateurs au centre de l’engrenage comme vecteur de lien social.
Plusieurs fédérations, à l’image de la FF Boxe avec sa politique DEFIS, utilisent déjà le sport comme outil de création de lien social et vecteur d’intégration et croient en les capacités des sportifs qui ont acquis spontanément, par leur pratique, des compétences telles que le sens du collectif, le goût de l’effort, le respect des consignes et le suivi d’une tactique. Des soft skills utiles sur le marché du travail.
Les acteurs déjà engagés souhaitent mobiliser les entreprises, l’État, les collectivités et associations, pour donner une nouvelle ambition au sport et un héritage social pour notre jeunesse. Un dispositif qui va se déployer à minima entre 2022 et 2024 avec l’ambition de soutenir 1200 jeunes sur la période.
L'évènement national de référence en matière de boxe féminine se prépare pour l'édition 2022/2023. Les clubs souhaitant organiser une phase de la compétition devront déposer leurs candidatures entre le 1er septembre et le 15 décembre 2022. Les compétitions débuteront en janvier 2023 pour se terminer en juin 2023.
Afin de permettre à un maximum de clubs de se porter candidat à l'organisation d'une étape, et pour que les participants puissent anticiper, dès les premières dates confirmées, nous mettons à disposition la documentation nécessaire ci-dessous.
N'hésitez pas à contacter la cadre technique référente, Mme. Elisabeth Alonso, en cas de question : elisabeth904alonso@gmail.com
Nous avons appris avec tristesse la disparition de Régine BERNARD, mère de Daniel BERNARD, président du comité régional de boxe Nouvelle-Aquitaine, décédée le 18 juillet 2022, à l’âge de 91 ans.
À Daniel Bernard, sa famille et ses amis, Dominique NATO, président de la FFBoxe, le Comité directeur ainsi que le personnel de la fédération adressent leurs plus sincères condoléances.